Considérant que le programme proposé par le candidat victorieux ouvre d’intéressantes perspectives pour l’éducation, l’observatoire de l’élection sous le prisme de l’éducation a formulé un certain nombre de recommandations à l’endroit des nouvelles autorités. Il s’agit d’abord d’engager la refondation du système d’éducation et de formation. Cette action devrait s’appuyer sur l’évaluation de la mise en œuvre des programmes, réformes et autres innovations (PAQUET, ANEF, CNAES, UVS, LMD). Ce processus de refondation sera adossé à la demande des communautés et à la vision souverainiste soutenue par le nouveau Président. Il prendra en compte les langues nationales, le non formel, les daara, l’éducation inclusive, la formation professionnelle, la petite enfance, le numérique, la restauration des valeurs, la problématique de l’insertion et de l’emploi. Cette refondation doit déboucher sur un nouvel organigramme assurant la cohérence et l’efficacité des interventions dans le secteur.
Puis il conviendra de construire un plan consensuel du secteur qui traverse les régimes politiques. Il s’agit de disposer d’un plan de développement durable de l’éducation et de la formation qui traverse les régimes politiques et porte la vision d’un Sénégal à long terme. Dans ce sens, il sera nécessaire de dépolitiser l’administration scolaire, de garantir la déconcentration en responsabilisant davantage les académies, de préserver l’éducation du jeu des acteurs politiques, de renforcer la protection des enfants, de planifier l’effectivité du droit à l’éducation de qualité pour tous, sans exception et tout au long de la vie.
Ensuite la Cosydep recommande de renforcer la résilience du système d’éducation et de formation. Il s’agira de mettre aux normes les lieux d’apprentissage. Dans cette perspective, il sera nécessaire de garantir leur salubrité et leur sécurité, avec des toilettes fonctionnelles, un approvisionnement correct en eau, la résorption des besoins en supports, infrastructures, personnels enseignants et de soutien.
Dans la même dynamique il appelle à accorder plus de place et de responsabilité aux jeunes et aux communautés. Il s’agira d’impliquer davantage les jeunes et les communautés dans la formulation, la mise en œuvre et le suivi des politiques éducatives, à travers leurs organisations (gouvernement scolaire, Comité de Gestion d’Ecole, etc)
L'avant dernière recommandation consiste à revaloriser l’offre publique d’éducation et assurer la régulation de l’offre privée. Il s’agira de rendre l’éducation publique plus attrayante, plus accessible, plus performante et moins couteuse avec des infrastructures durables et des équipements performants. L’on devra aussi veiller à ce que l’offre privée soit cartographiée et respectueuse des textes législatifs et réglementaires.
Puis il conviendra de construire un plan consensuel du secteur qui traverse les régimes politiques. Il s’agit de disposer d’un plan de développement durable de l’éducation et de la formation qui traverse les régimes politiques et porte la vision d’un Sénégal à long terme. Dans ce sens, il sera nécessaire de dépolitiser l’administration scolaire, de garantir la déconcentration en responsabilisant davantage les académies, de préserver l’éducation du jeu des acteurs politiques, de renforcer la protection des enfants, de planifier l’effectivité du droit à l’éducation de qualité pour tous, sans exception et tout au long de la vie.
Ensuite la Cosydep recommande de renforcer la résilience du système d’éducation et de formation. Il s’agira de mettre aux normes les lieux d’apprentissage. Dans cette perspective, il sera nécessaire de garantir leur salubrité et leur sécurité, avec des toilettes fonctionnelles, un approvisionnement correct en eau, la résorption des besoins en supports, infrastructures, personnels enseignants et de soutien.
Dans la même dynamique il appelle à accorder plus de place et de responsabilité aux jeunes et aux communautés. Il s’agira d’impliquer davantage les jeunes et les communautés dans la formulation, la mise en œuvre et le suivi des politiques éducatives, à travers leurs organisations (gouvernement scolaire, Comité de Gestion d’Ecole, etc)
L'avant dernière recommandation consiste à revaloriser l’offre publique d’éducation et assurer la régulation de l’offre privée. Il s’agira de rendre l’éducation publique plus attrayante, plus accessible, plus performante et moins couteuse avec des infrastructures durables et des équipements performants. L’on devra aussi veiller à ce que l’offre privée soit cartographiée et respectueuse des textes législatifs et réglementaires.
Enfin la Cosydep veut qu’on optimise les ressources. Il s’agira de promouvoir des modes d’utilisation efficace et efficiente des ressources humaines et financières. Cela suppose un renforcement de la formation initiale et continue des enseignants de même que la mise en place de méthodes de déploiements plus rationnels fondés sur les besoins réels. Des think tank composés d’enseignants à la retraite devraient être promus et valorisés. Concernant les ressources financières, il conviendra de promouvoir le financement endogène conformément au principe de souveraineté et d’en garantir une répartition équitable qui donne plus de ressources aux sous-secteurs longtemps sous dotés que sont les daara, le non formel et la petite enfance. Au total, l’observatoire réaffirme que l’éducation sénégalaise a besoin d’être transformée sur les plans de son organigramme, de sa finalité, de ses offres, de ses curricula, de ses cycles, de son pilotage et de sa gouvernance. Elle doit être en adéquation avec les aspirations des communautés.
A l’en croire, relever ces différents défis permettra de créer des emplois, de produire des hommes et des femmes qualifiés, suffisamment aptes à faire face aux exigences que posent le changement climatique, la sécurité alimentaire, sanitaire et environnementale, la transformation qualitative des politiques sociales
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