Par un communiqué transmis à la rédaction de Dakaractu, "les impactés de la cité Tobago détruite par l’État et, étant à nouveau attributaires par une voie administrative conforme dans les nouveaux lotissements (Hangar pèlerins, Recasement 2 et BOA) tenaient à manifester à l’État ainsi qu'à l'opinion nationale, leur inquiétude face aux notes de service successives d’arrêt des travaux depuis le 31 juillet dernier, du fait de supposées attributions ou d’occupations illégales d’autres parcelles dans la même zone. C'est en ce sens que notre Collectif apprécie à sa juste valeur le communiqué de presse du Secrétariat du Gouvernement qui suscite pour nous une note de grand espoir. Selon notre compréhension, il vient ainsi clarifier la démarche des autorités et l'état d'avancement de leurs travaux. Le collectif adhère totalement à toutes démarches de transparence, de justice et d'équité menées par l'autorité. Juste que cela ne devrait pas accentuer le stress et la désorientation d'honnêtes sénégalais.
Le Collectif des impactés de Tobago ose espérer et prie pour que la prorogation de 45 jours supplémentaires à laquelle nous nous sommes soumis soit l'aboutissement de notre longue souffrance et permettra enfin aux sinistrés du lotissement Tobago de reprendre leurs travaux dès la mi-décembre prochaine", a-t-on lu dans ledit communiqué.
Ainsi, le collectif a ajouté " Par ailleurs nous comptons sur l’indulgence de son Excellence Monsieur le Président de la république Bassirou Diomaye Faye pour le paiement des compensations financières promises selon le niveau des peines engagées pour la reconstruction de nos maisons détruites. Le collectif est le reflet du Sénégal avec toutes ses classes sociales d'honnêtes citoyens à la recherche d'un toit après toute une vie de labeur. Nos membres dont certains sont malades ou décédés malheureusement se sont évertués à suivre la procédure normale d’attribution et attendent depuis 10 ans d'être rétablis définitivement dans leur droit. Ceci sera la marque évidente d’une politique sociale nationale de Jubanti. Nous rappelons aussi à l'Etat qu'il y a encore des victimes qui n'ont toujours pas reçu leur terrain".
" Enfin, nous sollicitons fortement des autorités compétentes la réalisation d'infrastructures sociales de base qui permettront aux habitants de pouvoir rapidement vivre dans la Cité dans les meilleures conditions d'hygiène, de
sécurité et de bien-être. Il en est :
• La viabilisation intégrale du site (eau, électricité, assainissement et voirie) ;
• L'aménagement d'espaces verts et la construction d'autres édifices publics comme des lieux de cultes, une école et un centre de santé ; nous espérons une oreille attentive à nos préoccupations, restons mobilisés et nous inscrivons dans la nouvelle politique de l'Etat de bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère", a-t-on conclu.
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