« Le discours dans la forme parait long puisqu'il a dépassé les 20 minutes, alors que traditionnellement tout pouvait rester dans les 15 minutes. Il ne s’agissait pas de faire un bilan. Les sénégalais voulaient cependant un éclairage sur le calendrier électoral. A ce niveau, il reste une nébuleuse puisqu’il nous renvoie à l’avis qu’il doit prendre au niveau du Président de l’Assemblée nationale et au niveau du Conseil constitutionnel. Cet avis, il devait le prendre avant son discours pour éclairer la lanterne des sénégalais sur le calendrier précis concernant les futures élections, notamment celle présidentielle. Le peuple n’est pas encore édifié. Il a passé sous silence aussi la demande sociale en matière de cherté de la vie. Les sénégalais l’attendaient sur le prix des denrées de première nécessité, celui du carburant aussi. Concernant l’éducation et l’enseignement supérieur, nous ne sommes pas à l’abri de grève et le Président devra se prononcer sur les aspects sociaux des enseignants, et tout ce qui pourrait améliorer la qualité des enseignements. Pour la jeunesse et l’emploi des jeunes, c’est un problème difficile que le Président a passé sous silence. »
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