L'homme d'affaires gabonais, malien et sénégalais Seydou Kane, dans une interview est revenu sur les détails de son arrestation, sa gare à vue et son audition en France. Pour parler de cette affaire, Seydou Kane déclare : "Comme tout le monde le sait, je suis un homme d’affaires et il y a quelques années de cela, mon entreprise a servi de représentation à la société Marck, outre les transactions ordinaires de représentant et de partenaire, mon entreprise s’est également chargé des protocoles et des abattements douaniers, de l’entreposage, et de la livraison au client. Nous avons donc d’un commun accord arrêté mes honoraires comme représentant, auxquels sont venus s’ajouter tous les frais annexes. J’ai voulu avoir des disponibilités financières sur le long terme en France et pour disposer de devises j’ai donc demandé à être payé en euros par virement dans les comptes de mon entreprise qui sont en France. C’est le montant de ces virements qui à ce qu’il semble, poserait problème parce que jugé très élevé, il ne s’agit pas simplement des rétro-commissions comme pourraient le penser certains."
Interrogé sur le chargé d’affaires de l’Ambassade du Sénégal à Paris qui était venu le chercher avant son interpellation, Seydou Kane de dire : " Pour une raison toute simple, quelques jours auparavant, nous avions eu un crash, un accident, l’avion a fait une sortie de piste au moment du décollage et a terminé sa course hors des limites du terrain d’atterrissage, heureusement qu’il n’y a pas eu de victime même si l’appareil a subi des dommages importants. C’est donc suite à cet accident d’avion que j’ai décidé de me rendre à Paris pour faire des contrôles, parce qu’il faut dire que le choc était violent, et parce que l’appareil battait pavillon sénégalais que mes amis ont demandé au chargé d’affaires de l’Ambassade de venir me chercher à l’aéroport, n’oublions pas que je suis Ambassadeur itinérant pour le Sénégal.
Il n’y a donc pas une volonté nourrie de faire prévaloir une nationalité plutôt qu’une autre. Naturellement, je savais qu’une fois en France, il y a des possibilités que je sois interpellé puisque j’avais été cité dans cette affaire, ensuite, j’avais prévu cette possibilité, et j’étais parfaitement prêt à dire au juge les faits tels que je les connaissais pour éviter les commentaires annexes, mon épouse était la seule personne qui savait qu’en plus des contrôles médicaux, que je pourrais faire une déposition sur le dossier Marck. Les choses ont connu un tout autre développement, c’est d’ailleurs tant mieux comme ça, c’est fait."
Parlant de ses relations heurtées avec son avocat et le paiement de sa caution, Seydou Kane s'attaque à Robert Bourgi : " J’ai noté que mon avocat ne s’activait pas avec empressement pour aller à l’essentiel comme je le lui demandais. L’essentiel pour moi étant ma mise en liberté. Il a fait naître des lourdeurs et des pertes de temps inutiles dans une affaire aussi simple, chose étonnante, pour qui connaît l’entregent de Robert Bourgi qui, je dois le signaler, est mon avocat depuis quelque temps. Il ne faisait pas son travail, et c’est justement parce que je ne voulais pas que cette affaire connaisse une surmédiatisation, ce qui par contre semblait l’arranger, j’ai donc décidé de le congédier puis de prendre un autre avocat qui a conduit le dossier selon mes instructions et avec la plus grande diligence. Nous avons rapidement trouvé un accord avec le juge qui a fixé une caution. Vous savez l’adage populaire qui dit que le temps c’est de l’argent est une réalité pour les hommes d’affaires. Je ne supportais pas ces temps morts, alors que Robert Bourgi voulait je ne sais atteindre quel but, par sa faute, il y a eu beaucoup d’échos et de commentaires autour de cette affaire.
