Le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma a limogé son vice-président Samuel Sam-Sumana, mettant fin à une crise au sommet de l'Etat ouverte par l'exclusion du parti au pouvoir de M. Sam-Sumana, qui avait demandé l'asile aux Etats-Unis, se disant en danger.
Dans un communiqué lu à la radio dans la nuit de mardi à mercredi, M. Koroma annonce "relever Samuel Sam-Sumana de ses fonctions de vice-président, avec effet immédiat", précisant être en discussion avec son parti pour lui désigner "rapidement" un successeur.
Le chef de l'Etat motive cette décision par l'exclusion du vice-président le 6 mars du Congrès de tout le peuple (APC, au pouvoir) et le fait qu'il avait demandé le 14 mars "l'asile auprès d'une ambassade étrangère, manifestant ainsi sa volonté d'abandonner ses fonctions".
Ce dénouement a été précédé mardi de l'arrivée à Freetown, la capitale, d'une très importante délégation de l'APC en provenance de la province de Kono, dans l'est du pays, limitrophe de la Guinée, dont M. Sam-Sumana est originaire.
Le chef du parti dans cette région, Francis Bondo, a réclamé mardi dans un discours au siège de l'APC à Freetown "la démission immédiate" du vice-président.
M. Sam-Sumana était réapparu lundi soir à sa résidence, assurant ne "pas se sentir menacé", après s'être mis en lieu sûr, avait-on appris samedi dans son entourage, en attendant une réponse de l'ambassade américaine à sa demande d'asile.
Ce coup de théâtre faisait suite au déploiement de militaires autour de sa résidence, où ils avaient saisi des documents, et désarmé ses gardes. Les autorités sierra-léonaises avaient cependant affirmé garantir sa sécurité.
Selon des commentaires publiés dans les médias et sur les réseaux sociaux sierra-léonais, M. Sam-Sumana se serait alarmé du remplacement la semaine dernière de ses gardes attitrés par un nouveau dispositif de sécurité.
Il a été exclu le 6 mars du parti au pouvoir après une enquête interne lancée en novembre pour "mensonges" sur ses diplômes et sa religion, et agressions sur des membres de l'APC dans sa région, des accusations qu'il a récusées.
Cette exclusion avait été prononcée lors d'une réunion à laquelle il n'a pu assister, s'étant placé lui-même en quarantaine en raison de la mort d'un de ses gardes, décédé d'Ebola.
Agence France-Presse
Dans un communiqué lu à la radio dans la nuit de mardi à mercredi, M. Koroma annonce "relever Samuel Sam-Sumana de ses fonctions de vice-président, avec effet immédiat", précisant être en discussion avec son parti pour lui désigner "rapidement" un successeur.
Le chef de l'Etat motive cette décision par l'exclusion du vice-président le 6 mars du Congrès de tout le peuple (APC, au pouvoir) et le fait qu'il avait demandé le 14 mars "l'asile auprès d'une ambassade étrangère, manifestant ainsi sa volonté d'abandonner ses fonctions".
Ce dénouement a été précédé mardi de l'arrivée à Freetown, la capitale, d'une très importante délégation de l'APC en provenance de la province de Kono, dans l'est du pays, limitrophe de la Guinée, dont M. Sam-Sumana est originaire.
Le chef du parti dans cette région, Francis Bondo, a réclamé mardi dans un discours au siège de l'APC à Freetown "la démission immédiate" du vice-président.
M. Sam-Sumana était réapparu lundi soir à sa résidence, assurant ne "pas se sentir menacé", après s'être mis en lieu sûr, avait-on appris samedi dans son entourage, en attendant une réponse de l'ambassade américaine à sa demande d'asile.
Ce coup de théâtre faisait suite au déploiement de militaires autour de sa résidence, où ils avaient saisi des documents, et désarmé ses gardes. Les autorités sierra-léonaises avaient cependant affirmé garantir sa sécurité.
Selon des commentaires publiés dans les médias et sur les réseaux sociaux sierra-léonais, M. Sam-Sumana se serait alarmé du remplacement la semaine dernière de ses gardes attitrés par un nouveau dispositif de sécurité.
Il a été exclu le 6 mars du parti au pouvoir après une enquête interne lancée en novembre pour "mensonges" sur ses diplômes et sa religion, et agressions sur des membres de l'APC dans sa région, des accusations qu'il a récusées.
Cette exclusion avait été prononcée lors d'une réunion à laquelle il n'a pu assister, s'étant placé lui-même en quarantaine en raison de la mort d'un de ses gardes, décédé d'Ebola.
Agence France-Presse
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