Dans un communiqué de presse paru le 01 novembre 2024, la coalition SAAM SA KADDU s’interroge sur les émissions d’obligations et de surendettement du Sénégal. En effet, le nouvel emprunt de l’État fait polémique et suscite des débats.
« Depuis juin 2024, les émissions d’obligations se succèdent, comme autant de coups de marteau sur la fragilité économique du pays .La manœuvre la plus retentissante fut l’Euro bond de 450 milliards de FCFA, émis avec une désinvolture alarmante, dont les retombées furent nettement moins brillantes que les émissions précédentes. En 2021, en pleine crise sanitaire, le Sénégal avait réussi à lever 508 milliards FCFA sur une durée de 16 ans, avec un taux de 5,3 %.
Aujourd’hui, il n’est même pas certain que les recettes engrangées puissent compenser la déroute de notre trésorerie nationale. La dernière estimation du montant de la dette sous l’ère Diomaye est de plus de 1100 milliards en 7 mois », a-t-on rappelé.
Avant d’attester que « des organisations de la société civile, loin d’être rassurées, ont même évoqué la possibilité de commissions occultes, soulevant des questions embarrassantes.
D’après la coalition Samm Sa Kaddu qui se désole de cette situation, « ce surendettement excessif a entraîné un service de la dette insoutenable. Le cumul du service de la dette, des charges de personnel, et des subventions consument une bonne partie des recettes ordinaires de l’État du Sénégal.
Il est à noter, selon le communiqué de presse N24/329 en date du 12 septembre 2024, le Fonds monétaire international (FMI) a fait les constatations suivantes : ralentissement de l’activité économique au cours du premier semestre avec des perspectives similaires jusqu’à la fin de l’année 2024. Cette situation est induite par une baisse des recettes fiscales et douanières et une augmentation des dépenses (subventions et services de la dette), une croissance plus lente que prévue du fait des difficultés du secteur minier et de la construction, un déficit budgétaire projeté à 7,5 % bien au-delà des 3,9 % prévus dans le budget initial, un endettement supérieur au critère de convergence de l’UEMOA fixé à 70 % du PIB ».
Pour ses membres de l’opposition de la coalition Sam Sa Kaddu, « Ce tableau sombre de l’économie sénégalaise établi par le FMI va nécessairement engendrer une détérioration des conditions de vie des populations du fait de la suppression des subventions sur l’électricité, les hydrocarbures et sur les denrées de première nécessité ». « En attendant, le Sénégal doit désormais s’attendre à rembourser 8125 milliards de FCFA entre 2025 et 2027, une montagne qui écrase notre horizon économique et rend amères les promesses d’une « renaissance » que l’on nous avait vendue. Que valent donc ces engagements si l’on n’a pas le courage de rompre avec cette dépendance toxique à l’endettement, au profit d’une autonomie qui aurait restauré l’espoir de tout un peuple ? », s’interroge-t-il.
« Depuis juin 2024, les émissions d’obligations se succèdent, comme autant de coups de marteau sur la fragilité économique du pays .La manœuvre la plus retentissante fut l’Euro bond de 450 milliards de FCFA, émis avec une désinvolture alarmante, dont les retombées furent nettement moins brillantes que les émissions précédentes. En 2021, en pleine crise sanitaire, le Sénégal avait réussi à lever 508 milliards FCFA sur une durée de 16 ans, avec un taux de 5,3 %.
Aujourd’hui, il n’est même pas certain que les recettes engrangées puissent compenser la déroute de notre trésorerie nationale. La dernière estimation du montant de la dette sous l’ère Diomaye est de plus de 1100 milliards en 7 mois », a-t-on rappelé.
Avant d’attester que « des organisations de la société civile, loin d’être rassurées, ont même évoqué la possibilité de commissions occultes, soulevant des questions embarrassantes.
D’après la coalition Samm Sa Kaddu qui se désole de cette situation, « ce surendettement excessif a entraîné un service de la dette insoutenable. Le cumul du service de la dette, des charges de personnel, et des subventions consument une bonne partie des recettes ordinaires de l’État du Sénégal.
Il est à noter, selon le communiqué de presse N24/329 en date du 12 septembre 2024, le Fonds monétaire international (FMI) a fait les constatations suivantes : ralentissement de l’activité économique au cours du premier semestre avec des perspectives similaires jusqu’à la fin de l’année 2024. Cette situation est induite par une baisse des recettes fiscales et douanières et une augmentation des dépenses (subventions et services de la dette), une croissance plus lente que prévue du fait des difficultés du secteur minier et de la construction, un déficit budgétaire projeté à 7,5 % bien au-delà des 3,9 % prévus dans le budget initial, un endettement supérieur au critère de convergence de l’UEMOA fixé à 70 % du PIB ».
Pour ses membres de l’opposition de la coalition Sam Sa Kaddu, « Ce tableau sombre de l’économie sénégalaise établi par le FMI va nécessairement engendrer une détérioration des conditions de vie des populations du fait de la suppression des subventions sur l’électricité, les hydrocarbures et sur les denrées de première nécessité ». « En attendant, le Sénégal doit désormais s’attendre à rembourser 8125 milliards de FCFA entre 2025 et 2027, une montagne qui écrase notre horizon économique et rend amères les promesses d’une « renaissance » que l’on nous avait vendue. Que valent donc ces engagements si l’on n’a pas le courage de rompre avec cette dépendance toxique à l’endettement, au profit d’une autonomie qui aurait restauré l’espoir de tout un peuple ? », s’interroge-t-il.
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