Le plus inadmissible c’est que je lui ai versé des indemnités spécialement consacrées à la défense de ce dossier en sus de ses honoraires habituels et il n’a rien foutu, absolument rien. J’ai même eu le vague sentiment qu’il cherchait à exploiter cette circonstance pour se frayer une voie vers monsieur Maixent Accrombessi et peut être même vers le Président de la République, attitude que je trouve déplorable de la part d’un avocat."
Avant de dire sur le paiement de sa caution que ce n'est pas l'Etat gabonais qui l'a payé. Pour corroborer ses dires, il déclare : " Encore une antienne, il doit y avoir du Robert Bourgi, là dessus, je sais que c’est lui qui a servi de source à vos collègues (confrères, ndlr), ce type de grossiers mensonges sont malheureusement souvent pris pour de la vérité, je vous invite à vous rendre à Orabank, vous pouvez consulter mon compte et vous verrez que le montant qui a servi au paiement de la caution a été en partie prélevée sur mon compte. Je ne disposais pas de la totalité de la somme et ma banque m’a accordé un découvert que je rembourserai évidement. Tout de même, de vous à moi, pourquoi, l’Etat payerait ma caution ? Comment peut-on se faire l’écho d’une chose aussi grotesque, je vous le répète, j’ai moi-même payé ma caution.
Je comprends que la nécessité de vendre peut faire dire n’importe quoi, mais il faut se garder du ridicule et dans le cas d’espèce, un avocat sait que tout est consigné sous procès-verbal, et on y mentionne l’origine de l’argent qui a servi à payer la caution.".
Pour sa libération sous caution, Seydou Kane révèle que "il se trouve que, mon entreprise, du moins mon témoignage constituait une avancée importante dans l’instruction du dossier, ma collaboration était donc importante pour permettre à l’instruction d’évoluer, il s’est agi de vérifier les justificatifs compatibles suivant mes déclarations, l’ensemble des documents ont été présentés au juge et il m’a libéré. Je dois simplement dire que la caution était la garantie que je collabore, en mettant à la disposition de la justice française les actes comptables, il est évident que j’avais besoin de plus de marge de manœuvre pour faire parvenir tous les justificatifs, la caution a servi à cela. Le juge a examiné les documents et m’a libéré. Ce qu’il faut comprendre dans cette affaire, c’est qu’ils font leur travail et c’est normal, il ne s’agit pas d’actes destinés à nuire à tel ou à un tel, il y a des soupçons, il faut les lever, j’avoue que c’est un peu dérangeant parce que ça opère sur mon agenda, mais que voulez-vous."
Interrogé sur le chargé d’affaires de l’Ambassade du Sénégal à Paris qui était venu le chercher avant son interpellation, Seydou Kane de dire : " Pour une raison toute simple, quelques jours auparavant, nous avions eu un crash, un accident, l’avion a fait une sortie de piste au moment du décollage et a terminé sa course hors des limites du terrain d’atterrissage, heureusement qu’il n’y a pas eu de victime même si l’appareil a subi des dommages importants. C’est donc suite à cet accident d’avion que j’ai décidé de me rendre à Paris pour faire des contrôles, parce qu’il faut dire que le choc était violent, et parce que l’appareil battait pavillon sénégalais que mes amis ont demandé au chargé d’affaires de l’Ambassade de venir me chercher à l’aéroport, n’oublions pas que je suis Ambassadeur itinérant pour le Sénégal.
Il n’y a donc pas une volonté nourrie de faire prévaloir une nationalité plutôt qu’une autre. Naturellement, je savais qu’une fois en France, il y a des possibilités que je sois interpellé puisque j’avais été cité dans cette affaire, ensuite, j’avais prévu cette possibilité, et j’étais parfaitement prêt à dire au juge les faits tels que je les connaissais pour éviter les commentaires annexes, mon épouse était la seule personne qui savait qu’en plus des contrôles médicaux, que je pourrais faire une déposition sur le dossier Marck. Les choses ont connu un tout autre développement, c’est d’ailleurs tant mieux comme ça, c’est fait."
