Mais diantre ! Que se passe-t-il avec le Mouvement des forces vives de la Nation ? Le M23, on le connaissait déterminé quand les questions cruciales de l'heure agitent la vie de la Nation. L'on se souvient qu'il avait fait bloc dans sa croisade contre le mandat de trop (le troisième en fait) de Wade après l'épique bataille de la Place Soweto qui l'a porté sur les fonts baptismaux. Depuis l'eau a coulé sous les ponts et le mouvement peine à harmoniser ses positions sur un débat aussi crucial que voter « Oui » ou « Non » les réformes constitutionnelles au référendum du 20 mars 2016. En effet, le « Populaire » évoque la réunion du bureau du M23 tenue le 10 mars et au cours de laquelle le mouvement des forces vives de la Nation affiche toutes ses dissensions internes.
Une rencontre qui a laissé suinter tout l'inconfort des membres du bureau de n'être pas écoutés par le pouvoir et son chef, de ne pouvoir peser sur le cours des choses et ensuite de ne même pas pouvoir amener le mouvement des forces vives de la Nation à une position harmonisée. Selon nos capteurs qui citent un document qui a été produit lors de cette rencontre, les membres du bureau du M23 commencent par rappeler que « depuis juin 2014, des réflexions sont menées et des initiatives prises pour que des concertations inclusives permettent une révision constitutionnelle consensuelle et consolidante ». Dans ce cadre « des correspondances ont été adressées au Président Macky Sall, aux partis et regroupements politiques ainsi qu’aux organisations de la société civile qui ont permis des rencontres avec la Ld, la Cds, le Fpdr, le Sep de Benno bokk yaakaar, des partis non affiliés et quelques organisations de la société civile comme « Y en a marre ».
Ce processus-là « arrivait à terme », renseigne le bureau du M23 « lorsque le Président Macky Sall a prononcé son discours du 17 février annonçant la date du référendum au 20 mars ». Par suite, rappellent les capteurs du journal qui disent avoir parcouru le document en question, « une déclaration a été publiée dans laquelle le Bureau, après avoir regretté la décision du Président de ne pas réduire le mandat en cours, a demandé le report du référendum ». Une "demande de report (qui) a été portée à l’attention du Président à travers une lettre (25 février) et une audience (le 7 mars) en collaboration avec des organisations de la société civile (Ong 3D, Congad, Ane…) ». Mais, renseignent ses interlocuteurs du Pop, les actes posés par le président et son gouvernement ont suffi comme réponse de rejet à la demande de report formulée par le M23.
Deux jours après la lettre du 25 février 2016 envoyée à Macky Sall, le Comité de Coordination qui s'est réuni le 27 février, a « débouché sur un consensus sur la pertinence d’un report, conforme à l’intérêt de la Nation (…) des partisans du vote en faveur du 'Non' et en faveur du 'Oui' ont expressément demandé au M23 de s’en tenir à la demande de report ». Mieux, « au terme de la réunion, il a été retenu que seule une assemblée générale pouvait engager le M23 sur une question aussi importante ». Seulement il n'y aura pas d'assemblée générale. « Considérant que de nombreuses organisations ont, depuis, appelé, les unes à voter 'Oui' et les autres à voter 'Non', le bureau a estimé qu’il n’était pas opportun de convoquer une assemblée générale extraordinaire, un consensus étant impossible dans ce contexte », : « En conséquence, il a été retenu de laisser les organisations et les personnalités membres du M23 exprimer librement leur choix relativement au scrutin référendaire du 20 mars ». Une décision salutaire ? Certainement, car une Ag risquait de déboucher sur l’implosion du M23.
Une rencontre qui a laissé suinter tout l'inconfort des membres du bureau de n'être pas écoutés par le pouvoir et son chef, de ne pouvoir peser sur le cours des choses et ensuite de ne même pas pouvoir amener le mouvement des forces vives de la Nation à une position harmonisée. Selon nos capteurs qui citent un document qui a été produit lors de cette rencontre, les membres du bureau du M23 commencent par rappeler que « depuis juin 2014, des réflexions sont menées et des initiatives prises pour que des concertations inclusives permettent une révision constitutionnelle consensuelle et consolidante ». Dans ce cadre « des correspondances ont été adressées au Président Macky Sall, aux partis et regroupements politiques ainsi qu’aux organisations de la société civile qui ont permis des rencontres avec la Ld, la Cds, le Fpdr, le Sep de Benno bokk yaakaar, des partis non affiliés et quelques organisations de la société civile comme « Y en a marre ».
Ce processus-là « arrivait à terme », renseigne le bureau du M23 « lorsque le Président Macky Sall a prononcé son discours du 17 février annonçant la date du référendum au 20 mars ». Par suite, rappellent les capteurs du journal qui disent avoir parcouru le document en question, « une déclaration a été publiée dans laquelle le Bureau, après avoir regretté la décision du Président de ne pas réduire le mandat en cours, a demandé le report du référendum ». Une "demande de report (qui) a été portée à l’attention du Président à travers une lettre (25 février) et une audience (le 7 mars) en collaboration avec des organisations de la société civile (Ong 3D, Congad, Ane…) ». Mais, renseignent ses interlocuteurs du Pop, les actes posés par le président et son gouvernement ont suffi comme réponse de rejet à la demande de report formulée par le M23.
Deux jours après la lettre du 25 février 2016 envoyée à Macky Sall, le Comité de Coordination qui s'est réuni le 27 février, a « débouché sur un consensus sur la pertinence d’un report, conforme à l’intérêt de la Nation (…) des partisans du vote en faveur du 'Non' et en faveur du 'Oui' ont expressément demandé au M23 de s’en tenir à la demande de report ». Mieux, « au terme de la réunion, il a été retenu que seule une assemblée générale pouvait engager le M23 sur une question aussi importante ». Seulement il n'y aura pas d'assemblée générale. « Considérant que de nombreuses organisations ont, depuis, appelé, les unes à voter 'Oui' et les autres à voter 'Non', le bureau a estimé qu’il n’était pas opportun de convoquer une assemblée générale extraordinaire, un consensus étant impossible dans ce contexte », : « En conséquence, il a été retenu de laisser les organisations et les personnalités membres du M23 exprimer librement leur choix relativement au scrutin référendaire du 20 mars ». Une décision salutaire ? Certainement, car une Ag risquait de déboucher sur l’implosion du M23.