Le Parti démocratique sénégalais est en train de perdre son honneur dans la sphère politique. Au-delà de l’effritement et des tensions internes, la gestion de la communication révèle un parti en déliquescence. La dernière bourde en date a secoué toute une nation. Comment peut-on se profiter d’une situation de deuil national pour s’offrir une vitalité politique ? C’est à la rigueur ne pas respecter l’âme des victimes de la bousculade de Mina. Le combat est ailleurs !
Imputer la responsabilité de ce drame survenu à La Mecque au gouvernement est insensé. Mais, le fait d’en arriver à réclamer la démission des tenants du pouvoir est synonyme de démence à la fois morale et intellectuelle.
Le Sénégal mérite une opposition beaucoup plus responsable. En effet, la culture de la démission avait échappé les membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) lors de la tragédie du bateau «Le Joola». Laquelle tragédie est tributaire de l’irresponsabilité caractéristique de ceux qui, aujourd’hui, font du dilatoire.
Pour un bateau qui devait transporter 550 passagers, vous aviez voulu transporter plus de 2000 passagers. Depuis, le 26 septembre 2002, les familles de plus de 2000 victimes attendent des clarifications sur cette tragédie jugée être la plus grande tragédie de l’histoire du Sénégal et celle du monde en temps de paix.
Pour le cas de Mina, il s’agit de pieux Sénégalais et de pieuses Sénégalaises qui, au moment d’accomplir un acte de foi, ont rendu l’âme dans une bousculade imprévue.
En Conseil des ministres du mercredi 07 octobre 2015, le président de la République Macky Sall a renouvelé les condoléances de la nation aux familles des victimes. Cette situation appelle le sens des responsabilités de tous les acteurs et de tous les segments de notre corps social plutôt que d’en faire une matière politique.
Pour sa part, le Chef de l’Etat a déployé tous les moyens requis pour soulager les familles qui sont dans la torpeur. Une Cellule interministérielle est mise en place pour apporter le soutien psychologique nécessaire. Fort de cela, le président Macky Sall a octroyé une rallonge budgétaire de 100 millions de francs Cfa à répartir entre le Commissariat général, la Commission médicale et la Cellule de crise. Voilà une preuve de responsabilité.
Macky Sall est dynamique, sincère sensible aux préoccupations des Sénégalais de toute obédience. Il nous invite à jeter les bases de l’émergence du pays. Soutenons-le pour un essor national harmonieux.
Papa Sambou NIANG
psniang@yahoo.fr
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