La dame Fatime Sakine Amadi a clamé haut et fort qu’elle a été arrêtée, torturée avant d’être libérée. Mais, tout le monde ne croit pas à ses allégations. Du moins, le parquet général et les avocats commis d’office pour défendre l’accusé émettent des réserves par rapport à son arrestation.
«Beaucoup de victimes ne vous connaissent pas. Certaines disent même que vous n’êtes pas victime. Pouvez-vous nous dire comment on vous a arrêté et dans quelle cellule vous étiez et avec qui», lui a demandé le procureur.
Elle rétorque qu’elle ne connait pas la personne qui l’a arrêtée, en 1984, encore moins celles avec qui elle partageait sa cellule. «J’étais à la cellule F. Je ne connais pas les motifs de mon arrestation. On m’a posé des questions auxquelles je n’ai pas répondu. Cela a déplu aux agents qui ont commencé à me torturer», a renseigné le témoin.
A l’instar du procureur général, Me Abdou Gningue a également souhaité avoir de plus amples éclaircissements sur les circonstances dans lesquelles la présumée victime a été arrêtée.
Ainsi, toutes les questions qu’il lui a posées tournaient dans ce sens.
«Vous avez des problèmes pour prouver votre arrestation. Est-ce que vous avez un certificat d’élargissement», a insisté l’avocat de la défense.
«On ne nous donnait aucun papier», a-t-elle rétorqué.
«Pourtant, il y a des gens qui ont produit leurs certificats d’élargissement», martèle la robe noire.
«Je ne suis pas une victime fabriquée»
«J’ai des images à la télé en plus, Amnesty International a mes photos. Je ne suis pas une victime fabriquée. Je suis une vraie victime», s’est emportée madame Amadi qui, visiblement, prend mal le fait qu’on émette des doutes sur son arrestation.
Le président de la Chambre, Gustave Kam a aussitôt demandé à la présumée victime de se calmer et de répondre correctement aux questions. Cette dernière, à la fin de sa déposition, a remercié le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, avant de faire savoir qu’elle souhaiterait le rencontrer.
«Aujourd’hui, vous êtes là pour votre déposition. Après, vous pouvez le faire. Cela est du domaine de l’administration», lui a répondu M. Kam.
Suspendue, l’audience reprend le lundi prochain et ce sera toujours la poursuite des témoignages des présumés victimes.
«Beaucoup de victimes ne vous connaissent pas. Certaines disent même que vous n’êtes pas victime. Pouvez-vous nous dire comment on vous a arrêté et dans quelle cellule vous étiez et avec qui», lui a demandé le procureur.
Elle rétorque qu’elle ne connait pas la personne qui l’a arrêtée, en 1984, encore moins celles avec qui elle partageait sa cellule. «J’étais à la cellule F. Je ne connais pas les motifs de mon arrestation. On m’a posé des questions auxquelles je n’ai pas répondu. Cela a déplu aux agents qui ont commencé à me torturer», a renseigné le témoin.
A l’instar du procureur général, Me Abdou Gningue a également souhaité avoir de plus amples éclaircissements sur les circonstances dans lesquelles la présumée victime a été arrêtée.
Ainsi, toutes les questions qu’il lui a posées tournaient dans ce sens.
«Vous avez des problèmes pour prouver votre arrestation. Est-ce que vous avez un certificat d’élargissement», a insisté l’avocat de la défense.
«On ne nous donnait aucun papier», a-t-elle rétorqué.
«Pourtant, il y a des gens qui ont produit leurs certificats d’élargissement», martèle la robe noire.
«Je ne suis pas une victime fabriquée»
«J’ai des images à la télé en plus, Amnesty International a mes photos. Je ne suis pas une victime fabriquée. Je suis une vraie victime», s’est emportée madame Amadi qui, visiblement, prend mal le fait qu’on émette des doutes sur son arrestation.
Le président de la Chambre, Gustave Kam a aussitôt demandé à la présumée victime de se calmer et de répondre correctement aux questions. Cette dernière, à la fin de sa déposition, a remercié le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, avant de faire savoir qu’elle souhaiterait le rencontrer.
«Aujourd’hui, vous êtes là pour votre déposition. Après, vous pouvez le faire. Cela est du domaine de l’administration», lui a répondu M. Kam.
Suspendue, l’audience reprend le lundi prochain et ce sera toujours la poursuite des témoignages des présumés victimes.
Autres articles
-
Présidentielle américaine: le point sur les Etats déjà remportés par Harris et Trump
-
Gouvernance au sommet de l’État par Diomaye et Sonko : Les intimes confessions de l’ancien président Macky Sall
-
Trump remporte 7 Etats dont la Floride, Harris 2 et la capitale Washington (médias)
-
Trump remporte l'Etat de Virginie-Occidentale (médias)
-
Harris ou Trump: une attente fébrile commence