Les scanners corporels dans les aéroports n'ont pas fini de susciter la controverse. Le dernier scandale en la matière? Une femme, dont le physique plaisait aux contrôleurs, a été obligée de passer trois fois devant le scanner corporel...
Les faits abusifs se sont déroulés à l'aéroport de Dallas. Ellen Terrell a d'abord été complimentée sur sa beauté par un agent de sécurité. Pendant ce temps, les autres contrôleurs profitaient des images du scanner dévoilant la mère de famille dans son plus simple appareil.
Un événement que la jeune femme, qui était accompagnée de son mari et de ses deux enfants, a très mal vécu: "Tout d'abord, une policière m'a demandé si je jouais au tennis. Quand j'ai répondu non et lui ai demandé pourquoi, elle m'a répondu que j'avais un très beau visage. Ensuite, elle m'a demandé de passer une seconde fois dans le scanner, et même une troisième fois. Puis je l'ai entendue dire à ses collègues: "Les garçons, il n'y a rien de suspect, je la laisse passer".
Ellen considère que ce comportement est inadéquat et parle même de harcèlement sexuel. Elle n'est pas seule à penser que ces scanners corporels sont une porte d'entrée vers les abus. D'ailleurs, les plaintes affluent, de nombreux passagers estiment en effet avoir été traités de manière inégale.
En réponse, les dispositifs américains qui révèlent trop de détails vont être remplacés par des machines dévoilant des lignes plus générales des corps. En cas de soupçon, l'image peut être éclaircie. Les agents de sécurité face aux écrans ne seront également plus installés dans une pièce séparée.
En Europe, les scanners corporels ne sont pas utilisés, précisément en raison des questions de vie privée. D'autres plaintes concernent le risque sur la santé de ces rayons, mais selon la Transportation Security Administration, ces mesures sont indispensables pour améliorer la sécurité dans les aéroports américains et le rayonnement reste minime. (ca)
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