Nous en convenons tous. L’œuvre de construction nationale nous oblige à mutualiser nos forces et à conjuguer nos efforts. D’où la pertinence de notre coalition, mise sur pied il y a cinq ans.
Plus qu’une coalition électorale, Benno Bokk Yaakaar est en effet une vision partagée : celle du redressement du pays rendu nécessaire par douze années de gestion désastreuse.
Les défis à relever avait pour nom cherté de la vie (inflation sur les prix des denrées alimentaires), déséquilibre des agrégats économiques, faiblesse du taux de croissance (1,27 en 2011 avec une moyenne de 3,25) alors que le taux démographique était de 2,5, endettement incontrôlé et contre-productif avec un service de la dette à la hauteur des recettes fiscales, méfiance de la communauté internationale, démobilisation de l'administration publique, grèves cycliques dans les secteurs de l'éducation, de la santé et de l'enseignement supérieur, recrutement clienteliste dans la fonction publique sans oublier le déficit d'énergie...le mal était profond.
Nous avons réussi à apporter des solutions durables à l'essentiel des difficultés soulevées supra avec un succès éclatant du PSE avec une nette réduction des disparités territoriales et des inégalités territoriales à la faveur des programmes PUDC, PROMOVILLE, PUMA, PPDC, PPC PNDL, BSF, CMU.
Mais si nous avons enregistré beaucoup d’acquis avec la coalition tant au niveau politiquement ique que gouvernemental, force est de reconnaître que notre coalition a montré par moments, heureusement que ce n'est que par moments, des limites et qu’il lui reste aussi des défis à relever.
Naturellement, le premier de ces acquis réside dans la prise de conscience de la nécessité d’agir ensemble pour faire bouger les choses.
Cela s’est traduit - et c’est notre deuxième acquis - par un partage des responsabilités permettant à chacun de nous de se sentir concerné et de jouer sa partition dans cette œuvre commune que nous avons engagée depuis bientôt 5 ans.
Le troisième acquis repose sur la sincérité et la solidarité de notre alliance. « Quand je fais mon introspection, j’ai peur ; mais quand je me compare, je me rassure », avait dit un jour Nicolas SARKOZY.
Nous pouvons dire la même chose à propos de notre coalition. Car, même si tout n’est pas parfait, nous pouvons cependant être fiers de la poursuite de notre Alliance malgré la survenue de certaines échéances qui pouvaient hypothéquer sa survie.
En effet, aussi bien les élections locales de Juin 2014, le Référendum du 20 mars 2016 et les élections au Haut Conseil des Collectivités territoriales pouvaient chacune mettre en péril notre Alliance si elle n’était pas basée sur un socle très solide. A savoir, notre commune volonté de travailler ensemble pour l’émergence de notre pays.
A titre comparatif, la coalition FAL 2000 avait connu ses premières fissures dès son troisième mois d’existence avec le départ du PIT, avant de voler en éclat au bout de ses onze premiers mois avec la sortie de l’Afp et ses alliés du 1er tour de la Présidentielle 2000.
Toutefois, ces acquis sur lesquels repose notre coalition ne doivent pas nous faire perdre de vue ses faiblesses. Elles sont principalement au nombre de deux. La première a trait à l’absence de structuration à la base. Ce qui donne de Benno Bokk Yaakaar l’image d’une coalition de leaders plutôt qu’une alliance populaire comme elle l’est réellement.
Il nous faut donc vite pallier cette insuffisance en faisant en sorte que notre coalition soit le reflet à la base de l’entente et la cohésion de nos leaders respectifs. La deuxième faiblesse découle naturellement de la première car il s’agit de l’absence d’animation à la base.
Bien évidemment, ces faiblesses sont autant de défis qu’il nous faut relever à côté de celui qui me parait le plus essentiel. Il s’agit de la nécessité absolue de travailler en parfaite intelligence afin que notre Alliance ne soit pas seulement perçue comme une coalition électorale, mais aussi et surtout comme une coalition gouvernementale. C’est ça d’ailleurs la vocation de Benno Bokk Yaakaar et sa seule raison d’être.
Monsieur Abdoulaye VILANE
Secrétaire National à la Communication du Parti Socialiste et Maire de Kaffrine
Communication faite à la tribune de l'Universite Républicaine de la COJER/APR YAKAAR .
