Désormais ex directeur général du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), Abdoulaye Diouf Sarr, le nouveau ministre du Tourisme et des Transports aériens, est un homme du sérail. Secrétaire administratif de la convention des cadres républicains, il aurait été parachuté à ce poste, selon des observateurs, autant pour sa fidélité envers Macky Sall que pour les compétences qui lui sont reconnues. Mais dans un contexte où la règle du jeu, « la victoire ou la mort », a été établie bien avant par le Président de la République, c’est surtout et avant tout sa victoire dans la commune d’arrondissement de Yoff qui lui a ouvert les portes d’une promotion ministérielle.
Diouf Sarr dispose, selon ses proches, d’une solide expérience en matière d’administration. Et en qualité de responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), il a réussi à faire, lors des joutes électorales de ce 29 juin, main basse sur « sa » commune, sa base politique et affective. Lébou pure souche issue du triangle Yoff-Ngor-Ouakam, également Kaolackois, le nouveau patron du Tourisme sénégalais est aussi un ancien secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, après avoir exercé les mêmes fonctions à Kaolack.
Cet homme de 50 ans à la calvitie naissante et prometteuse a tenté, depuis avril 2012, date de sa nomination, de donner un nouveau visage au Centre des œuvres universitaires de Dakar, en dépit du climat permanent de tension qui y règne. Sur la base des nouvelles orientations fixées par l’Etat, il s’était inscrit dans la logique de mettre en perspective ‘’une touche de rationalisation de la dépense publique’’. Son successeur devrait poursuivre cette mission.
Economiste de formation, il est titulaire de deux diplômes de 3e cycle décrochés à l’université de Lyon et à l’université d’excellence Léopold Sedar Senghor d’Alexandrie, en Egypte. Son riche parcours le conduira au poste de directeur administratif et financier de la SN-HLM puis de la Sicap.
Au ministère du Tourisme, le challenge qui lui est assigné est d’une simplicité basique : redonner confiance à un secteur que les acteurs affirment être sur le chemin de la sinistrose, et l’intégrer dans la dynamique du Plan Sénégal Emergent.
L’Enquête
Diouf Sarr dispose, selon ses proches, d’une solide expérience en matière d’administration. Et en qualité de responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), il a réussi à faire, lors des joutes électorales de ce 29 juin, main basse sur « sa » commune, sa base politique et affective. Lébou pure souche issue du triangle Yoff-Ngor-Ouakam, également Kaolackois, le nouveau patron du Tourisme sénégalais est aussi un ancien secrétaire général de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, après avoir exercé les mêmes fonctions à Kaolack.
Cet homme de 50 ans à la calvitie naissante et prometteuse a tenté, depuis avril 2012, date de sa nomination, de donner un nouveau visage au Centre des œuvres universitaires de Dakar, en dépit du climat permanent de tension qui y règne. Sur la base des nouvelles orientations fixées par l’Etat, il s’était inscrit dans la logique de mettre en perspective ‘’une touche de rationalisation de la dépense publique’’. Son successeur devrait poursuivre cette mission.
Economiste de formation, il est titulaire de deux diplômes de 3e cycle décrochés à l’université de Lyon et à l’université d’excellence Léopold Sedar Senghor d’Alexandrie, en Egypte. Son riche parcours le conduira au poste de directeur administratif et financier de la SN-HLM puis de la Sicap.
Au ministère du Tourisme, le challenge qui lui est assigné est d’une simplicité basique : redonner confiance à un secteur que les acteurs affirment être sur le chemin de la sinistrose, et l’intégrer dans la dynamique du Plan Sénégal Emergent.
L’Enquête
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