DAKARACTU.COM L’info a été donnée par nos confrères de RFM ce lundi matin : « La mise en place et l’application des taxes sur les appels entrants divisent la SONATEL et l’Agence de Régulation des Postes et Télécommunications (ARTP) qui a avancé que "Le Sénégal se réserve le droit de réintroduire la surtaxe ». Du Wax Waxète taille XXXL, d'autant plus que c'est l'actuel Dg de l'ARTP qui avait introduit le projet d'abrogation du décret sur les appels entrants.
Pour rappel, le gouvernement avait décidé de l’abrogation du décret présidentiel relatif à la surtaxe sur les appels internationaux entrants au Sénégal depuis le 5 Mai 2012. "Nous sommes heureux d’être arrivés à un accord entre l’Etat du Sénégal et les opérateurs de télécommunication. Cette décision a eu "des effets pervers sur l’économie du pays" avait déclaré Amadou Kâne.
S’exprimant lors d’un entretien accordé à l’APS et au quotidien Enquête, « le brillant » Dg de l’ARTP, Abou Lô, déclarait que la décision de l’actuel gouvernement de supprimer le décret relatif à la surtaxe sur les appels entrants, " était devenue une exigence, une nécessité et cette décision prise par le chef de l’Etat, Macky Sall, a permis de soulager les Sénégalais de l’extérieur. (…) L’injustice a été réparée en allégeant la charge des Sénégalais de l’extérieur".
Après avoir fait perdre au Trésor public près de 50 milliards, le gouvernement vient de se rendre donc compte de l’inopportunité, de l’inefficacité et de l'inefficience de sa décision à ABIDJAN et en tentant de se justifier sur la souveraineté des appels entrants en tenant une position paradoxale face aux opérateurs et à la CEDEAO.
Dans le même temps, la Cote d’Ivoire après le Ghana, la Guinée, le Congo Brazza et le Gabon, va instituer la surtaxe, a laissé entendre le ministre des Postes et des Télécoms « un moyen d’optimiser les ressources de l’Etat et de financer éventuellement des projets de développement ».
Depuis son avènement à la tête du pays, le Président de la République, à l’image de son prédécesseur, n’a cessé de prendre des mesures à incidence fiscale qui ne traduisent pas toujours une cohérence dans sa démarche, note Elimane POUYE , Inspecteur des Impôts dans « Amnistie fiscale en faveur de la presse, un autre jalon vers l’effondrement du système fiscal sénégalais ».
Et il soutenait : Initialement, la surtaxe sur les appels entrants devait permettre à l’Etat d’engranger des recettes parafiscales de l’ordre de 50 milliards de Francs Cfa par année. Ce cadeau fiscal bien généreux ne se fonde sur aucun argument techniquement documenté et économiquement justifié si ce n’est le respect d’engagements de campagne....
Pour rappel, le gouvernement avait décidé de l’abrogation du décret présidentiel relatif à la surtaxe sur les appels internationaux entrants au Sénégal depuis le 5 Mai 2012. "Nous sommes heureux d’être arrivés à un accord entre l’Etat du Sénégal et les opérateurs de télécommunication. Cette décision a eu "des effets pervers sur l’économie du pays" avait déclaré Amadou Kâne.
S’exprimant lors d’un entretien accordé à l’APS et au quotidien Enquête, « le brillant » Dg de l’ARTP, Abou Lô, déclarait que la décision de l’actuel gouvernement de supprimer le décret relatif à la surtaxe sur les appels entrants, " était devenue une exigence, une nécessité et cette décision prise par le chef de l’Etat, Macky Sall, a permis de soulager les Sénégalais de l’extérieur. (…) L’injustice a été réparée en allégeant la charge des Sénégalais de l’extérieur".
Après avoir fait perdre au Trésor public près de 50 milliards, le gouvernement vient de se rendre donc compte de l’inopportunité, de l’inefficacité et de l'inefficience de sa décision à ABIDJAN et en tentant de se justifier sur la souveraineté des appels entrants en tenant une position paradoxale face aux opérateurs et à la CEDEAO.
Dans le même temps, la Cote d’Ivoire après le Ghana, la Guinée, le Congo Brazza et le Gabon, va instituer la surtaxe, a laissé entendre le ministre des Postes et des Télécoms « un moyen d’optimiser les ressources de l’Etat et de financer éventuellement des projets de développement ».
Depuis son avènement à la tête du pays, le Président de la République, à l’image de son prédécesseur, n’a cessé de prendre des mesures à incidence fiscale qui ne traduisent pas toujours une cohérence dans sa démarche, note Elimane POUYE , Inspecteur des Impôts dans « Amnistie fiscale en faveur de la presse, un autre jalon vers l’effondrement du système fiscal sénégalais ».
Et il soutenait : Initialement, la surtaxe sur les appels entrants devait permettre à l’Etat d’engranger des recettes parafiscales de l’ordre de 50 milliards de Francs Cfa par année. Ce cadeau fiscal bien généreux ne se fonde sur aucun argument techniquement documenté et économiquement justifié si ce n’est le respect d’engagements de campagne....
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