Cité par Yakham Mbaye dans une interview parue ce dimanche 24 mai sur Dakaractu, Bassirou Diomaye Faye vient de réagir. Ainsi, M. Faye, président du Mouvement national des Cadres patriotes (Moncap), dit camper sur ses positions.
‘’Je ne retire mot, ni virgule de tout ce que j’ai dit (…). Le sort d’un acte administratif, c’est d’être exécutoire, dans les conditions définies par les dispositions de la Loi n 70-14 du 06 février 1970 fixant les règles d’applicabilité des lois, des actes administratifs à caractère individuel. Pour les lois et les actes administratifs réglementaires, cela prend la forme d’une insertion au journal officiel tel que prévu par l’article 2 de ladite loi et rappelé par la mention sacramentale : « le présent décret sera publié au journal officiel’’.
À ce sujet, le jeune camarade de parti de Ousmane Sonko souligne que l’actuel Directeur général du quotidien national Le Soleil ‘’au lieu de jacasser’’ ferait mieux de ‘’réclamer la publication du décret au journal officiel. Un décret n’a donc pas vocation à être gardé secret sauf dans un État en péril. De même un Président de la République qui n'assume plus les décrets qu'il signe est disqualifié pour diriger. Quand l'administration diffuse un texte réglementaire à ses agents pour information et application, un simple communiqué pour en démentir l’existence, fût-il de la Présidence de la République, ne saurait suffire pour considérer que la vigilance de cette administration a été trompée sur toute la ligne’’.
Ayant décelé ce qui à ses yeux est assimilable à des menaces de Yakham Mbaye contre sa personne, il dit ne pas être ébranlé. ‘’Qu’il soit rassuré que ses menaces me laissent de marbre. J’en sirote mon jus ! (…) Si, comme il veut le faire croire, le décret remis aux agents de l’administration est un faux, cela voudrait dire que l’autorité de l’État et par ricochet celle du Président de la République s’est tellement affaissée que des individus s’autorisent allègrement sous son régime à mettre à la disposition des agents de l’État une fausse base de travail (décrets et probablement lois)’’, a dit le président du Moncap.
Celui-ci dans sa réponse adressée à Yakham Mbaye de préciser qu’au sein de Pastef_Les Patriotes, il n'assume pas le rôle qui lui est prêté. ‘’Je ne suis pas le porte-parole. Je suis Président du Moncap. Mais, le mensonge suprême c’est quand il invoque une diffusion de fausses nouvelles que j’aurais tiré de mes fonctions. C’est tout simplement ridicule. À travers son argumentaire, d’une vacuité hors normes, on voit Yakham Mbaye qui peine à dire clairement ce qu’il reproche à Bassirou Diomaye Faye. Se perdant tantôt dans l’accusation de la diffusion de fausses nouvelles qui supposerait que le décret n’existât guère et qu’il ne fût jamais partagé aux agents de l’administration et la violation d’un vrai secret d’État qui sous-entendrait que le décret existe bel et bien, qu’il a été effectivement mis à la disposition de l'administration mais qu’il aurait dû être gardé dans la confidentialité car le signataire ne l’assumait plus’’.
Mieux, ajoute-t-il, ‘’l’un dans l’autre, aucune gymnastique intellectuelle, ne saurait exonérer de responsabilité ceux qui ont la charge de publier les décrets qu’ils signent’’. Il trouve ‘’d’ailleurs rassurant d’entendre qu’une « enquête est (enfin !) en cours sur cette œuvre de faussaire’’.
‘’Je ne retire mot, ni virgule de tout ce que j’ai dit (…). Le sort d’un acte administratif, c’est d’être exécutoire, dans les conditions définies par les dispositions de la Loi n 70-14 du 06 février 1970 fixant les règles d’applicabilité des lois, des actes administratifs à caractère individuel. Pour les lois et les actes administratifs réglementaires, cela prend la forme d’une insertion au journal officiel tel que prévu par l’article 2 de ladite loi et rappelé par la mention sacramentale : « le présent décret sera publié au journal officiel’’.
À ce sujet, le jeune camarade de parti de Ousmane Sonko souligne que l’actuel Directeur général du quotidien national Le Soleil ‘’au lieu de jacasser’’ ferait mieux de ‘’réclamer la publication du décret au journal officiel. Un décret n’a donc pas vocation à être gardé secret sauf dans un État en péril. De même un Président de la République qui n'assume plus les décrets qu'il signe est disqualifié pour diriger. Quand l'administration diffuse un texte réglementaire à ses agents pour information et application, un simple communiqué pour en démentir l’existence, fût-il de la Présidence de la République, ne saurait suffire pour considérer que la vigilance de cette administration a été trompée sur toute la ligne’’.
Ayant décelé ce qui à ses yeux est assimilable à des menaces de Yakham Mbaye contre sa personne, il dit ne pas être ébranlé. ‘’Qu’il soit rassuré que ses menaces me laissent de marbre. J’en sirote mon jus ! (…) Si, comme il veut le faire croire, le décret remis aux agents de l’administration est un faux, cela voudrait dire que l’autorité de l’État et par ricochet celle du Président de la République s’est tellement affaissée que des individus s’autorisent allègrement sous son régime à mettre à la disposition des agents de l’État une fausse base de travail (décrets et probablement lois)’’, a dit le président du Moncap.
Celui-ci dans sa réponse adressée à Yakham Mbaye de préciser qu’au sein de Pastef_Les Patriotes, il n'assume pas le rôle qui lui est prêté. ‘’Je ne suis pas le porte-parole. Je suis Président du Moncap. Mais, le mensonge suprême c’est quand il invoque une diffusion de fausses nouvelles que j’aurais tiré de mes fonctions. C’est tout simplement ridicule. À travers son argumentaire, d’une vacuité hors normes, on voit Yakham Mbaye qui peine à dire clairement ce qu’il reproche à Bassirou Diomaye Faye. Se perdant tantôt dans l’accusation de la diffusion de fausses nouvelles qui supposerait que le décret n’existât guère et qu’il ne fût jamais partagé aux agents de l’administration et la violation d’un vrai secret d’État qui sous-entendrait que le décret existe bel et bien, qu’il a été effectivement mis à la disposition de l'administration mais qu’il aurait dû être gardé dans la confidentialité car le signataire ne l’assumait plus’’.
Mieux, ajoute-t-il, ‘’l’un dans l’autre, aucune gymnastique intellectuelle, ne saurait exonérer de responsabilité ceux qui ont la charge de publier les décrets qu’ils signent’’. Il trouve ‘’d’ailleurs rassurant d’entendre qu’une « enquête est (enfin !) en cours sur cette œuvre de faussaire’’.
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