Dans sa Déclaration en date du 16 Mars 2016, le Mouvement Initiative Citoyenne pour le Changement au Sénégal (MICCS) avait appelé les concitoyens de la région de Sédhiou à voter NON au Référendum du 20 Mars 2016, à l’instar d’autres composantes de la société civile et des partis et mouvements politiques de la dite région.
Des résultats enregistrés dans la région où deux départements sur trois ont majoritairement dit Non à la révision de la Constitution proposée par le Président Macky Sall, il ressort que cet appel a été entendu, compris et suivi d’effet
Le MICCS tient ici à s’en féliciter. Il félicite aussi vivement tous ceux qui ont directement et indirectement pris part à cet important succès qui fait la fierté de tous les ressortissants de Sédhiou qui n’ont pour souci que le seul devenir du Sénégal, en général, et plus spécialement de la région et des populations qui y vivent.
Maintenant que le brouhaha qui a accompagné l’organisation du scrutin s’estompe progressivement et que la communauté nationale et internationale a pris acte du fait qu’au niveau national le Président Macky Sall a réussi à faire approuver la révision de la Constitution, il est important de tirer les bonnes leçons de ce scrutin.
Pour ce faire, le MICCS considère qu’il est nécessaire de revenir sur les considérations qui sous-tendent sa prise de position en faveur du Non et de définir la conduite à tenir durant le processus d’application des points de la révision de la Constitution.
Considérations qui sous-tendent l’appel de MICCS pour le Non:
MICCS a appelé les concitoyens de la région à voter NON du fait :
1) de sa grosse déception de la gouvernance instaurée par le régime à l’avènement duquel il a largement contribué avec ses moyens propres en adhérant sans réserve, aucune, aux engagements pris en son temps pour : une gouvernance sobre et vertueuse, une reddition des comptes sans parti pris, l’exécution d’un mandat ramené à cinq ans, une gestion basée sur une démarche patriotique et non partisane, l’équilibre des pouvoirs, et la mise à contribution de tous dans l’effort de développement économique et social;
2) du mépris que traduit, par la suite, l’attitude du régime face aux attentes inscrites dans le mémorandum, cadre de référence de notre Mouvement en ce qui concerne la gestion attendue du processus de paix en Casamance, la réalisation des infrastructures de désenclavement et des infrastructures économiques, sociales, sportives et culturelles de base ;
3) du peu de considération affichée par le Président au projet de réformes déposé par la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI) avec le choix sélectif de points qui vident de leur substance les orientations stratégiques relatives à la révision de la Constitution issues des Assises Nationales et portant notamment sur la consolidation et la stabilisation de notre Charte Fondamentale;
4) de l’incompréhension face au refus du Président Macky Sall d’accepter, simplement le report de la date du référendum, à la demande de la société civile pour permettre aux différents segments de la communauté nationale de formuler ses suggestions ;
5) de l’inopportunité d’organiser un tel scrutin par voie référendaire qui allait entraîner des dépenses plus utiles ailleurs et qui a effectivement conduit à ,une vaste débauche de ressources ; ce, dans un contexte fortement marqué par une crise sociale, conséquence du fait que le régime en place peine à respecter ses engagements vis à vis des enseignants, des travailleurs de la Santé, des travailleurs des Collectivités locales, etc.
En somme, en prenant la posture du front du NON, le MICCS a tenu à montrer sa citoyenneté agissante et son attachement résolu à l’instauration d’une bonne gouvernance et d’une gestion basée sur le patriotisme.
Conduite à tenir durant le processus d’application des points de la révision.
Le MICCS tient d’abord à saisir ce moment de l’après référendum pour remercier les populations de la région de Sédhiou pour la détermination dont elles ont fait montre à s’exprimer de façon consciente et claire sur la perception qu’elles ont eu de l’organisation du scrutin et de ce qu’elles pouvaient en attendre.
En votant pour le NON, elles ont tenu à transmettre au Président, inspirateur du Référendum, un message précis demandant, désormais, que :
- le régime actuellement en place prenne en considération leurs préoccupations dans le cadre des orientations majeures qui déterminent le futur institutionnel, économique, social, culturel et sportif de la région et du pays ;
- l’ostracisme révoltant qui frise le mépris et le manque de considération criard dont elles font l’objet, s’arrête pour laisser place à l’équité dans la répartition des actions entre les régions et des responsabilités dans la construction nationale ;
- la région bénéficie d’un véritable programme de développement bâti sur les énormes potentialités et opportunités, propre à la sortir de son triste et grave enclavement mais aussi apte à favoriser la création de richesses pour un plein emploi en faveur des franges actives de la population ;
En ce qui le concerne spécialement, le MICCS qui revendique toute sa place au sein de la communauté des acteurs représentant ces populations, tient à confirmer qu’il veillera toujours à prendre toute initiative susceptible de contribuer à la réalisation de tels objectifs, conformément à sa charte.
Il confirme aussi toute sa disponibilité à rencontrer, en compagnie des autres acteurs, les Hautes Autorités du pays pour partager avec elles sa lecture des solutions aux problèmes institutionnels, techniques et sociaux de la région de Sédhiou.
Vive la région de Sédhiou à l’intérieur d’un Sénégal développé et prospère pour le bénéfice de toutes les composantes de la Nation.
