Le secteur de la construction au Sénégal vacille. La consommation de ciment, un indicateur crucial de l’activité du BTP, a chuté de près de 25 % en un an, passant de 672 700 tonnes en août 2023 à seulement 505 900 tonnes en août 2024. Une baisse dramatique qui plonge les cimenteries et les entreprises de construction dans une crise profonde, rapporte L’Observateur.
Cette dégringolade serait en grande partie due aux décisions récentes du gouvernement d’Ousmane Sonko, qui a suspendu les projets de construction sur certaines zones sensibles, notamment le domaine public maritime et des zones de la corniche de Dakar. Selon L’Observateur, cette mesure vise à mettre en ordre l’attribution foncière et à régulariser les projets. Mais l’arrêt brutal des chantiers pèse lourdement sur les entreprises du BTP, paralysant une industrie qui peine déjà à maintenir l’emploi face aux retards de paiement et à la réduction des commandes.
Les chiffres sont édifiants. Outre la baisse de la consommation intérieure, les exportations de ciment ont également chuté de 17,5 % par rapport à l’année précédente. Les cimenteries nationales ont produit 647 000 tonnes en août 2024, en baisse de 21,4 % par rapport aux 823 200 tonnes de la même période en 2023, selon les données citées par L’Observateur. Le bulletin de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) confirme cette tendance en notant une baisse de 2,3 % des ventes dans la région de Dakar.
Le secrétaire général du syndicat des travailleurs du BTP, Diaraf Alassane Ndao, tire la sonnette d’alarme. “Si les entreprises ne travaillent pas, comment vont-elles passer des commandes ?” se désole-t-il. L’arrêt des grands chantiers a entraîné un ralentissement de toute la chaîne de valeur du secteur. Sur des projets comme la boucle du Boudié, le syndicaliste rapporte que 800 jeunes se sont récemment retrouvés sans emploi.
Selon Diaraf Ndao, les conséquences sociales de cette crise sont déjà visibles. “Aujourd’hui, rien que pour les grandes entreprises, nous faisons face à plus de 10 000 licenciements”, confie-t-il à L’Observateur. Des entreprises comme Eiffage, CDE et Soseter ont vu leurs effectifs diminuer de centaines de postes. Pour Ndao, la situation actuelle est sans précédent et témoigne des défis économiques qui paralysent le secteur.
Alors que le gouvernement tente de redresser les torts des régimes précédents en matière de gestion foncière, les cimentiers, les constructeurs et leurs employés attendent un retour à la normale pour sauver ce secteur en plein marasme.
Cette dégringolade serait en grande partie due aux décisions récentes du gouvernement d’Ousmane Sonko, qui a suspendu les projets de construction sur certaines zones sensibles, notamment le domaine public maritime et des zones de la corniche de Dakar. Selon L’Observateur, cette mesure vise à mettre en ordre l’attribution foncière et à régulariser les projets. Mais l’arrêt brutal des chantiers pèse lourdement sur les entreprises du BTP, paralysant une industrie qui peine déjà à maintenir l’emploi face aux retards de paiement et à la réduction des commandes.
Les chiffres sont édifiants. Outre la baisse de la consommation intérieure, les exportations de ciment ont également chuté de 17,5 % par rapport à l’année précédente. Les cimenteries nationales ont produit 647 000 tonnes en août 2024, en baisse de 21,4 % par rapport aux 823 200 tonnes de la même période en 2023, selon les données citées par L’Observateur. Le bulletin de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) confirme cette tendance en notant une baisse de 2,3 % des ventes dans la région de Dakar.
Le secrétaire général du syndicat des travailleurs du BTP, Diaraf Alassane Ndao, tire la sonnette d’alarme. “Si les entreprises ne travaillent pas, comment vont-elles passer des commandes ?” se désole-t-il. L’arrêt des grands chantiers a entraîné un ralentissement de toute la chaîne de valeur du secteur. Sur des projets comme la boucle du Boudié, le syndicaliste rapporte que 800 jeunes se sont récemment retrouvés sans emploi.
Selon Diaraf Ndao, les conséquences sociales de cette crise sont déjà visibles. “Aujourd’hui, rien que pour les grandes entreprises, nous faisons face à plus de 10 000 licenciements”, confie-t-il à L’Observateur. Des entreprises comme Eiffage, CDE et Soseter ont vu leurs effectifs diminuer de centaines de postes. Pour Ndao, la situation actuelle est sans précédent et témoigne des défis économiques qui paralysent le secteur.
Alors que le gouvernement tente de redresser les torts des régimes précédents en matière de gestion foncière, les cimentiers, les constructeurs et leurs employés attendent un retour à la normale pour sauver ce secteur en plein marasme.
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