Ses pratiques d’escroquerie à grande échelle mises à nu Enquête exclusive sur le mode opératoire de Cheikh Gadiaga

DAKARACTU.COM - Cheikh Gadiaga, a été finalement découvert par les redoutés pandores de la Section Recherches suite à un soit transmis du Procureur de la République. En tout cas, dans sa chute qui est proche ou lointaine, il a déjà emporté sa douce moitié, répondant au patronyme d’Anna. Car il nous revient que cette dernière « est sa complice en tout ». Et dire qu’ils ont convolé en justes noces, il n’y a juste que quelques mois de cela.
Nous avons cependant appris que sa grande préoccupation était la chasse aux avantages matériels et financiers.
Ses techniques d'approches sont multiples. Que ce soit au Palais, dans les ministères et les entreprises, entre autres milieux de décisions qu’il squatte à longueur de journée, Cheikh Gadiaga se faisait souvent passer pour un « Mbacké Mbacké ». Il passe le plus clair de son temps à emballer ses proies par des flatteries plus ou moins fines aux fins d’arriver à ses buts. Il rôdait comme une abeille autour de l'ancien régime, mais a fini de migrer vers l’Establishment actuel.
Il nous revient, en outre, qu’il a un carnet d’adresses en or et faisait des pieds et des mains pour avoir les contacts, notamment téléphoniques des personnalités politiques, religieuses, entre autres cibles, quitte à y mettre le prix.
L’homme sait bien calculer ses coups et tient à son apparence, car souvent bien sapé à l’image d’un religieux, Cheikh Gadiaga surnommé Cheikh Mbacké, a le débit lent tel un « Mbacké Mbacké ». Qui plus est, adepte de bonne chair, il s’activait pour être chanté par certains choristes laudateurs moyennant espèces sonnantes aux fins de mieux crédibiliser sa solvabilité. Ce faisant, les portes lui étaient largement ouvertes pour mieux déplumer ses proies. Autre atout qu’il n’a pas négligé, des proches nous soufflent qu’il faisait toujours l’impossible pour se faire immortaliser avec les plus hautes autorités qu’il côtoyait lors des séminaires, entre autres rencontres regroupant constamment les « VIP ». Ces photos, il les mettait soit en évidence dans un album, soit dans l’un de ses téléphones dernier cri, afin de les exhiber comme des trophées devant ses proies. Une manière subtile de faire mordre à l’hameçon ses dernières souvent assez liquides.
Prêt à tout pour se remplir les poches, cet aigrefin se faisait présenter par ses complices tantôt comme un religieux, tantôt comme un « homme d’affaire toujours entre deux avions », et n’hésitait pas à mettre sa femme à contribution.
D’ailleurs, son épouse est passée à la trappe, mais, vrai ou faux, nous avons appris qu’un influent industriel s’active pour les tirer d’affaire.
Affaire à suivre…