Le syndicat des travailleurs de la justice a tenu un point de presse ce matin au siège du Palais de Justice pour s’insurger contre la décision du Gouvernement qui consiste à retirer aux travailleurs de l’administration, la jouissance de certains avantages tels que les primes et heures supplémentaires.
Selon le syndicat, le gouvernement se serait convenu avec la banque mondiale d’arrêter la masse salariale pour l’année 2015 à 526 milliards pour lesquels 446 milliard ont été déjà utilisés, et qu’il resterait seulement une marge de 80 milliards, alors que la masse salariale mensuelle serait de 42 milliards. Ce dérapage budgétaire, accuse t-il, est la conséquence d’un accroissement fulgurant du fait des recrutements aux relents politiques, d’un abus de recours aux contrats spéciaux, des subventions aux structures parapubliques telles que les nombreuses agences etc…
« Quoi qu’il en soit, les travailleurs de la justice refuse de payer la facture. Si des mesures d’austérité budgétaire devraient être prises pour que le gouvernement puisse honorer les engagements auxquels il aurait souscrit auprès des bailleurs, les travailleurs de la Justice considèrent légitimement qu’elles auraient dû être appliquées à d’autres couches privilégiées de salariés de l’Etat » lit-on sur la note remise à la presse par le syndicat.
Les travailleurs de la justice ont lancé un appel à tous les syndicats et amicales de travailleurs de l’administration dans l’optique de constituer un front unique contre tout attentat aux droits acquis des serviteurs de la nation.
Ils ont aussi pris à partie les politiques salariales élaborées et impulsées par le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère chargé du budget. « Elles sont dépourvues de vision sociale pour les rémunérations des travailleurs de l’administration et mettent seulement en avant les directives de la Banque mondiale et du FMI. Ces deux ministères sont en réalité les maîtres d’œuvre de cette provocation. »
« Que personne ne s’y trompe, cette tentative de supprimer les heures supplémentaires est un véritable coup de bâton à la ruche qui peut même aboutir à une imminente grève générale dans la fonction publique et le gouvernement en serait l’unique responsable », menace aussi le syndicat. Qui réaffirme toute détermination à mener le combat jusqu’à ce que le gouvernement renonce à son ambition d’éliminer les heures supplémentaires et les autres maigres avantages des travailleurs de l’administration.
Selon le syndicat, le gouvernement se serait convenu avec la banque mondiale d’arrêter la masse salariale pour l’année 2015 à 526 milliards pour lesquels 446 milliard ont été déjà utilisés, et qu’il resterait seulement une marge de 80 milliards, alors que la masse salariale mensuelle serait de 42 milliards. Ce dérapage budgétaire, accuse t-il, est la conséquence d’un accroissement fulgurant du fait des recrutements aux relents politiques, d’un abus de recours aux contrats spéciaux, des subventions aux structures parapubliques telles que les nombreuses agences etc…
« Quoi qu’il en soit, les travailleurs de la justice refuse de payer la facture. Si des mesures d’austérité budgétaire devraient être prises pour que le gouvernement puisse honorer les engagements auxquels il aurait souscrit auprès des bailleurs, les travailleurs de la Justice considèrent légitimement qu’elles auraient dû être appliquées à d’autres couches privilégiées de salariés de l’Etat » lit-on sur la note remise à la presse par le syndicat.
Les travailleurs de la justice ont lancé un appel à tous les syndicats et amicales de travailleurs de l’administration dans l’optique de constituer un front unique contre tout attentat aux droits acquis des serviteurs de la nation.
Ils ont aussi pris à partie les politiques salariales élaborées et impulsées par le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère chargé du budget. « Elles sont dépourvues de vision sociale pour les rémunérations des travailleurs de l’administration et mettent seulement en avant les directives de la Banque mondiale et du FMI. Ces deux ministères sont en réalité les maîtres d’œuvre de cette provocation. »
« Que personne ne s’y trompe, cette tentative de supprimer les heures supplémentaires est un véritable coup de bâton à la ruche qui peut même aboutir à une imminente grève générale dans la fonction publique et le gouvernement en serait l’unique responsable », menace aussi le syndicat. Qui réaffirme toute détermination à mener le combat jusqu’à ce que le gouvernement renonce à son ambition d’éliminer les heures supplémentaires et les autres maigres avantages des travailleurs de l’administration.
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