Me Abdoulaye Tine, Président de L’USL (l’Union Sociale Libérale) et candidat à l’élection présidentielle de 2019 a fait face à la presse ce lundi 16 avril 2018 pour dénoncer ce qu’il considère comme un coup d’état constitutionnelle en marche.
En effet, le leader de l’USL juge le projet inutile et dangereux pour diverses raisons. « Contrairement à ce que l’on cherche à faire croire aux sénégalais, ce texte n’est pas de nature à consolider la démocratie. L’argument consistant à justifier cette réforme par la nécessité de rétablir l’égalité de traitement entre candidat indépendant et partis politiques ignore complètement les fondements d’une démocratie pluraliste et moderne qui fait des partis politique l’outil par excellence de conquête et d’exercice du pouvoir » indique t’il.
Ensuite, « comparaison n’étant pas raison » : contrairement à ce qu’ils avancent ni la France, ni le Burkina Faso, encore moins le Mali n’ont opté pour le parrainage citoyen a-t-il noté.
« Dans ces pays, les signatures de parrainages sont émises par des élus. -En France, il est demandé aux candidats l’obtention de 500 signatures; au Burkina Faso chaque candidat à l’élection présidentielle doit présenter une attestation de parrainage d’au moins 50 élus (députés ou conseillers municipaux) » dira t’il.
« Enfin, le projet de réforme est un projet mort-né car impossible à mettre en œuvre » martèle t’il.
Pour s’en convaincre, dira le leader de l’USL, « il suffit juste de se poser la question de savoir comment le conseil constitutionnel va contrôler la conformité du parrainage citoyen alors que 80% de la population sont illettrés donc ne savent ni lire, ni écrire leur nom et ne savent pas signer comme cela est mentionné sur leur carte d’identité. La seule signature possible étant celui du contrôle de la conformité de la signature ».
Pour toute ces raisons l’USL a décidé de faire barrage à ce projet de loi « qui n’est ni plus ni moins qu’une violation de la constitution sénégalaise ».
Maitre Tine annonce qu’il sera présent le 19 avril 2016 à la manifestation du peuple devant l’Assemblée nationale.
En effet, le leader de l’USL juge le projet inutile et dangereux pour diverses raisons. « Contrairement à ce que l’on cherche à faire croire aux sénégalais, ce texte n’est pas de nature à consolider la démocratie. L’argument consistant à justifier cette réforme par la nécessité de rétablir l’égalité de traitement entre candidat indépendant et partis politiques ignore complètement les fondements d’une démocratie pluraliste et moderne qui fait des partis politique l’outil par excellence de conquête et d’exercice du pouvoir » indique t’il.
Ensuite, « comparaison n’étant pas raison » : contrairement à ce qu’ils avancent ni la France, ni le Burkina Faso, encore moins le Mali n’ont opté pour le parrainage citoyen a-t-il noté.
« Dans ces pays, les signatures de parrainages sont émises par des élus. -En France, il est demandé aux candidats l’obtention de 500 signatures; au Burkina Faso chaque candidat à l’élection présidentielle doit présenter une attestation de parrainage d’au moins 50 élus (députés ou conseillers municipaux) » dira t’il.
« Enfin, le projet de réforme est un projet mort-né car impossible à mettre en œuvre » martèle t’il.
Pour s’en convaincre, dira le leader de l’USL, « il suffit juste de se poser la question de savoir comment le conseil constitutionnel va contrôler la conformité du parrainage citoyen alors que 80% de la population sont illettrés donc ne savent ni lire, ni écrire leur nom et ne savent pas signer comme cela est mentionné sur leur carte d’identité. La seule signature possible étant celui du contrôle de la conformité de la signature ».
Pour toute ces raisons l’USL a décidé de faire barrage à ce projet de loi « qui n’est ni plus ni moins qu’une violation de la constitution sénégalaise ».
Maitre Tine annonce qu’il sera présent le 19 avril 2016 à la manifestation du peuple devant l’Assemblée nationale.
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