La campagne référendaire a pris fin, hier, à partir de minuit et, ce di- manche, les Sénégalais vont faire leur choix par rapport aux 15 points de la ré- forme constitutionnelle proposé par le Président de la République du Sénégal.
En effet, le Front national de salut public – composé de Moom Sa Rew, Pastef/les Patriotes et Yonou Askan/Wi - a clôturé, hier, sa campagne référendaire par une conférence de presse pour réaffirmer sa désapprobation. « Notre NON à nous est un NON de défense des conclusions des Assises Nationales et de l’avant-projet de Constitution de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI). Un NON de promotion de l’éthique et des valeurs positives. Un NON de prise en charge des véritables préoccupations et intérêts des larges masses populaires. Un NON de rupture nationaliste, patriotique de progrès », ont déclaré les membres desdits mouvements.
Mieux, ils ont indiqué que le Président de la République, marchant sur les traces de Wade père, a fait du «wax waxeet» maquillé. Or, pour eux, « toute violation grave du code de l’honneur de nos peuples, toute escroquerie politicienne considérant le peuple comme de la volaille à plumer, est tout simplement inacceptable, d’où qu’elle vienne. »
«Le Sénégal aspire depuis plusieurs années à un autre Etat, une autre République, une autre Constitution»
C’est pourquoi, ne pouvant pas empêcher la tenue du référendum du 20 mars, Madièye Mbodj et ses camarades ont décidé, aux côtés du peuple, de sanctionner Macky Sall en votant NON et en appelant à voter NON.
« Même si le Président Sall avait choisi d’appliquer le passage du septennat au quinquennat à son mandat en cours, nous ne pourrions cautionner une Constitution qui, malgré quelques réformes positives, laisse intact son caractère semi colonial, oligarchique, parasitaire, clientéliste et anti populaire », ont-ils pesté.
Dans le même ordre d’idées, ils soutiennent que le Sénégal aspire depuis plusieurs années à un autre Etat, une autre République, une autre Constitution. « Le facteur objectif est là, pour les changements institutionnels devenus nécessaires, mais c’est le facteur subjectif qui tarde. C’est pour- quoi, nous appelons à voter NON. NON à une parodie de référendum. NON, à cause des délais cours imposés, visant manifestement à bâcler le vote des citoyens. NON en solidarité avec nos concitoyens qui seront privés du droit de vote par la faute du ministre de l’Intérieur du Président Sall. Un NON patriotique et populaire. Un NON ni opportuniste, ni revanchard », disent-ils.
Tout en ajoutant ceci que « le peuple, en rejetant cette parodie de référendum, se met en situation de frayer la voie à la Constitution proposée par la CNRI, comme objet d’un vrai référendum, afin de parachever la lutte citoyenne et populaire démarrée depuis 2011.»
A cet effet, ils pensent que tout le peuple des Assises Nationales, les démocrates et progressistes, les patriotes et les forces de gauche doivent se mobiliser pour refuser l’ajournement, comme en 2001, de la naissance d’une nouvelle république à travers une nouvelle constitution.
En effet, le Front national de salut public – composé de Moom Sa Rew, Pastef/les Patriotes et Yonou Askan/Wi - a clôturé, hier, sa campagne référendaire par une conférence de presse pour réaffirmer sa désapprobation. « Notre NON à nous est un NON de défense des conclusions des Assises Nationales et de l’avant-projet de Constitution de la Commission Nationale de Réforme des Institutions (CNRI). Un NON de promotion de l’éthique et des valeurs positives. Un NON de prise en charge des véritables préoccupations et intérêts des larges masses populaires. Un NON de rupture nationaliste, patriotique de progrès », ont déclaré les membres desdits mouvements.
Mieux, ils ont indiqué que le Président de la République, marchant sur les traces de Wade père, a fait du «wax waxeet» maquillé. Or, pour eux, « toute violation grave du code de l’honneur de nos peuples, toute escroquerie politicienne considérant le peuple comme de la volaille à plumer, est tout simplement inacceptable, d’où qu’elle vienne. »
«Le Sénégal aspire depuis plusieurs années à un autre Etat, une autre République, une autre Constitution»
C’est pourquoi, ne pouvant pas empêcher la tenue du référendum du 20 mars, Madièye Mbodj et ses camarades ont décidé, aux côtés du peuple, de sanctionner Macky Sall en votant NON et en appelant à voter NON.
« Même si le Président Sall avait choisi d’appliquer le passage du septennat au quinquennat à son mandat en cours, nous ne pourrions cautionner une Constitution qui, malgré quelques réformes positives, laisse intact son caractère semi colonial, oligarchique, parasitaire, clientéliste et anti populaire », ont-ils pesté.
Dans le même ordre d’idées, ils soutiennent que le Sénégal aspire depuis plusieurs années à un autre Etat, une autre République, une autre Constitution. « Le facteur objectif est là, pour les changements institutionnels devenus nécessaires, mais c’est le facteur subjectif qui tarde. C’est pour- quoi, nous appelons à voter NON. NON à une parodie de référendum. NON, à cause des délais cours imposés, visant manifestement à bâcler le vote des citoyens. NON en solidarité avec nos concitoyens qui seront privés du droit de vote par la faute du ministre de l’Intérieur du Président Sall. Un NON patriotique et populaire. Un NON ni opportuniste, ni revanchard », disent-ils.
Tout en ajoutant ceci que « le peuple, en rejetant cette parodie de référendum, se met en situation de frayer la voie à la Constitution proposée par la CNRI, comme objet d’un vrai référendum, afin de parachever la lutte citoyenne et populaire démarrée depuis 2011.»
A cet effet, ils pensent que tout le peuple des Assises Nationales, les démocrates et progressistes, les patriotes et les forces de gauche doivent se mobiliser pour refuser l’ajournement, comme en 2001, de la naissance d’une nouvelle république à travers une nouvelle constitution.
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