Après les concertations sur la réforme de la justice qui avait réuni près de 400 personnes durant une semaine au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD). Lors de la présentation dudit rapport au président Bassirou Diomaye Faye une polémique est soulevée suite à sa position ambiguë par rapport à la présence du président de la République au Conseil Supérieur de la Magistrature.
Invité de l’émission NAN CI WAX de Dakaractu, le Docteur en Droit et consultant international Alissoutin Rosnert Ludovic rappelle d’emblée que c’était une promesse de campagne électorale et invite à faire la différence entre les conclusions du rapport et la décision du chef de l'État. Pour le spécialiste en droit, il est tôt de tirer sur le président qui semble se dédire mais estime qu’il faut attendre d’abord les raisons d’une telle décision de rester au Conseil Supérieur de la Magistrature.
La présence ou non du président au Conseil Supérieur de la Magistrature est peu significative selon Monsieur Ludovic. « Si les juges sont indignes, ça ne change rien à sa présence ou pas », soutien-t-il.
Cependant, l’autre désaccord concerne toujours le Conseil Supérieur de la Magistrature à savoir la présence de personnalités extérieures de la magistrature. En, effet, le juriste trouve défend l’ouverture du Conseil Supérieur de la Magistrature à des personnes de la société civile. Il estime que cette initiative va contribuer à enrichir les débats.
En outre, le docteur en Droit Rosnert Ludovic trouve impertinent la transformation du Conseil Constitutionnel en une Cour Constitutionnelle. « Cette transformation ne veut rien dire, l’essentiel c’est l’éthique et la déontologie qui doivent guider nos actes que ce soit un Conseil ou une Cour peu importe », conclut-il.
Invité de l’émission NAN CI WAX de Dakaractu, le Docteur en Droit et consultant international Alissoutin Rosnert Ludovic rappelle d’emblée que c’était une promesse de campagne électorale et invite à faire la différence entre les conclusions du rapport et la décision du chef de l'État. Pour le spécialiste en droit, il est tôt de tirer sur le président qui semble se dédire mais estime qu’il faut attendre d’abord les raisons d’une telle décision de rester au Conseil Supérieur de la Magistrature.
La présence ou non du président au Conseil Supérieur de la Magistrature est peu significative selon Monsieur Ludovic. « Si les juges sont indignes, ça ne change rien à sa présence ou pas », soutien-t-il.
Cependant, l’autre désaccord concerne toujours le Conseil Supérieur de la Magistrature à savoir la présence de personnalités extérieures de la magistrature. En, effet, le juriste trouve défend l’ouverture du Conseil Supérieur de la Magistrature à des personnes de la société civile. Il estime que cette initiative va contribuer à enrichir les débats.
En outre, le docteur en Droit Rosnert Ludovic trouve impertinent la transformation du Conseil Constitutionnel en une Cour Constitutionnelle. « Cette transformation ne veut rien dire, l’essentiel c’est l’éthique et la déontologie qui doivent guider nos actes que ce soit un Conseil ou une Cour peu importe », conclut-il.
Autres articles
-
Kaolack/rédaction nouvelle stratégie nationale de bonne gouvernance : «Nous allons impliquer l’ensemble des Khalifes généraux…» (Dr Alassane Gueye)
-
Kaolack : Plus d’une trentaine d’agents de Promogem licenciés réclame leurs 5 mois de salaires estimés à plus de 18 millions FCFA
-
Exclusion de la liste des médias officiels : « Toutes les procédures légales avaient été scrupuleusement respectées! » (Maïmouna Ndour Faye)
-
Produits alimentaires : Les légumes et poissons frais tirent les prix vers le haut (ANSD)
-
Communication et Transports : Des secteurs en repli