Elle est à peine âgée de 14 ans. Domestique à Sicap Baobab, Mbène Diène est violée par l’ami de sa collègue de travail, Abdoulaye Sy.
L’entremetteuse Diouma Faye avait réussi à rapprocher les deux parties qui ont tissé des relations. Abdoulaye Sy avait donc contacté par téléphone Mbène Diène la prévenant qu’il passera à son lieu de travail la chercher. En complicité avec son acolyte Diouma Faye, ils ont réussi à la faire sortir de son lieu de travail le soir du 22 mai 2017 faisant croire à sa patronne que son violeur était son mari depuis son village natal.
Arrivée à Ouest Foire au domicile de son bourreau, celui-ci abusera d’elle après que son amie Diouma sortira par une porte arguant chercher quelque chose. Le lendemain des faits, la victime s’est présentée en boitillant en marchand devant sa sœur Fatou Faye. Surprise de ce comportement, elle l’a pressé de questions.
Après avoir relaté les faits, ses aveux sont confortés par les déclarations de sa patronne qui a soutenu devant Fatou Faye qu’effectivement son employé avait découché ce soir-là. Le certificat médical présenté devant les limiers a fait état de déchirures hyménales. Interpellés par les agents enquêteurs, les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt après leur inculpation.
À la barre des flagrants délits Abdoulaye Sy a catégoriquement contesté les accusations.
«J’ai connu Mbène par l’intermédiaire de Diouma qui est un parent. Je suis allé la chercher pour qu’elle me vienne en aide car elle vit dans le même village que ma femme. Dans la maison de sa patronne, elle m’a présenté comme son mari et non le contraire. C’est elle qui a voulu passer la nuit avec moi. Nous avons dormi dans la même chambre mais nous n’avons pas couché ensemble. Et si je l’avais violé, je l’aurais accepté», s’est-il défendu.
La complice Diouma Faye a aussi nié les faits qui lui sont reprochés
«C’est vrai que Mbène a connu Abdoulaye grâce à moi. Mais je n’étais pas partie avec eux au domicile d’Abdoulaye car je gardais les enfants de ma patronne. Une fois arrivée à Baobabs où nous travaillons, Abdoulaye m’a appelée au téléphone pour dire qu’il était là. Je les ai raccompagnés. Et je n’ai jamais dit qu’il était son mari», conteste-t-elle.
Des affirmations contredites par Liliane Boredi l’employeur de Mbène.
«On m’a réveillée de mon lit me demandant de répondre au mari de Mbène, Abdoulaye Sy. Devant moi, il s’est présenté comme tel et accompagné de Diouma. Mieux encore, il m’a dit qu’elle est sa seconde épouse et qu’il était âgé de 40 ans. Je n’étais pas rassurée mais Mbène m’a fait savoir qu’elle était sa cousine c’est pour cela que je l’ai laissée sortir de la demeure »
La victime a enfoncé davantage les mis en cause: «C’est Diouma qui m’a mis en rapport avec Abdoulaye. Ce jour-là, on s’est rendu chez lui tous les trois. à Ouest Foire, Diouma nous a abandonné. Abdoulaye m’a saisi le bras, je me suis opposé. Il m’a violée sous la menace d’un couteau et j’ai passé la nuit jusqu’au petit matin ».
Sa sœur présente à la barre réclame 600.000 francs Cfa pour toutes causes de préjudices confondues.
Le délibéré est fixé pour le jeudi 15 juin 2017.
L’entremetteuse Diouma Faye avait réussi à rapprocher les deux parties qui ont tissé des relations. Abdoulaye Sy avait donc contacté par téléphone Mbène Diène la prévenant qu’il passera à son lieu de travail la chercher. En complicité avec son acolyte Diouma Faye, ils ont réussi à la faire sortir de son lieu de travail le soir du 22 mai 2017 faisant croire à sa patronne que son violeur était son mari depuis son village natal.
Arrivée à Ouest Foire au domicile de son bourreau, celui-ci abusera d’elle après que son amie Diouma sortira par une porte arguant chercher quelque chose. Le lendemain des faits, la victime s’est présentée en boitillant en marchand devant sa sœur Fatou Faye. Surprise de ce comportement, elle l’a pressé de questions.
Après avoir relaté les faits, ses aveux sont confortés par les déclarations de sa patronne qui a soutenu devant Fatou Faye qu’effectivement son employé avait découché ce soir-là. Le certificat médical présenté devant les limiers a fait état de déchirures hyménales. Interpellés par les agents enquêteurs, les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt après leur inculpation.
À la barre des flagrants délits Abdoulaye Sy a catégoriquement contesté les accusations.
«J’ai connu Mbène par l’intermédiaire de Diouma qui est un parent. Je suis allé la chercher pour qu’elle me vienne en aide car elle vit dans le même village que ma femme. Dans la maison de sa patronne, elle m’a présenté comme son mari et non le contraire. C’est elle qui a voulu passer la nuit avec moi. Nous avons dormi dans la même chambre mais nous n’avons pas couché ensemble. Et si je l’avais violé, je l’aurais accepté», s’est-il défendu.
La complice Diouma Faye a aussi nié les faits qui lui sont reprochés
«C’est vrai que Mbène a connu Abdoulaye grâce à moi. Mais je n’étais pas partie avec eux au domicile d’Abdoulaye car je gardais les enfants de ma patronne. Une fois arrivée à Baobabs où nous travaillons, Abdoulaye m’a appelée au téléphone pour dire qu’il était là. Je les ai raccompagnés. Et je n’ai jamais dit qu’il était son mari», conteste-t-elle.
Des affirmations contredites par Liliane Boredi l’employeur de Mbène.
«On m’a réveillée de mon lit me demandant de répondre au mari de Mbène, Abdoulaye Sy. Devant moi, il s’est présenté comme tel et accompagné de Diouma. Mieux encore, il m’a dit qu’elle est sa seconde épouse et qu’il était âgé de 40 ans. Je n’étais pas rassurée mais Mbène m’a fait savoir qu’elle était sa cousine c’est pour cela que je l’ai laissée sortir de la demeure »
La victime a enfoncé davantage les mis en cause: «C’est Diouma qui m’a mis en rapport avec Abdoulaye. Ce jour-là, on s’est rendu chez lui tous les trois. à Ouest Foire, Diouma nous a abandonné. Abdoulaye m’a saisi le bras, je me suis opposé. Il m’a violée sous la menace d’un couteau et j’ai passé la nuit jusqu’au petit matin ».
Sa sœur présente à la barre réclame 600.000 francs Cfa pour toutes causes de préjudices confondues.
Le délibéré est fixé pour le jeudi 15 juin 2017.
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