La cérémonie d'ouverture de la 5ème conférence des ambassadeurs et consuls a été une occasion pour le Président de la République de donner des instructions fermes aux ministres et autres cadres de la haute administration sénégalaise pour qu'ils aient la réactivité requise face aux préoccupations des représentants diplomatiques de notre pays à travers le monde.
Trouvant inacceptable les lenteurs et autres rétentions d’informations qui pouvent anéantir ou bloquer l’envol de la diplomatie déjà «rayonnante » du Sénégal, le Chef de l’Etat ne semble pas être content de l’attitude de «ses» ministres face aux ambassadeurs.
C’est dans ce cadre qu’injonction a été faite à ces derniers d’être réactifs à défaut d’être proactif. « Les ministres ont obligation de réagir face aux préoccupations des ambassadeurs », a balancé le Président de la République du haut de la tribune de la cinquième conférence des ambassadeurs et des consuls. Et d’insister sur le fait que les services de l'État doivent réagir avec diligence aux préoccupations des nos représentants diplomatiques. Parce que, explique le chef de l’Etat qui a bien entendu la complainte des diplomates, ces derniers « ont plein pouvoir pour agir pour le compte de l’Etat du Sénégal puisqu’ils tirent leurs prérogatives du Président de la République. » «Je veux que les diplomates soient dûment informés de toute mission des ministres et autres cadres de l’administration relevant de leur territoires », ordonne Macky Sall qui reste convaincu que la promotion du Plan Sénégal Emergeant (PSE) requiert une accentuation d’une forte diplomatie économique. Même le Premier Ministre n’a pas été épargné pour ce qui est des injonctions présidentielles par rapport aux réponses qu’il doit apporter au corps diplomatique sénégalais. «J’invite le Premier Ministre à réagir face aux injonctions des ambassadeurs », insiste-t-il, non sans indiquer qu’un gouvernement se doit d’être moderne et ouvert dans un monde de concurrence. «Dans le futur, j’aimerai beaucoup plus de fluidité de l'information entre les ambassadeurs et les services centraux de l'État. Parce que notre diplomatie économique ne sera efficace que si elle trouve du répondant en temps réel avec l'administration », a conclu le président de la République qui est revenu par ailleurs, sur les grandes lignes du Plan Sénégal Emergent (PSE) qui est, selon lui, au cœur de notre politique économique pour une justice sociale et une solidarité nationale. Parmi les éléments clé du PSE, il insistera surtout sur le pôle urbain de Diamniadio, la finition de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIDB), la deuxième université de Dakar, l’autoroute Thiès-Touba, le parc éolien de Taïba, l’université El Hadji Ibrahima Niass, etc...
Trouvant inacceptable les lenteurs et autres rétentions d’informations qui pouvent anéantir ou bloquer l’envol de la diplomatie déjà «rayonnante » du Sénégal, le Chef de l’Etat ne semble pas être content de l’attitude de «ses» ministres face aux ambassadeurs.
C’est dans ce cadre qu’injonction a été faite à ces derniers d’être réactifs à défaut d’être proactif. « Les ministres ont obligation de réagir face aux préoccupations des ambassadeurs », a balancé le Président de la République du haut de la tribune de la cinquième conférence des ambassadeurs et des consuls. Et d’insister sur le fait que les services de l'État doivent réagir avec diligence aux préoccupations des nos représentants diplomatiques. Parce que, explique le chef de l’Etat qui a bien entendu la complainte des diplomates, ces derniers « ont plein pouvoir pour agir pour le compte de l’Etat du Sénégal puisqu’ils tirent leurs prérogatives du Président de la République. » «Je veux que les diplomates soient dûment informés de toute mission des ministres et autres cadres de l’administration relevant de leur territoires », ordonne Macky Sall qui reste convaincu que la promotion du Plan Sénégal Emergeant (PSE) requiert une accentuation d’une forte diplomatie économique. Même le Premier Ministre n’a pas été épargné pour ce qui est des injonctions présidentielles par rapport aux réponses qu’il doit apporter au corps diplomatique sénégalais. «J’invite le Premier Ministre à réagir face aux injonctions des ambassadeurs », insiste-t-il, non sans indiquer qu’un gouvernement se doit d’être moderne et ouvert dans un monde de concurrence. «Dans le futur, j’aimerai beaucoup plus de fluidité de l'information entre les ambassadeurs et les services centraux de l'État. Parce que notre diplomatie économique ne sera efficace que si elle trouve du répondant en temps réel avec l'administration », a conclu le président de la République qui est revenu par ailleurs, sur les grandes lignes du Plan Sénégal Emergent (PSE) qui est, selon lui, au cœur de notre politique économique pour une justice sociale et une solidarité nationale. Parmi les éléments clé du PSE, il insistera surtout sur le pôle urbain de Diamniadio, la finition de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIDB), la deuxième université de Dakar, l’autoroute Thiès-Touba, le parc éolien de Taïba, l’université El Hadji Ibrahima Niass, etc...
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