Nouvelle attaque jihadiste meurtrière au Niger: 10 soldats ont été tués dans l'Ouest, près de la frontière avec le Burkina Faso, quelques jours après une offensive contre un convoi de civils qui avait fait 21 morts dans la même zone.
"Le détachement de Petelkole a été la cible d'une attaque terroriste dans l'après-midi d'hier (mardi). Une horde de criminels, venus par centaines à moto, a tenté de prendre le contrôle de la position", détaille l'armée nigérienne, mercredi soir dans son bulletin des opérations.
"Le bilan consolidé est le suivant : côté ennemis, au moins 26 assaillants neutralisés (...) côté amis, 10 militaires tombés sur le champ d'honneur, 7 autres blessés", poursuit-elle.
Mercredi, des opposants et des blogs spécialisés sur les questions sécuritaires au Sahel, mentionnaient sur les réseaux sociaux une autre attaque particulièrement sanglante, contre la localité de Chatoumane dans le même département de Téra.
Elles évoquent un bilan très lourd, 91 soldats et une quarantaine de civils tués, ce que l'AFP n'a pu vérifier de source indépendante.
La junte au pouvoir au Niger a démenti mercredi soir l'existence de cette attaque, évoquant des "affirmations infondées".
"Il est clair qu'il s'agit d'une campagne d'intoxication orchestrée par des adversaires du peuple nigérien visant à saper le moral de nos troupes et à semer la division entre les populations et nos vaillantes FDS", a affirmé l'état-major des armées à la télévision publique, dans un démenti officiel.
- Point de passage -
La région de Téra, située dans la zone dite des "trois frontières", proche du Burkina Faso et du Mali, est régulièrement visée par les jihadistes proches d'Al-Qaida comme de l'Etat islamique.
Elle est un point de passage obligé pour des milliers de camions de marchandise provenant du port de Lomé, au Togo, via le nord du Burkina Faso, pour ravitailler le Niger, immense pays désertique enclavé.
Jeudi, 21 civils ont été tués dans l'attaque d'un convoi de marchandises dans cette zone, selon l'armée et des sources locales.
Fin octobre déjà, un convoi de fret avait été la cible d'une attaque de grande ampleur près de Téra.
L'armée nigérienne y mène une vaste opération antijihadiste baptisée Niya et affirme régulièrement neutraliser des combattants de groupes armés.
Le Niger est gouverné depuis juillet 2023 par un régime militaire arrivé au pouvoir par un coup d'Etat contre le président élu Mohamed Bazoum.
Ce pays sahélien est, à l'instar de ses voisins le Burkina Faso et le Mali, empêtré depuis des années dans la lutte contre des groupes jihadistes liés à Al-Qaida ou l'Etat islamique.
Tous trois se sont associés dans une confédération, l'Alliance des Etats du Sahel (AES) et ont tourné le dos à la France pour la lutte antijihadiste.
Mercredi soir, l'armée nigérienne a salué "la prompte intervention des moyens aériens des pays de l'AES", dans la riposte à l'attaque de Petelkole.
Les trois pays se sont rapprochés d'autres partenaires, notamment la Russie.
Les attaques jihadistes ne faiblissent pas: selon l'organisation Acled qui répertorie les victimes des conflits dans le monde, au moins 1.500 civils et militaires sont morts dans des attaques de groupes armés depuis un an au Niger, contre 650 entre juillet 2022 et 2023.
"Le détachement de Petelkole a été la cible d'une attaque terroriste dans l'après-midi d'hier (mardi). Une horde de criminels, venus par centaines à moto, a tenté de prendre le contrôle de la position", détaille l'armée nigérienne, mercredi soir dans son bulletin des opérations.
"Le bilan consolidé est le suivant : côté ennemis, au moins 26 assaillants neutralisés (...) côté amis, 10 militaires tombés sur le champ d'honneur, 7 autres blessés", poursuit-elle.
Mercredi, des opposants et des blogs spécialisés sur les questions sécuritaires au Sahel, mentionnaient sur les réseaux sociaux une autre attaque particulièrement sanglante, contre la localité de Chatoumane dans le même département de Téra.
Elles évoquent un bilan très lourd, 91 soldats et une quarantaine de civils tués, ce que l'AFP n'a pu vérifier de source indépendante.
La junte au pouvoir au Niger a démenti mercredi soir l'existence de cette attaque, évoquant des "affirmations infondées".
"Il est clair qu'il s'agit d'une campagne d'intoxication orchestrée par des adversaires du peuple nigérien visant à saper le moral de nos troupes et à semer la division entre les populations et nos vaillantes FDS", a affirmé l'état-major des armées à la télévision publique, dans un démenti officiel.
- Point de passage -
La région de Téra, située dans la zone dite des "trois frontières", proche du Burkina Faso et du Mali, est régulièrement visée par les jihadistes proches d'Al-Qaida comme de l'Etat islamique.
Elle est un point de passage obligé pour des milliers de camions de marchandise provenant du port de Lomé, au Togo, via le nord du Burkina Faso, pour ravitailler le Niger, immense pays désertique enclavé.
Jeudi, 21 civils ont été tués dans l'attaque d'un convoi de marchandises dans cette zone, selon l'armée et des sources locales.
Fin octobre déjà, un convoi de fret avait été la cible d'une attaque de grande ampleur près de Téra.
L'armée nigérienne y mène une vaste opération antijihadiste baptisée Niya et affirme régulièrement neutraliser des combattants de groupes armés.
Le Niger est gouverné depuis juillet 2023 par un régime militaire arrivé au pouvoir par un coup d'Etat contre le président élu Mohamed Bazoum.
Ce pays sahélien est, à l'instar de ses voisins le Burkina Faso et le Mali, empêtré depuis des années dans la lutte contre des groupes jihadistes liés à Al-Qaida ou l'Etat islamique.
Tous trois se sont associés dans une confédération, l'Alliance des Etats du Sahel (AES) et ont tourné le dos à la France pour la lutte antijihadiste.
Mercredi soir, l'armée nigérienne a salué "la prompte intervention des moyens aériens des pays de l'AES", dans la riposte à l'attaque de Petelkole.
Les trois pays se sont rapprochés d'autres partenaires, notamment la Russie.
Les attaques jihadistes ne faiblissent pas: selon l'organisation Acled qui répertorie les victimes des conflits dans le monde, au moins 1.500 civils et militaires sont morts dans des attaques de groupes armés depuis un an au Niger, contre 650 entre juillet 2022 et 2023.
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