Le Jaraaf El Hadji Souleymane et la communauté Lébou de Yoff ont fait face à la presse, ce lundi 29 avril 2024, pour sonner l’alerte sur les terres de l’aéroport Léopold Sédar Senghor et de la bande verte. Ces derniers ont interpellé les nouvelles autorités du Sénégal pour la restitution de leurs terres qui selon eux, appartiennent au domaine public.
Ainsi, ils ont sollicité le soutien du nouveau régime pour la restitution de leurs terrains dont l’aéroport de Yoff et la bande. Dans son discours, le collectif a tenu à rappeler à la nouvelle équipe gouvernementale les annonces qu’elle avait faites lors de la campagne électorale, pouvant se résumer à une rupture dans les anciennes pratiques. Ils n'ont pas manqué d'ailleurs, de rappeler qu'ils avaient entamé des pourparlers avec l’ancien régime.
Selon le porte-parole du Ndiambour de Yoff, El Hadji Médoune Samb dit Baye Dame, l’aéroport de Yoff et de la bande verte constitue un héritage qu’ils avaient légué à l'État depuis les temps coloniaux mais ces terrains ont été octroyés à des personnes étrangères. Et pourtant, ces terres doivent être restituées surtout dans un site religieux comme la commune de Yoff dont les besoins sont nombreux (cimetière, gendarmerie, sapeurs-pompiers).
Pour le Jaraaf Souleymane Sarr, c’est dans ce sens que s’inscrit cette conférence de presse qui est une alerte auprès du gouvernement du Sénégal. Parce que, dit-il, la commune de Yoff ne fait que revendiquer ses biens publics. Dès lors, il demande à l'État du Sénégal de tenir ses promesses de campagne pour la restitution de leurs terres octroyées à des personnes inconnues. Raison pour laquelle, ils lancent un appel au président et à ses collaborateurs afin d’œuvrer pour la protection de ses terres. Sur ce, le jaraaf Souleymane Sarr et Cie se disent prêts pour des concertations avec les autorités afin de trouver des solutions.
Revenant sur les détails, le chargé de mission du Ndiambour de Yoff, Amadou Ndoye Sow affirme que c’est un problème qui date depuis longtemps en complicité avec le régime précédent. À en croire ses dires, cette situation découle du problème de Tobago où moins de 100 parcelles avaient été vendues par leurs parents. Mais malheureusement, l’État du Sénégal n’a pas trouvé mieux que de raser tout allant même jusqu’à emprisonner certaines personnes et pousser d’autres à rembourser. Selon lui, l’État n’a pas respecté ses engagements car il leur avait promis un site de recasement mais jusque-là rien n’a été fait. Le pire c’est qu’ils sont dans l’impossibilité de bénéficier même de l'ancienne piste contenant 800 et quelques parcelles. Ce n’est pas tout. Il a aussi dénoncé l’augmentation d’un mur sur la bande verte sous prétexte qu’il s’agissait de l’extension de l’aéroport alors qu’un promoteur du nom de Oumar Sy, directeur de la société SGBOS est en train de faire des infrastructures dans cette zone. En outre, il a aussi évoqué le lotissement en cours hérité juste avant le départ de Macky Sall au niveau de l’aéroport situé derrière l’hypermarché exclusive.
Ainsi, ils ont sollicité le soutien du nouveau régime pour la restitution de leurs terrains dont l’aéroport de Yoff et la bande. Dans son discours, le collectif a tenu à rappeler à la nouvelle équipe gouvernementale les annonces qu’elle avait faites lors de la campagne électorale, pouvant se résumer à une rupture dans les anciennes pratiques. Ils n'ont pas manqué d'ailleurs, de rappeler qu'ils avaient entamé des pourparlers avec l’ancien régime.
Selon le porte-parole du Ndiambour de Yoff, El Hadji Médoune Samb dit Baye Dame, l’aéroport de Yoff et de la bande verte constitue un héritage qu’ils avaient légué à l'État depuis les temps coloniaux mais ces terrains ont été octroyés à des personnes étrangères. Et pourtant, ces terres doivent être restituées surtout dans un site religieux comme la commune de Yoff dont les besoins sont nombreux (cimetière, gendarmerie, sapeurs-pompiers).
Pour le Jaraaf Souleymane Sarr, c’est dans ce sens que s’inscrit cette conférence de presse qui est une alerte auprès du gouvernement du Sénégal. Parce que, dit-il, la commune de Yoff ne fait que revendiquer ses biens publics. Dès lors, il demande à l'État du Sénégal de tenir ses promesses de campagne pour la restitution de leurs terres octroyées à des personnes inconnues. Raison pour laquelle, ils lancent un appel au président et à ses collaborateurs afin d’œuvrer pour la protection de ses terres. Sur ce, le jaraaf Souleymane Sarr et Cie se disent prêts pour des concertations avec les autorités afin de trouver des solutions.
Revenant sur les détails, le chargé de mission du Ndiambour de Yoff, Amadou Ndoye Sow affirme que c’est un problème qui date depuis longtemps en complicité avec le régime précédent. À en croire ses dires, cette situation découle du problème de Tobago où moins de 100 parcelles avaient été vendues par leurs parents. Mais malheureusement, l’État du Sénégal n’a pas trouvé mieux que de raser tout allant même jusqu’à emprisonner certaines personnes et pousser d’autres à rembourser. Selon lui, l’État n’a pas respecté ses engagements car il leur avait promis un site de recasement mais jusque-là rien n’a été fait. Le pire c’est qu’ils sont dans l’impossibilité de bénéficier même de l'ancienne piste contenant 800 et quelques parcelles. Ce n’est pas tout. Il a aussi dénoncé l’augmentation d’un mur sur la bande verte sous prétexte qu’il s’agissait de l’extension de l’aéroport alors qu’un promoteur du nom de Oumar Sy, directeur de la société SGBOS est en train de faire des infrastructures dans cette zone. En outre, il a aussi évoqué le lotissement en cours hérité juste avant le départ de Macky Sall au niveau de l’aéroport situé derrière l’hypermarché exclusive.
Toutefois, ces derniers demandent à l’Etat du Sénégal que justice soit faite.
Autres articles
-
Me El Hadji Diouf sur le verdict du Tribunal: " Cette décision est une erreur judiciaire ...nous allons la déférer devant la cour d'appel de Dakar"
-
La Guinée équatoriale déploie la vidéosurveillance dans des administrations
-
Présumée victime d'une interprétation de ses propos jugés injurieux : "Moustapha Diakhaté a un ouolof du Baol", estime son avocat Me Sall
-
Me El Hadji Diouf, avocat de Moustapha Diakhaté : "On cherche la petite bête pour faire taire un éminent intellectuel..."
-
Retard de paiement de la prime de rendement : Les syndicats de l'ONAS en colère