Le président de la république Bassirou Diomaye Faye, son premier ministre et tout le gouvernement peuvent compter sur le soutien du secrétaire général de And-jëf/Pads (Parti Africain pour la Démocratie et le Socialisme). Mamadou Diop Decroix , comme nostalgique des batailles de la gauche dans la clandestinité, fait la corrélation entre sa posture d’opposition et celle du président Bassirou Diomaye Faye et son leader politique, Ousmane Sonko. « Nous avons suivi, écouté et observé déjà depuis leur sortie de prison et avant l’élection, le duo Ousmane Sonko-Diomaye Faye et particulièrement les dernières sorties de ce dernier après son élection. Sur la base de ce que nous avons vu et entendu, nous caressons l’espoir de voir se réaliser le rêve fondateur de notre parti dans la clandestinité c’est-à-dire l’indépendance de notre pays, la libération de notre nation et l’émancipation de notre peuple. S’il est vrai que, par le passé, nous avons pu, avec d’autres forces démocratiques, faire sauter beaucoup de verrous et de citadelles dans le combat pour la démocratie et le pluralisme (parti unique, télévision unique, quotidien unique, radio unique bref pensée unique), jamais cependant nous n’avons pu enfoncer les portes du pouvoir d’État pour réaliser ce rêve fondateur qui était de rompre d’avec un système politique relevant de l’héritage colonial. Le peuple semble en avoir décidé le 24 mars dernier à travers un véritable référendum pour ou contre la continuité. Ànd-jëf doit en tirer les conséquences » reconnaît le leader du Parti Africain pour la Démocratie et le Socialisme rappelant, qu’à l’élection précédente, la quasi-totalité des fédérations et sections ainsi que les militants de son parti de la diaspora ont voté et fait voter en faveur de Diomaye Faye sans aucune contrainte ni pression d’aucune sorte de la Direction ou du leader du parti. Ceci, estime Diop Decroix, a permis de lire et comprendre exactement « la volonté politique et les aspirations véritables des militants d’accompagner le Président Faye à l’élection duquel ils ont contribué ».
D’un autre côté, ajoute l’homme de gauche, ils ont pu décrypter chez le nouvel élu de fortes convergence entre leurs conceptions respectives sur le sens de la politique en général, le sens du leadership politique en particulier et ce que doit être la relation entre la fonction politique et la sphère étatique dans un pays comme le Sénégal. Tout d’abord la réfutation par Ousmane Sonko leader du Pastef de la fameuse formule qui veut qu’une élection présidentielle soit « la rencontre d’un homme avec son peuple », correspond notamment à leur conception du rapport entre l’individu et le collectif. À cet égard, ils perçoivent son acte consistant à proposer Bassirou Diomaye Faye comme alternative à sa propre candidature comme un acte de foi selon lequel la Cause qu’il défend est au-dessus de la personne de celui qui l’incarne. « Au sein d’un parti politique, ceci est une importante nouveauté démocratique sur laquelle on reviendra sans doute plus tard. Cette décision renvoie également à une philosophie de l’humilité qui rompt d’avec l’esprit d’homme providentiel. En effet, diriger un pays et construire un pays reposent davantage sur l’unité et la cohésion du groupe dirigeant que sur la solitude d’un « messie » qui décide tout seul et se trompe tout seul. L’unité et la cohésion du groupe dirigeant constituent également un puissant levain pour le renforcement de l’unité et de la cohésion nationales, socle fondateur de tout développement » dira Decroix qui considère que les énoncés du discours entretenu par le Président Bassirou Diomaye Faye montrent une rupture qui pourrait être salutaire dans l’approche des rapports traditionnels entre la fonction politique et l’appareil d’État. Une rupture de nature à réhabiliter l’action politique et ceux qui la mènent.
En effet cette triptyque donnée au parti pour le choix d’un candidat semble globalement prise en compte par le discours de Diomaye: il s’agit selon Decroix, de placer le pays sur la voie de la souveraineté afin d’assurer un développement durable, de mettre le peuple au centre d’un tel développement, afin de bloquer la voie à un élitisme de mauvais aloi et à la mal-gouvernance et de promouvoir l’unité de l’Afrique pour mieux résister aux forces prédatrices qui n’épargnent aucun de nos pays.
