À la barre, le mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Ainsi, il laisse entendre que c'était la première fois qu'il achetait cette drogue et son intention était seulement de tester le produit. Des déclarations qui ne corroborent pas avec celles tenues à l’enquête préliminaire où il soutenait l'avoir acheté pour le céder dans une boîte de nuit aux Almadies. En outre, il avait également déclaré que cette drogue cause des picotements chez les utilisateurs et les fait délirer.
Le juge lui posera la question de savoir, qu'est-ce que vous avez ressenti quand vous avez essayé le produit ? Et il a répondu qu'il a essayé une capsule, mais qu'il n'a ressenti aucun effet. Par la suite, soutient- il, il a inhalé le gaz, là encore sans aucun effet. "Je n'ai jamais envisagé de vendre de la drogue. J'ai acheté le carton à 8.000 francs et je l'ai cédé à 12.000 francs, à mes colocataires", rétorque-t-
Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a relevé que la détention de cette drogue ne fait l’objet d’aucune contestation. "Il a été arrêté à la cité Mixta à bord d’une moto pour un contrôle de routine. Les policiers ont trouvé par-devers lui deux cartons de drogue. La drogue en question est utilisée en médecine. Il est évident que le produit met en danger la vie d’autrui", a souligné le parquet qui a requis 2 ans de prison ferme contre le prévenu.
La défense demandera au tribunal de ne pas suivre les réquisitions du procureur de la République. "C’est une drogue qui a fait son avènement au moment du confinement pendant la pandémie de la Covid-19. Les jeunes l’utilisent pour décompresser. Les quatre capsules sont mises dans un ballon que les jeunes inhalent," explique-t-il.
La robe noire ajoute que ce produit est utilisé partout dans le monde et il est en vente libre. Il soutient que cette drogue a des effets hilarants hallucinogènes.
Au finish, l'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 28 décembre prochain.
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