Le bloc régional d'Afrique de l'Est, l'Igad, a salué jeudi l'accord conclu la veille entre l'Ethiopie et la Somalie visant à mettre fin aux tensions entre les deux voisins, y voyant une "étape importante".
Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, dont les relations s'étaient tendues depuis janvier après la signature par Addis Abeba d'un accord pour un accès à la mer avec le Somaliland, région séparatiste de la Somalie, ont trouvé mercredi un accord sous les auspices du président turc Recep Tayyip Erdogan.
Le président turc a déclaré mercredi qu'il estimait que l'accord, qualifié d'"historique", conclu après huit heures de négociations allait permettre d'assurer un accès de l'Ethiopie à la mer.
Selon le texte de l'accord publié par la Turquie, les parties sont convenues "d'abandonner les divergences d'opinion et les questions litigieuses, et d'aller résolument de l'avant dans la coopération en vue d'une prospérité commune".
Dans un communiqué publié jeudi, le secrétaire exécutif du bloc régional d'Afrique de l'Est, l'Autorité intergouvernementale pour développement (Igad) et ex-ministre éthiopien des Affaires étrangères, Workneh Gebeyehu, a salué un "accord important" qui "démontre un engagement à résoudre les problèmes bilatéraux à l'amiable".
Le secrétaire exécutif de l'Igad, qui y voit une "étape importante", a également "souligné l'importance de ces efforts diplomatiques pour relever les défis communs et favoriser la stabilité et la prospérité dans la Corne de l'Afrique".
Le contenu exact du "protocole d'accord" entre le Somaliland et l'Ethiopie, signé le 1er janvier, n'a jamais été rendu public, mais il a suscité l'inquiétude de nombreux pays et organisations internationales (Etats-Unis, Chine, Union européenne, Union africaine, Ligue arabe...) qui ont appelé au respect de la souveraineté somalienne.
Interrogées, les autorités éthiopiennes n'ont pas immédiatement répondu aux sollicitations de l'AFP sur le devenir de cet accord avec le Somaliland.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, au pouvoir depuis 2018 et prix Nobel de la paix en 2019, a à plusieurs reprises martelé que son pays devait avoir un accès à la mer. Fin octobre, M. Abiy a répété que l'Ethiopie n'avait "aucun intérêt à s'impliquer dans une guerre", pour l'accès à la mer.
En réaction, Mogadiscio a renforcé ses relations avec l'Egypte, rival de l'Ethiopie.
Cet accord avait ouvert une nouvelle crise entre ces deux voisins d'Afrique de l'Est qui se sont durement affrontés par deux fois au siècle dernier.
Deuxième pays le plus peuplé d'Afrique avec 120 millions d'habitants, l'Ethiopie a progressivement perdu son accès à la mer Rouge après l'indépendance en 1993 de l'Erythrée - qu'elle avait annexée dans les années 1950.
Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, dont les relations s'étaient tendues depuis janvier après la signature par Addis Abeba d'un accord pour un accès à la mer avec le Somaliland, région séparatiste de la Somalie, ont trouvé mercredi un accord sous les auspices du président turc Recep Tayyip Erdogan.
Le président turc a déclaré mercredi qu'il estimait que l'accord, qualifié d'"historique", conclu après huit heures de négociations allait permettre d'assurer un accès de l'Ethiopie à la mer.
Selon le texte de l'accord publié par la Turquie, les parties sont convenues "d'abandonner les divergences d'opinion et les questions litigieuses, et d'aller résolument de l'avant dans la coopération en vue d'une prospérité commune".
Dans un communiqué publié jeudi, le secrétaire exécutif du bloc régional d'Afrique de l'Est, l'Autorité intergouvernementale pour développement (Igad) et ex-ministre éthiopien des Affaires étrangères, Workneh Gebeyehu, a salué un "accord important" qui "démontre un engagement à résoudre les problèmes bilatéraux à l'amiable".
Le secrétaire exécutif de l'Igad, qui y voit une "étape importante", a également "souligné l'importance de ces efforts diplomatiques pour relever les défis communs et favoriser la stabilité et la prospérité dans la Corne de l'Afrique".
Le contenu exact du "protocole d'accord" entre le Somaliland et l'Ethiopie, signé le 1er janvier, n'a jamais été rendu public, mais il a suscité l'inquiétude de nombreux pays et organisations internationales (Etats-Unis, Chine, Union européenne, Union africaine, Ligue arabe...) qui ont appelé au respect de la souveraineté somalienne.
Interrogées, les autorités éthiopiennes n'ont pas immédiatement répondu aux sollicitations de l'AFP sur le devenir de cet accord avec le Somaliland.
Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, au pouvoir depuis 2018 et prix Nobel de la paix en 2019, a à plusieurs reprises martelé que son pays devait avoir un accès à la mer. Fin octobre, M. Abiy a répété que l'Ethiopie n'avait "aucun intérêt à s'impliquer dans une guerre", pour l'accès à la mer.
En réaction, Mogadiscio a renforcé ses relations avec l'Egypte, rival de l'Ethiopie.
Cet accord avait ouvert une nouvelle crise entre ces deux voisins d'Afrique de l'Est qui se sont durement affrontés par deux fois au siècle dernier.
Deuxième pays le plus peuplé d'Afrique avec 120 millions d'habitants, l'Ethiopie a progressivement perdu son accès à la mer Rouge après l'indépendance en 1993 de l'Erythrée - qu'elle avait annexée dans les années 1950.
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