C’est une séquence totalement inédite sous la Vème république, un président en exercice qui renonce à briguer un second mandat. C’est une 1ère, un véritable moment d’histoire, émouvant et solennel , ce 20h hier soir où apparaît François Hollande, cravate et costume noirs, la voix un peu blanche, un peu éteinte même, pour annoncer que -faute de pouvoir rassembler derrière sa candidature-, il renonçait à se représenter.
Une démarche « lucide » pour un président englué dans une profonde impopularité et qui n’avait quasiment aucune chance d’être réélu, -mais une démarche également courageuse - qui permet en tous cas aujourd’hui d’ouvrir un espace -à celui ou celle- qui sera le mieux à même de qualifier la gauche pour le second tour de la présidentielle. Face à l’extrême droite et face à la droite donnée grande gagnante avec son nouvel homme fort, François Fillon, dans la dernière ligne droite de son mandat, à cinq mois du scrutin, le président Hollande renonce certes, mais avec la dignité d’un véritable homme d’Etat.
Manuel Valls pour reprendre le flambeau ?
Il ne fait aucun doute que le bouillant Premier ministre, qui est allé ces derniers jours jusqu’à frôler la crise de régime dans son bras de fer avec le Président, sera candidat à la primaire de gauche fin janvier. Il a, dès hier soir, salué « la décision de François Hollande comme étant le choix d’un homme d’Etat ».
Dans les prochaines heures, les prochains jours, il devrait sans doute démissionner de Matignon car il est difficile d'être à la fois en exercice et en campagne en même temps. Manuel Valls, aujourd'hui en déplacement à Nancy, doit demain clôturer le rassemblement socialiste de la Belle alliance populaire. L’occasion de faire part peut-être de ses intentions. Il a de toute facon jusqu’au 15 décembre pour se déclarer candidat à la primaire.
Le plus difficile commence pour Manuel valls qui n’est pas très haut dans les sondages et qui va désormais prendre tous les coups en devant assumer le bilan du quinquennat, face à ses ex-ministres Arnaud Montebourg et Benoît Hamon qui ne lui feront pas de cadeau, qui sont très violents dans la critique de la politique suivi par le gouvernement. Face également à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon hors primaire. Cela va être une rude bataille et il n'est pas certain que le Premier ministre sorte vainqueur des primaires fin janvier.
Une démarche « lucide » pour un président englué dans une profonde impopularité et qui n’avait quasiment aucune chance d’être réélu, -mais une démarche également courageuse - qui permet en tous cas aujourd’hui d’ouvrir un espace -à celui ou celle- qui sera le mieux à même de qualifier la gauche pour le second tour de la présidentielle. Face à l’extrême droite et face à la droite donnée grande gagnante avec son nouvel homme fort, François Fillon, dans la dernière ligne droite de son mandat, à cinq mois du scrutin, le président Hollande renonce certes, mais avec la dignité d’un véritable homme d’Etat.
Manuel Valls pour reprendre le flambeau ?
Il ne fait aucun doute que le bouillant Premier ministre, qui est allé ces derniers jours jusqu’à frôler la crise de régime dans son bras de fer avec le Président, sera candidat à la primaire de gauche fin janvier. Il a, dès hier soir, salué « la décision de François Hollande comme étant le choix d’un homme d’Etat ».
Dans les prochaines heures, les prochains jours, il devrait sans doute démissionner de Matignon car il est difficile d'être à la fois en exercice et en campagne en même temps. Manuel Valls, aujourd'hui en déplacement à Nancy, doit demain clôturer le rassemblement socialiste de la Belle alliance populaire. L’occasion de faire part peut-être de ses intentions. Il a de toute facon jusqu’au 15 décembre pour se déclarer candidat à la primaire.
Le plus difficile commence pour Manuel valls qui n’est pas très haut dans les sondages et qui va désormais prendre tous les coups en devant assumer le bilan du quinquennat, face à ses ex-ministres Arnaud Montebourg et Benoît Hamon qui ne lui feront pas de cadeau, qui sont très violents dans la critique de la politique suivi par le gouvernement. Face également à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon hors primaire. Cela va être une rude bataille et il n'est pas certain que le Premier ministre sorte vainqueur des primaires fin janvier.
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