Le journaliste envoyé en prison dans le cadre de la "boucherie" perpétrée par des hommes armés dans la forêt classée de Boffa-Bayotte, fait entendre sa voix. Du fond de sa cellule à la maison d’arrêt et correction de Ziguinchor, René Capain Bassène entame une grève de la faim ce lundi.
Condamné à la réclusion criminelle, le détenu montre sa désolation et brandit les raisons de sa décision de ne plus se nourrir. « La Justice dit avoir lancé un mandat d'arrêt contre César Atoute Badiate, principal accusé, alors que le gouvernement est en négociation directe avec lui, au même moment », s’est-il offusqué.
Pour étayer ses propos, il dit : « j'ai les preuves que des émissaires du gouvernement ont rencontré le chef rebelle en personne, à pas moins de 9 reprises, pour négocier, pendant qu'on prétend ne pas savoir où il est. »
Une hypothèse confirmée par la nième signature de l’accord de paix entre l’État et le MDFC organisé en présence du président de la République Bissau-Guinéenne.
Le journaliste malgré sa condamnation, continue de clamer tout haut : « je l'ai toujours dit, je ne suis en rien mêlé à cette affaire qui n'est rien d'autre qu'un complot politico-judiciaire contre ma personne », s’est-il confié à la presse régionale de Ziguinchor.
Pour rappel, le journaliste René Capain Bassène, le chef rebelle César Atoute Badiate et l’agent de La Poste Oumar Ampoï Bodian, présenté comme un membre du MFDC, ont été condamnés à la prison à perpétuité en juin dans le cadre du procès de l’affaire du massacre des coupeurs de bois, qui a eu lieu en janvier 2018, dans la forêt de Boffa Bayotte au sud du Sénégal.
Condamné à la réclusion criminelle, le détenu montre sa désolation et brandit les raisons de sa décision de ne plus se nourrir. « La Justice dit avoir lancé un mandat d'arrêt contre César Atoute Badiate, principal accusé, alors que le gouvernement est en négociation directe avec lui, au même moment », s’est-il offusqué.
Pour étayer ses propos, il dit : « j'ai les preuves que des émissaires du gouvernement ont rencontré le chef rebelle en personne, à pas moins de 9 reprises, pour négocier, pendant qu'on prétend ne pas savoir où il est. »
Une hypothèse confirmée par la nième signature de l’accord de paix entre l’État et le MDFC organisé en présence du président de la République Bissau-Guinéenne.
Le journaliste malgré sa condamnation, continue de clamer tout haut : « je l'ai toujours dit, je ne suis en rien mêlé à cette affaire qui n'est rien d'autre qu'un complot politico-judiciaire contre ma personne », s’est-il confié à la presse régionale de Ziguinchor.
Pour rappel, le journaliste René Capain Bassène, le chef rebelle César Atoute Badiate et l’agent de La Poste Oumar Ampoï Bodian, présenté comme un membre du MFDC, ont été condamnés à la prison à perpétuité en juin dans le cadre du procès de l’affaire du massacre des coupeurs de bois, qui a eu lieu en janvier 2018, dans la forêt de Boffa Bayotte au sud du Sénégal.
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