Ils sont des centaines, nous confie un quinquagénaire originaire de Saint-Louis, de Sénégalais à arpenter tous les jours, matin et soir, l’avenue des Champs Elysées, le Trocadéro, les abords de la tour Eiffel pour vendre leurs objets d’art. Généralement, il s’agit de spécimens de la tour elle-même ou de divers autres objets. Ces vendeurs sont facilement reconnaissables par leur accoutrement. Pulls, jackets, bonnets à la Sénégalaise, debout devant leurs étalages guettant clients et passants. Parfois, ce sont des Roumains, des Polonais, des Russes, des Slovaques, des Chinois, des arabes qui les approchent pour se procurer leurs marchandises, après un « waxalé » ou marchandage d'enfer comme si on était à Sandaga. Ce sourire aux lèvres entrecoupé par le claquement des dents causé par le froid cache pourtant mal les difficultés énormes dans lesquelles ils vivent.
Pas question de prendre des photos, encore moins une vidéo…pour le moment. Mamadou T. est formel. « Les familles au Sénégal devraient connaître les affres de la vie du Modou-Modou et limiter les dépenses ».
Ayant accepté de se confier à nous, des Modou-Modou ont tenu clairement à exprimer leur courroux par rapport à la presse Sénégalaise. « Ils viennent nous voir, ne relaient aucune de nos difficultés par rapport aux tracasseries policières et se permettent de railler nos conditions de vie et de travail. Jusque-là, les journalistes Sénégalais ne nous ont été d’aucune utilité, sinon de plonger nos familles dans la tourmente ».
Au terme d’une discussion nourrie, ils résumeront leurs principales difficultés en une. « Il s’agit justement de la tracasserie policière ». En effet, nous confie-t-on sur place, « plusieurs Modou-Modou ont été arrêtés, détenus pendant 40 jours avant d’être rapatriés. Jadis, ils étaient ramenés en Italie d’où l’essentiel provenait. Aujourd’hui, ils sont directement rapatriés au Sénégal. » Pire, désormais, ce sont eux qui payent les billets de leur retour au pays natal. Si on en croit un de nos interlocuteurs, les Sénégalais sont les plus touchés par ce phénomène de rapatriement. « C’est bizarre mais ici, Gabonais et Congolais sont mieux protégés et c’est dommage ». Ils n’écartent pas l' idée de former une association afin de pouvoir prétendre rencontrer le Président Sall, dans des occasions comme celle qui se présentera cette semaine. Notre volonté de poursuivre nos échanges sera vaine, la police française rôdant…
Pas question de prendre des photos, encore moins une vidéo…pour le moment. Mamadou T. est formel. « Les familles au Sénégal devraient connaître les affres de la vie du Modou-Modou et limiter les dépenses ».
Ayant accepté de se confier à nous, des Modou-Modou ont tenu clairement à exprimer leur courroux par rapport à la presse Sénégalaise. « Ils viennent nous voir, ne relaient aucune de nos difficultés par rapport aux tracasseries policières et se permettent de railler nos conditions de vie et de travail. Jusque-là, les journalistes Sénégalais ne nous ont été d’aucune utilité, sinon de plonger nos familles dans la tourmente ».
Au terme d’une discussion nourrie, ils résumeront leurs principales difficultés en une. « Il s’agit justement de la tracasserie policière ». En effet, nous confie-t-on sur place, « plusieurs Modou-Modou ont été arrêtés, détenus pendant 40 jours avant d’être rapatriés. Jadis, ils étaient ramenés en Italie d’où l’essentiel provenait. Aujourd’hui, ils sont directement rapatriés au Sénégal. » Pire, désormais, ce sont eux qui payent les billets de leur retour au pays natal. Si on en croit un de nos interlocuteurs, les Sénégalais sont les plus touchés par ce phénomène de rapatriement. « C’est bizarre mais ici, Gabonais et Congolais sont mieux protégés et c’est dommage ». Ils n’écartent pas l' idée de former une association afin de pouvoir prétendre rencontrer le Président Sall, dans des occasions comme celle qui se présentera cette semaine. Notre volonté de poursuivre nos échanges sera vaine, la police française rôdant…
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