À Saly ce dimanche 04/12/2016
Plus qu’une coalition électorale, Benno Bokk Yaakaar est en effet une vision partagée : celle du redressement du pays rendu nécessaire par douze années de gestion désastreuse.
Les défis à relever avait pour nom cherté de la vie (inflation sur les prix des denrées alimentaires), déséquilibre des agrégats économiques, faiblesse du taux de croissance (1,27 en 2011 avec une moyenne de 3,25) alors que le taux démographique était de 2,5, endettement incontrôlé et contre-productif avec un service de la dette à la hauteur des recettes fiscales, méfiance de la communauté internationale, démobilisation de l'administration publique, grèves cycliques dans les secteurs de l'éducation, de la santé et de l'enseignement supérieur, recrutement clienteliste dans la fonction publique sans oublier le déficit d'énergie...le mal était profond.
Nous avons réussi à apporter des solutions durables à l'essentiel des difficultés soulevées supra avec un succès éclatant du PSE avec une nette réduction des disparités territoriales et des inégalités territoriales à la faveur des programmes PUDC, PROMOVILLE, PUMA, PPDC, PPC PNDL, BSF, CMU.
Mais si nous avons enregistré beaucoup d’acquis avec la coalition tant au niveau politiquement ique que gouvernemental, force est de reconnaître que notre coalition a montré par moments, heureusement que ce n'est que par moments, des limites et qu’il lui reste aussi des défis à relever.
Naturellement, le premier de ces acquis réside dans la prise de conscience de la nécessité d’agir ensemble pour faire bouger les choses.
Cela s’est traduit - et c’est notre deuxième acquis - par un partage des responsabilités permettant à chacun de nous de se sentir concerné et de jouer sa partition dans cette œuvre commune que nous avons engagée depuis bientôt 5 ans.
Le troisième acquis repose sur la sincérité et la solidarité de notre alliance. « Quand je fais mon introspection, j’ai peur ; mais quand je me compare, je me rassure », avait dit un jour Nicolas SARKOZY.
Nous pouvons dire la même chose à propos de notre coalition. Car, même si tout n’est pas parfait, nous pouvons cependant être fiers de la poursuite de notre Alliance malgré la survenue de certaines échéances qui pouvaient hypothéquer sa survie.
En effet, aussi bien les élections locales de Juin 2014, le Référendum du 20 mars 2016 et les élections au Haut Conseil des Collectivités territoriales pouvaient chacune mettre en péril notre Alliance si elle n’était pas basée sur un socle très solide. A savoir, notre commune volonté de travailler ensemble pour l’émergence de notre pays.
A titre comparatif, la coalition FAL 2000 avait connu ses premières fissures dès son troisième mois d’existence avec le départ du PIT, avant de voler en éclat au bout de ses onze premiers mois avec la sortie de l’Afp et ses alliés du 1er tour de la Présidentielle 2000.
Toutefois, ces acquis sur lesquels repose notre coalition ne doivent pas nous faire perdre de vue ses faiblesses. Elles sont principalement au nombre de deux. La première a trait à l’absence de structuration à la base. Ce qui donne de Benno Bokk Yaakaar l’image d’une coalition de leaders plutôt qu’une alliance populaire comme elle l’est réellement.
Il nous faut donc vite pallier cette insuffisance en faisant en sorte que notre coalition soit le reflet à la base de l’entente et la cohésion de nos leaders respectifs. La deuxième faiblesse découle naturellement de la première car il s’agit de l’absence d’animation à la base.
Bien évidemment, ces faiblesses sont autant de défis qu’il nous faut relever à côté de celui qui me parait le plus essentiel. Il s’agit de la nécessité absolue de travailler en parfaite intelligence afin que notre Alliance ne soit pas seulement perçue comme une coalition électorale, mais aussi et surtout comme une coalition gouvernementale. C’est ça d’ailleurs la vocation de Benno Bokk Yaakaar et sa seule raison d’être.
Monsieur Abdoulaye VILANE
Secrétaire National à la Communication du Parti Socialiste et Maire de Kaffrine
Communication faite à la tribune de l'Universite Républicaine de la COJER/APR YAKAAR .
À Saly ce dimanche 04/12/2016
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