Mercredi 29 Mars 2016
Mouvement Initiative Citoyenne pour le Changement au Sénégal (MICCS)
Des résultats enregistrés dans la région où deux départements sur trois ont majoritairement dit Non à la révision de la Constitution proposée par le Président Macky Sall, il ressort que cet appel a été entendu, compris et suivi d’effet
Le MICCS tient ici à s’en féliciter. Il félicite aussi vivement tous ceux qui ont directement et indirectement pris part à cet important succès qui fait la fierté de tous les ressortissants de Sédhiou qui n’ont pour souci que le seul devenir du Sénégal, en général, et plus spécialement de la région et des populations qui y vivent.
Maintenant que le brouhaha qui a accompagné l’organisation du scrutin s’estompe progressivement et que la communauté nationale et internationale a pris acte du fait qu’au niveau national le Président Macky Sall a réussi à faire approuver la révision de la Constitution, il est important de tirer les bonnes leçons de ce scrutin.
Pour ce faire, le MICCS considère qu’il est nécessaire de revenir sur les considérations qui sous-tendent sa prise de position en faveur du Non et de définir la conduite à tenir durant le processus d’application des points de la révision de la Constitution.
Considérations qui sous-tendent l’appel de MICCS pour le Non:
MICCS a appelé les concitoyens de la région à voter NON du fait :
1) de sa grosse déception de la gouvernance instaurée par le régime à l’avènement duquel il a largement contribué avec ses moyens propres en adhérant sans réserve, aucune, aux engagements pris en son temps pour : une gouvernance sobre et vertueuse, une reddition des comptes sans parti pris, l’exécution d’un mandat ramené à cinq ans, une gestion basée sur une démarche patriotique et non partisane, l’équilibre des pouvoirs, et la mise à contribution de tous dans l’effort de développement économique et social;
2) du mépris que traduit, par la suite, l’attitude du régime face aux attentes inscrites dans le mémorandum, cadre de référence de notre Mouvement en ce qui concerne la gestion attendue du processus de paix en Casamance, la réalisation des infrastructures de désenclavement et des infrastructures économiques, sociales, sportives et culturelles de base ;
3) du peu de considération affichée par le Président au projet de réformes déposé par la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI) avec le choix sélectif de points qui vident de leur substance les orientations stratégiques relatives à la révision de la Constitution issues des Assises Nationales et portant notamment sur la consolidation et la stabilisation de notre Charte Fondamentale;
4) de l’incompréhension face au refus du Président Macky Sall d’accepter, simplement le report de la date du référendum, à la demande de la société civile pour permettre aux différents segments de la communauté nationale de formuler ses suggestions ;
5) de l’inopportunité d’organiser un tel scrutin par voie référendaire qui allait entraîner des dépenses plus utiles ailleurs et qui a effectivement conduit à ,une vaste débauche de ressources ; ce, dans un contexte fortement marqué par une crise sociale, conséquence du fait que le régime en place peine à respecter ses engagements vis à vis des enseignants, des travailleurs de la Santé, des travailleurs des Collectivités locales, etc.
En somme, en prenant la posture du front du NON, le MICCS a tenu à montrer sa citoyenneté agissante et son attachement résolu à l’instauration d’une bonne gouvernance et d’une gestion basée sur le patriotisme.
Conduite à tenir durant le processus d’application des points de la révision.
Le MICCS tient d’abord à saisir ce moment de l’après référendum pour remercier les populations de la région de Sédhiou pour la détermination dont elles ont fait montre à s’exprimer de façon consciente et claire sur la perception qu’elles ont eu de l’organisation du scrutin et de ce qu’elles pouvaient en attendre.
En votant pour le NON, elles ont tenu à transmettre au Président, inspirateur du Référendum, un message précis demandant, désormais, que :
- le régime actuellement en place prenne en considération leurs préoccupations dans le cadre des orientations majeures qui déterminent le futur institutionnel, économique, social, culturel et sportif de la région et du pays ;
- l’ostracisme révoltant qui frise le mépris et le manque de considération criard dont elles font l’objet, s’arrête pour laisser place à l’équité dans la répartition des actions entre les régions et des responsabilités dans la construction nationale ;
- la région bénéficie d’un véritable programme de développement bâti sur les énormes potentialités et opportunités, propre à la sortir de son triste et grave enclavement mais aussi apte à favoriser la création de richesses pour un plein emploi en faveur des franges actives de la population ;
En ce qui le concerne spécialement, le MICCS qui revendique toute sa place au sein de la communauté des acteurs représentant ces populations, tient à confirmer qu’il veillera toujours à prendre toute initiative susceptible de contribuer à la réalisation de tels objectifs, conformément à sa charte.
Il confirme aussi toute sa disponibilité à rencontrer, en compagnie des autres acteurs, les Hautes Autorités du pays pour partager avec elles sa lecture des solutions aux problèmes institutionnels, techniques et sociaux de la région de Sédhiou.
Vive la région de Sédhiou à l’intérieur d’un Sénégal développé et prospère pour le bénéfice de toutes les composantes de la Nation.
Mercredi 29 Mars 2016
Mouvement Initiative Citoyenne pour le Changement au Sénégal (MICCS)