« Il s’agit d’un colloque qui intervient dans un contexte de suspicion qui pèse lourdement et gravement sur la Oumah Islamique dans un contexte où parler de religion inquiète beaucoup. Mais comme un vaccin contre les microbes lorsqu’il est administré d’une certaine façon vous permet de résister à la maladie. La religion est mal administrée parfois. Ce qui fait qu’elle produit des barbares. Maintenant pour le bon fonctionnement d’une organisation, d’une entreprise, d’un pays, il me semble que la religion doit être repensée et réintroduite dans tout ce que nous faisons. Ce siècle est un siècle de défi. La spiritualité doit relever le défi. Nous devons à travers la spiritualité et la religion, régler la question de la signification et celle du sens. Les Etats, les gouvernements et les entreprises ne cessent de produire des plans, des réformes, des programmes de développement. Nous sommes toujours très friands de ce type de programmes. Mais le grand problème c’est de pourquoi le faire. Lorsque vous n’expliquez pas à un paysan un programme, il se désolidarise. Donc beaucoup de défaillances dans ce que nous élaborons dans nos organisations parce qu’on n’adhère pas à la signification et au sens. Heureusement que la spiritualité et la religion règlent ce problème. Et nous pensons qu’un pays comme le Sénégal a des modèles de leaders comme Serigne Touba, EL Hadj Malick Sy et d’autres qui ont montré que la spiritualité et la religion ont un impact. Et malheureusement cette spiritualité et la religion ne sont pas prise en compte dans nos modèles d’éducation. Nous sommes en train de connaître des échecs successifs à cause du complexe de l’intellectuel qui refuse de ramener cette puissance et cette source d’inspiration dans ce que nous devons faire. Nos entreprises ne connaissent pas la discipline, or nous devons voir du côté du mouridisme avec le Ndigueul pour voir son impact et sa puissance. Alors pourquoi ne pas s’inspirer de cela. Khelcom avec Serigne Saliou qui a inspiré les jeunes à aimer l’agriculture, n’est pas comparable à toutes ces politiques qui défendent des programmes agricoles et qui ne réussissent pas à mobiliser. C’est un cri de cœur que l’IAM. Nous devons assumer notre mouridisme, notre tidianisme et notre christianisme en les introduisant dans l’éducation et nos process de prise de décision à tous les niveaux... »
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