Depuis des années, le Sénégal subit une forme de réformes constitutionnelles rampantes sans que cela ne fasse grand bruit, ni n’occasionne de vastes débats. Ainsi, la tenue du référendum du 20 mars constitue une formidable chance pour les Sénégalais de pouvoir moderniser leurs institutions. Mais, il est avant tout heureux de constater que le Sénégal ne vit plus à l’ère du prêt à porter institutionnel. Car, en d’autres temps, nos réformes constitutionnelles étaient rédigées par des experts étrangers. Ainsi, la délégation AFP- France a voulu se réjouir que les 15 propositions soumises au vote, reprennent plusieurs recommandations contenues dans le rap- port de la Commission Nationale de Réforme Institutionnelle (CNRI) présidée par le professeur Mbow.
C’est du moins ce qui est noté dans leur communiqué transmis, hier, à Libération. «Ces propositions s’inspirent aussi de nos traditions et de nos valeurs communes de vie. Cela semble déplaire aux manipulateurs qui brandissent faussement et sans vergogne des dispositions ne figurant nulle part dans le projet (l’homosexualité par exemple). Pourtant, devant la banalisation de nos institutions et les atteintes à notre identité historique (l’hymne africain à la place de notre hymne national, l’étoile à la place du baobab), beaucoup parmi eux ne s’étaient pas alarmés, n’avaient pas eu le courage de dissoner un temps en relevant les dérives du chef d’alors», regrettent les progressistes de France.
Ils se disent déterminés à porter la rénovation au cœur des institutions pour mettre en place un pays plus juste, plus démocratique et plus solidaire et, dès lors, plus fort. Et d’ajouter : «Oui pour instaurer de manière claire et définitive un mandat de 5 ans et renouvelable une fois. Oui pour un Parlement exerçant un contrôle effectif du Gouvernement, vérifiant l’activité de chaque département officiel.
Oui pour des candidatures indépendantes tant au niveau national que local.
Oui pour une prise en compte réelle et sérieuse du fait diasporique, une diaspora en mesure de décider pour elle-même et par elle- même.
Oui pour les nouveaux droits des citoyens : des citoyens avec les mêmes droits et les mêmes devoirs qui ne seraient plus là pour recevoir l’action, la subir sans en être en tous partis. Mais des citoyens ayant un droit de regard sur leurs ressources naturelles, leur environnement et pouvant interpeller les dirigeants sur leur gestion. Les politiques ne demeureraient plus les seuls possesseurs de la plénitude de l’action.
Oui pour une Constitution moderne au service de l’Etat de droit dont la progression sera assurée par la montée en puissance du Conseil Constitutionnel doté de pouvoirs élargis», argumentent-ils. Dans la même lancée, la délégation AFP-France rappelle que le 20 mars 2016, il s’agit d’attribuer aux institutions, quantité non-négligeable dans la vie de notre peuple, de notre République libre et démocratique, «une Constitution capable de sur- vivre aux hommes et femmes chargés de les incarner et de résister à toutes les convulsions politiques. Ce, pour légitimer l’Etat, chaque Sénégalais doit ajouter sa pierre à l’édifice et avoir des valeurs que d’autres après nous serviront pour que notre pays ne décline.»
C’est du moins ce qui est noté dans leur communiqué transmis, hier, à Libération. «Ces propositions s’inspirent aussi de nos traditions et de nos valeurs communes de vie. Cela semble déplaire aux manipulateurs qui brandissent faussement et sans vergogne des dispositions ne figurant nulle part dans le projet (l’homosexualité par exemple). Pourtant, devant la banalisation de nos institutions et les atteintes à notre identité historique (l’hymne africain à la place de notre hymne national, l’étoile à la place du baobab), beaucoup parmi eux ne s’étaient pas alarmés, n’avaient pas eu le courage de dissoner un temps en relevant les dérives du chef d’alors», regrettent les progressistes de France.
Ils se disent déterminés à porter la rénovation au cœur des institutions pour mettre en place un pays plus juste, plus démocratique et plus solidaire et, dès lors, plus fort. Et d’ajouter : «Oui pour instaurer de manière claire et définitive un mandat de 5 ans et renouvelable une fois. Oui pour un Parlement exerçant un contrôle effectif du Gouvernement, vérifiant l’activité de chaque département officiel.
Oui pour des candidatures indépendantes tant au niveau national que local.
Oui pour une prise en compte réelle et sérieuse du fait diasporique, une diaspora en mesure de décider pour elle-même et par elle- même.
Oui pour les nouveaux droits des citoyens : des citoyens avec les mêmes droits et les mêmes devoirs qui ne seraient plus là pour recevoir l’action, la subir sans en être en tous partis. Mais des citoyens ayant un droit de regard sur leurs ressources naturelles, leur environnement et pouvant interpeller les dirigeants sur leur gestion. Les politiques ne demeureraient plus les seuls possesseurs de la plénitude de l’action.
Oui pour une Constitution moderne au service de l’Etat de droit dont la progression sera assurée par la montée en puissance du Conseil Constitutionnel doté de pouvoirs élargis», argumentent-ils. Dans la même lancée, la délégation AFP-France rappelle que le 20 mars 2016, il s’agit d’attribuer aux institutions, quantité non-négligeable dans la vie de notre peuple, de notre République libre et démocratique, «une Constitution capable de sur- vivre aux hommes et femmes chargés de les incarner et de résister à toutes les convulsions politiques. Ce, pour légitimer l’Etat, chaque Sénégalais doit ajouter sa pierre à l’édifice et avoir des valeurs que d’autres après nous serviront pour que notre pays ne décline.»