Derrière les promesses d’un amour sincère, se cachait un véritable piège. Selon le quotidien Libération, une bande menée par Ibrahima Ndiaye alias « Madré » a été démantelée par la Section de recherches (SR) de Dakar pour avoir séquestré et extorqué des homosexuels européens, à qui ils promettaient une idylle au Sénégal.
Un appât nommé « Madré »
Tout commence sur le site de rencontre « Gay Roméo ». Alain Jean Jacques Mahy, un Belge de 68 ans, y fait la connaissance de celui qu’il croit être son futur compagnon : Ibrahima Ndiaye, alias « Madré », 26 ans. Derrière les pseudos « Mon-kane » et « Sam », les deux hommes échangent intensément sur WhatsApp, jusqu’à ce que Mahy décide de venir au Sénégal, convaincu qu’il s’agit d’un amour réel. Il atterrit à Dakar le 28 mars, accueilli par son « Roméo ».
Après une première nuit ensemble, ils se rendent à Saly, accompagnés des complices de « Madré » : Ndiémé Seck (40 ans), Fatoumata Bintou Keita (35 ans) et Abdoulaye Ba (22 ans). Là-bas, tout semble idyllique… jusqu’au 3 avril.
La romance tourne au cauchemar
Selon Libération, ce jour-là, « Madré » convainc sa proie de retourner à Dakar. Mais à peine arrivés à Ngor, le piège se referme. Mahy est enfermé à double tour, son téléphone et ses papiers confisqués. Il est contraint, sous la menace, d’appeler son frère en Belgique pour réclamer 7.000 euros. Ce dernier, inquiet pour la sécurité de son frère dans un pays inconnu, envoie 5.000 euros via Western Union.
Alertée depuis l’étranger, la Section de recherches entre en action. Les gendarmes remontent rapidement la trace grâce au numéro utilisé pour retirer l’argent. À 17h45, le 4 avril, ils libèrent Mahy et interpellent toute la bande.
Un stratagème bien rodé
Au fil des investigations, Libération révèle que ce coup n’était pas le premier. Le mode opératoire était rôdé : appâter des Européens homosexuels en quête de romance, les faire venir à Dakar, puis les séquestrer et extorquer de l’argent à leurs proches. Les victimes, souvent honteuses ou craignant d’être poursuivies pour actes contre nature, ne portaient pas plainte.
Mais cette fois, les preuves sont accablantes. Des examens médicaux pratiqués à l’Hôpital Principal de Dakar révèlent chez Mahy une béance anale, et une fissure anale chez Ndiaye. Face à ces résultats, les deux hommes invoquent leur droit au silence. Mahy affirme toutefois n’avoir jamais été pénétré, mais reconnaît des fellations répétées de « Madré », qui lui demandait d’être giflé pendant l’acte – un fantasme qu’il qualifie de malsain.
Justice pour tous… ou presque
Ibrahima Ndiaye, présenté comme le cerveau de l’opération, est poursuivi pour association de malfaiteurs, séquestration, extorsion, complicité et actes contre nature. Ses complices font face aux mêmes chefs d’accusation, hormis le dernier. Quant à Alain Jean Jacques Mahy, il a également été déféré pour actes contre nature.
Une affaire glaçante, révélée par Libération, qui soulève de nombreuses questions : comment protéger les plus vulnérables sur les plateformes de rencontre ? Et surtout, comment éviter que l’amour ne serve plus de couverture à des réseaux de chantage organisés ?
Un appât nommé « Madré »
Tout commence sur le site de rencontre « Gay Roméo ». Alain Jean Jacques Mahy, un Belge de 68 ans, y fait la connaissance de celui qu’il croit être son futur compagnon : Ibrahima Ndiaye, alias « Madré », 26 ans. Derrière les pseudos « Mon-kane » et « Sam », les deux hommes échangent intensément sur WhatsApp, jusqu’à ce que Mahy décide de venir au Sénégal, convaincu qu’il s’agit d’un amour réel. Il atterrit à Dakar le 28 mars, accueilli par son « Roméo ».
Après une première nuit ensemble, ils se rendent à Saly, accompagnés des complices de « Madré » : Ndiémé Seck (40 ans), Fatoumata Bintou Keita (35 ans) et Abdoulaye Ba (22 ans). Là-bas, tout semble idyllique… jusqu’au 3 avril.
La romance tourne au cauchemar
Selon Libération, ce jour-là, « Madré » convainc sa proie de retourner à Dakar. Mais à peine arrivés à Ngor, le piège se referme. Mahy est enfermé à double tour, son téléphone et ses papiers confisqués. Il est contraint, sous la menace, d’appeler son frère en Belgique pour réclamer 7.000 euros. Ce dernier, inquiet pour la sécurité de son frère dans un pays inconnu, envoie 5.000 euros via Western Union.
Alertée depuis l’étranger, la Section de recherches entre en action. Les gendarmes remontent rapidement la trace grâce au numéro utilisé pour retirer l’argent. À 17h45, le 4 avril, ils libèrent Mahy et interpellent toute la bande.
Un stratagème bien rodé
Au fil des investigations, Libération révèle que ce coup n’était pas le premier. Le mode opératoire était rôdé : appâter des Européens homosexuels en quête de romance, les faire venir à Dakar, puis les séquestrer et extorquer de l’argent à leurs proches. Les victimes, souvent honteuses ou craignant d’être poursuivies pour actes contre nature, ne portaient pas plainte.
Mais cette fois, les preuves sont accablantes. Des examens médicaux pratiqués à l’Hôpital Principal de Dakar révèlent chez Mahy une béance anale, et une fissure anale chez Ndiaye. Face à ces résultats, les deux hommes invoquent leur droit au silence. Mahy affirme toutefois n’avoir jamais été pénétré, mais reconnaît des fellations répétées de « Madré », qui lui demandait d’être giflé pendant l’acte – un fantasme qu’il qualifie de malsain.
Justice pour tous… ou presque
Ibrahima Ndiaye, présenté comme le cerveau de l’opération, est poursuivi pour association de malfaiteurs, séquestration, extorsion, complicité et actes contre nature. Ses complices font face aux mêmes chefs d’accusation, hormis le dernier. Quant à Alain Jean Jacques Mahy, il a également été déféré pour actes contre nature.
Une affaire glaçante, révélée par Libération, qui soulève de nombreuses questions : comment protéger les plus vulnérables sur les plateformes de rencontre ? Et surtout, comment éviter que l’amour ne serve plus de couverture à des réseaux de chantage organisés ?
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