John Addo Kufuor est le fils aîné de l’ancien président ghanéen John Agyekum Kufuor, qui a dirigé le pays de 2001 à 2009. Comptable de formation, il dé- bute sa carrière dans le secteur de l’hôtellerie. Au cours de l’année 2005, les médias ghanéens font état d’allégations selon les- quelles le carnet d’adresses de son père lui aurait permis de rem- porter de juteux contrats avec l’Etat et avec des sociétés privées. La commission officielle ne trouvera aucune preuve d’irrégularités.
Dans les données de Mossack Fonseca, une société offshore contrôlait un compte en banque de 75 000 $ pour Kufuor et sa mère.
Début 2001, peu après le début du premier mandat de son père en tant que président, John Addo Kufuor a confié à Mossack Fonseca la gestion de The Excel 2000 Trust. La même année, cette société contrôlait un compte en banque panaméen d’une valeur de 75000 $. Sa mère, Theresa Kufuor, alors première dame du Ghana, en était également bénéficiaire. En novembre 2010, un employé du service de Mossack Fonseca dédié à la conformité avec la législation des îles Vierges britanniques signale à ses col- lègues que «compte tenu de la corruption omniprésente dont M. Kufuor semble être entouré, nous ne jugeons pas souhaitable de l’avoir comme client ou de travailler avec lui».
Cette recommandation n’est toutefois pas suivie d’effets. En 2012, M. Kufuor demande à Mossack Fonseca de fermer le trust. Des documents le relient également aux sociétés Fordiant Ltd et Stamford International Investments Group Limited, immatriculées dans les îles Vierges au moment où le père de M. Kufuor est président du Ghana, et fermées en 2004 et 2007. En avril 2011, l’Union Européenne prend des sanctions contre le banquier ivoirien Jean-Claude N’Da Ametchi. Elle le soupçonne de participer au financement du «gouvernement illégal» de l’ancien président Laurent Gbagbo qui, en refusant de reconnaître sa défaite aux élections présidentielles de 2010, a déclenché une guerre civile au cours de laquelle 3 000 personnes ont été tuées.
Arrêté en avril 2011, Laurent Gbagbo est actuellement détenu par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité. Avant son arrestation, son gouvernement a nationalisé des succursales de banques étrangères qui avaient fermé pendant la crise politique. Laurent Gbagbo a placé Jean-Claude N’Da Ametchi à la tête de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie (BICICI). L’UE a levé ses sanctions à l’encontre de N’Da Ametchi début 2012.
Dans les données de Mossack Fonseca, une société offshore dé- tenait des actifs pour N’Da Ametchi et un compte à Monaco. La société Cadley House Ltd. a été créée aux Seychelles en 2006. Son capital était au départ dé- tenu sous la forme d’actions au porteur, qui permettent l’anonymat du propriétaire d’une société offshore, mais des e-mails confirment qu’elle appartenait à Jean- Claude N’Da Ametchi. L’objet de la société était décrit comme «la gestion d’actifs personnels... [et] la détention d’un compte en banque dans la principauté de Monaco».
Dans un e-mail adressé par N’Da Ametchi au bureau de Mossack Fonseca à Genève en 2011, l’homme d’affaires évoquait une cession d’actifs et le transfert de près de 5 000dollars. En 2014, ses conseillers financiers signalent à Mossack Fonseca que «le bénéficiaire ne souhaite pas poursuivre les activités de la société et veut la faire fermer», mais Cadley House était toujours en activité en 2015. Rien dans les e-mails n’indique si Mossack Fonseca était ou non au courant de l’existence de sanctions européennes.
Dans les données de Mossack Fonseca, une société offshore contrôlait un compte en banque de 75 000 $ pour Kufuor et sa mère.
Début 2001, peu après le début du premier mandat de son père en tant que président, John Addo Kufuor a confié à Mossack Fonseca la gestion de The Excel 2000 Trust. La même année, cette société contrôlait un compte en banque panaméen d’une valeur de 75000 $. Sa mère, Theresa Kufuor, alors première dame du Ghana, en était également bénéficiaire. En novembre 2010, un employé du service de Mossack Fonseca dédié à la conformité avec la législation des îles Vierges britanniques signale à ses col- lègues que «compte tenu de la corruption omniprésente dont M. Kufuor semble être entouré, nous ne jugeons pas souhaitable de l’avoir comme client ou de travailler avec lui».
Cette recommandation n’est toutefois pas suivie d’effets. En 2012, M. Kufuor demande à Mossack Fonseca de fermer le trust. Des documents le relient également aux sociétés Fordiant Ltd et Stamford International Investments Group Limited, immatriculées dans les îles Vierges au moment où le père de M. Kufuor est président du Ghana, et fermées en 2004 et 2007. En avril 2011, l’Union Européenne prend des sanctions contre le banquier ivoirien Jean-Claude N’Da Ametchi. Elle le soupçonne de participer au financement du «gouvernement illégal» de l’ancien président Laurent Gbagbo qui, en refusant de reconnaître sa défaite aux élections présidentielles de 2010, a déclenché une guerre civile au cours de laquelle 3 000 personnes ont été tuées.
Arrêté en avril 2011, Laurent Gbagbo est actuellement détenu par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité. Avant son arrestation, son gouvernement a nationalisé des succursales de banques étrangères qui avaient fermé pendant la crise politique. Laurent Gbagbo a placé Jean-Claude N’Da Ametchi à la tête de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie (BICICI). L’UE a levé ses sanctions à l’encontre de N’Da Ametchi début 2012.
Dans les données de Mossack Fonseca, une société offshore dé- tenait des actifs pour N’Da Ametchi et un compte à Monaco. La société Cadley House Ltd. a été créée aux Seychelles en 2006. Son capital était au départ dé- tenu sous la forme d’actions au porteur, qui permettent l’anonymat du propriétaire d’une société offshore, mais des e-mails confirment qu’elle appartenait à Jean- Claude N’Da Ametchi. L’objet de la société était décrit comme «la gestion d’actifs personnels... [et] la détention d’un compte en banque dans la principauté de Monaco».
Dans un e-mail adressé par N’Da Ametchi au bureau de Mossack Fonseca à Genève en 2011, l’homme d’affaires évoquait une cession d’actifs et le transfert de près de 5 000dollars. En 2014, ses conseillers financiers signalent à Mossack Fonseca que «le bénéficiaire ne souhaite pas poursuivre les activités de la société et veut la faire fermer», mais Cadley House était toujours en activité en 2015. Rien dans les e-mails n’indique si Mossack Fonseca était ou non au courant de l’existence de sanctions européennes.
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