Parlant de ses relations heurtées avec son avocat et le paiement de sa caution, Seydou Kane s'attaque à Robert Bourgi : " J’ai noté que mon avocat ne s’activait pas avec empressement pour aller à l’essentiel comme je le lui demandais. L’essentiel pour moi étant ma mise en liberté. Il a fait naître des lourdeurs et des pertes de temps inutiles dans une affaire aussi simple, chose étonnante, pour qui connaît l’entregent de Robert Bourgi qui, je dois le signaler, est mon avocat depuis quelque temps. Il ne faisait pas son travail, et c’est justement parce que je ne voulais pas que cette affaire connaisse une surmédiatisation, ce qui par contre semblait l’arranger, j’ai donc décidé de le congédier puis de prendre un autre avocat qui a conduit le dossier selon mes instructions et avec la plus grande diligence. Nous avons rapidement trouvé un accord avec le juge qui a fixé une caution. Vous savez l’adage populaire qui dit que le temps c’est de l’argent est une réalité pour les hommes d’affaires. Je ne supportais pas ces temps morts, alors que Robert Bourgi voulait je ne sais atteindre quel but, par sa faute, il y a eu beaucoup d’échos et de commentaires autour de cette affaire.
Le plus inadmissible c’est que je lui ai versé des indemnités spécialement consacrées à la défense de ce dossier en sus de ses honoraires habituels et il n’a rien foutu, absolument rien. J’ai même eu le vague sentiment qu’il cherchait à exploiter cette circonstance pour se frayer une voie vers monsieur Maixent Accrombessi et peut être même vers le Président de la République, attitude que je trouve déplorable de la part d’un avocat."
Avant de dire sur le paiement de sa caution que ce n'est pas l'Etat gabonais qui l'a payé. Pour corroborer ses dires, il déclare : " Encore une antienne, il doit y avoir du Robert Bourgi, là dessus, je sais que c’est lui qui a servi de source à vos collègues (confrères, ndlr), ce type de grossiers mensonges sont malheureusement souvent pris pour de la vérité, je vous invite à vous rendre à Orabank, vous pouvez consulter mon compte et vous verrez que le montant qui a servi au paiement de la caution a été en partie prélevée sur mon compte. Je ne disposais pas de la totalité de la somme et ma banque m’a accordé un découvert que je rembourserai évidement. Tout de même, de vous à moi, pourquoi, l’Etat payerait ma caution ? Comment peut-on se faire l’écho d’une chose aussi grotesque, je vous le répète, j’ai moi-même payé ma caution.
Je comprends que la nécessité de vendre peut faire dire n’importe quoi, mais il faut se garder du ridicule et dans le cas d’espèce, un avocat sait que tout est consigné sous procès-verbal, et on y mentionne l’origine de l’argent qui a servi à payer la caution.".
Pour sa libération sous caution, Seydou Kane révèle que "il se trouve que, mon entreprise, du moins mon témoignage constituait une avancée importante dans l’instruction du dossier, ma collaboration était donc importante pour permettre à l’instruction d’évoluer, il s’est agi de vérifier les justificatifs compatibles suivant mes déclarations, l’ensemble des documents ont été présentés au juge et il m’a libéré. Je dois simplement dire que la caution était la garantie que je collabore, en mettant à la disposition de la justice française les actes comptables, il est évident que j’avais besoin de plus de marge de manœuvre pour faire parvenir tous les justificatifs, la caution a servi à cela. Le juge a examiné les documents et m’a libéré. Ce qu’il faut comprendre dans cette affaire, c’est qu’ils font leur travail et c’est normal, il ne s’agit pas d’actes destinés à nuire à tel ou à un tel, il y a des soupçons, il faut les lever, j’avoue que c’est un peu dérangeant parce que ça opère sur mon agenda, mais que voulez-vous."
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