C’est sur la base de ces considérations qu’Ànd-jëf/Pads estime que « ce combat annoncé par le Président Bassirou Diomaye Faye est son combat. « Nous avons donc décidé d’en être des acteurs fermes et résolus aux côtés de toute force politique ou sociale qui s’y engage au nom des transformations annoncées. Nous précisons cependant d’emblée que cette décision souveraine de notre parti n’a pas été précédée ni accompagnée de discussions et de conciliabules et n’a donc rien à voir avec certaines préoccupations traditionnelles sur le champ politique. Elle découle tout naturellement de notre claire conscience que le cap qui est dégagé correspond d’une part aux attentes du peuple tout entier et, d’autre part, à nos propres convictions et options politiques depuis toujours. Cela donc nous oblige à être dans la mêlée et non au-dessus de la mêlée pour paraphraser le Président Mamadou Dia » aura conclu le leader de Aj/Pads.
D’un autre côté, ajoute l’homme de gauche, ils ont pu décrypter chez le nouvel élu de fortes convergence entre leurs conceptions respectives sur le sens de la politique en général, le sens du leadership politique en particulier et ce que doit être la relation entre la fonction politique et la sphère étatique dans un pays comme le Sénégal. Tout d’abord la réfutation par Ousmane Sonko leader du Pastef de la fameuse formule qui veut qu’une élection présidentielle soit « la rencontre d’un homme avec son peuple », correspond notamment à leur conception du rapport entre l’individu et le collectif. À cet égard, ils perçoivent son acte consistant à proposer Bassirou Diomaye Faye comme alternative à sa propre candidature comme un acte de foi selon lequel la Cause qu’il défend est au-dessus de la personne de celui qui l’incarne. « Au sein d’un parti politique, ceci est une importante nouveauté démocratique sur laquelle on reviendra sans doute plus tard. Cette décision renvoie également à une philosophie de l’humilité qui rompt d’avec l’esprit d’homme providentiel. En effet, diriger un pays et construire un pays reposent davantage sur l’unité et la cohésion du groupe dirigeant que sur la solitude d’un « messie » qui décide tout seul et se trompe tout seul. L’unité et la cohésion du groupe dirigeant constituent également un puissant levain pour le renforcement de l’unité et de la cohésion nationales, socle fondateur de tout développement » dira Decroix qui considère que les énoncés du discours entretenu par le Président Bassirou Diomaye Faye montrent une rupture qui pourrait être salutaire dans l’approche des rapports traditionnels entre la fonction politique et l’appareil d’État. Une rupture de nature à réhabiliter l’action politique et ceux qui la mènent.
En effet cette triptyque donnée au parti pour le choix d’un candidat semble globalement prise en compte par le discours de Diomaye: il s’agit selon Decroix, de placer le pays sur la voie de la souveraineté afin d’assurer un développement durable, de mettre le peuple au centre d’un tel développement, afin de bloquer la voie à un élitisme de mauvais aloi et à la mal-gouvernance et de promouvoir l’unité de l’Afrique pour mieux résister aux forces prédatrices qui n’épargnent aucun de nos pays.
C’est sur la base de ces considérations qu’Ànd-jëf/Pads estime que « ce combat annoncé par le Président Bassirou Diomaye Faye est son combat. « Nous avons donc décidé d’en être des acteurs fermes et résolus aux côtés de toute force politique ou sociale qui s’y engage au nom des transformations annoncées. Nous précisons cependant d’emblée que cette décision souveraine de notre parti n’a pas été précédée ni accompagnée de discussions et de conciliabules et n’a donc rien à voir avec certaines préoccupations traditionnelles sur le champ politique. Elle découle tout naturellement de notre claire conscience que le cap qui est dégagé correspond d’une part aux attentes du peuple tout entier et, d’autre part, à nos propres convictions et options politiques depuis toujours. Cela donc nous oblige à être dans la mêlée et non au-dessus de la mêlée pour paraphraser le Président Mamadou Dia » aura conclu le leader de Aj/Pads.
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