Mariama Sarr, maire de la commune de Kaolack, qui avait reconnu des failles dans la composition de l’équipe municipale, avait pourtant révélé qu’une solution allait être trouvée à la question de l’application de la loi sur la parité intégrale dans la mise en place du bureau de sa ville. Aujourd’hui, en dépit de l’arrêt de la cour suprême, et malgré toutes les démarches faites pour l’exécution de cette décision, le maire continue de siéger dans l’illégalité.
Le Collectif des Elues locales de Kaolack pour le respect de la Parité, composé de Sokhna Seynabou Mbacké, Ndeye Lobé Lam et cie, qui ne compte pas laisser Mariama Sarr diriger la mairie dans l’illégalité, attirent l’attention de l’opinion sur le forcing du maire qui a bafoué la décision de Justice dans un conseil composé de huit(8) adjoints, dont une seule femme.
Pour réparer cette injustice, des femmes se sont portées volontaire pour défendre la cause féminine qui a osé dire non face à ce qu’elles qualifient «d’injustice». Un combat porté dans les plus hautes instances des juridictions.
Pour rappel, la Cour Suprême du Sénégal, en son audience du Jeudi 08 janvier 2015, considérant que le bureau municipal de Kaolack installé le 18 juillet 2014 n’avait pas respecté la parité à partir du 2ème adjoint, avait ordonné la reprise de l’élection.
Ainsi donc, l’élection du bureau devra être reprise. Seul le maire, Mariama Sarr et son Adjoint, Docteur Dièye sont épargnés. Les septs adjoints au maire doivent être réinstallés en respectant la parité.
Le Collectif des Elues locales de Kaolack pour le respect de la Parité, composé de Sokhna Seynabou Mbacké, Ndeye Lobé Lam et cie, qui ne compte pas laisser Mariama Sarr diriger la mairie dans l’illégalité, attirent l’attention de l’opinion sur le forcing du maire qui a bafoué la décision de Justice dans un conseil composé de huit(8) adjoints, dont une seule femme.
Pour réparer cette injustice, des femmes se sont portées volontaire pour défendre la cause féminine qui a osé dire non face à ce qu’elles qualifient «d’injustice». Un combat porté dans les plus hautes instances des juridictions.
Pour rappel, la Cour Suprême du Sénégal, en son audience du Jeudi 08 janvier 2015, considérant que le bureau municipal de Kaolack installé le 18 juillet 2014 n’avait pas respecté la parité à partir du 2ème adjoint, avait ordonné la reprise de l’élection.
Ainsi donc, l’élection du bureau devra être reprise. Seul le maire, Mariama Sarr et son Adjoint, Docteur Dièye sont épargnés. Les septs adjoints au maire doivent être réinstallés en respectant la parité.
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