DAKARACTU : Maître, quelle lecture faites-vous de l'article paru dans Le Monde, attribuant certains propos à Lamine Diack sur le financement de la campagne électorale au Sénégal?
Me Oumar Youm : Il faut malheureusement regretter la publication du journal Le Monde dans laquelle le journaliste qui s'est par la suite rectifié, a eu un commentaire manifestement orienté vers le Président Macky Sall qui n'a rien à voir avec cette affaire de corruption. Le journaliste a avoué le mal fondé de ses insinuations et a présenté ses excuses, tout comme le Président Lamine Diack lui-même a soutenu, sans pouvoir être démenti, qu'il n'a pas financé le candidat Macky Sall. Tel un ballon de baudruche dont le destin est de se dégonfler, on peut dire que la tentative de manipulation de l'opinion nationale comme internationale pour atteindre l'image et la bonne réputation du Président s'est retournée contre ses principaux acteurs.
DAKARACTU : Quel rapport a Lamine Diack avec le président Macky Sall pour que directement tout le monde a pensé au financement de sa campagne?
Me Oumar Youm : Les deux hommes n'ont aucun rapport particulier en dehors de la déférence naturelle que le Président a à l'égard de toute personne plus âgée que lui et de respect que le Président Diack doit au Président de la République du Sénégal, institution suprême du pays. Il faut comprendre que les deux hommes ne sont pas de la même génération, n'appartiennent pas à la même formation politique et n'ont jamais partagé les mêmes orientations politiques.
Le Président Diack était un soutien des Assises nationales et travaillait pour une candidature unique autour de sa personne, alors que le président Macky était candidat et souhaitait une candidature plurielle. Tout le monde sait que le Président Sall n'a pas bénéficié des financements de Lamine Diack, on a voulu plutôt le faire croire. C'est simplement malhonnête et particulièrement vicieux comme allégations.
DAKARACTU : D'où proviennent les fonds de campagne du président Macky Sall ?
Me Oumar Youm : Je peux vous dire que pour l'essentiel c'est sur fonds propres que le président Macky a financé sa campagne de 2012, qui faudrait-il le rappeler, était plus une campagne de proximité avec les électeurs qu'une campagne à l'américaine nécessitant beaucoup de moyens. Il s'y ajoutent que des militants et responsables déterminés et convaincus de la pertinence de sa candidature se sont personnellement investis dans leurs localités pour porter cette candidature. Tout le monde sait que les élections de 2012 n'ont pas été remportées par le camp le plus "outillé" financièrement parlant.
DAKARACTU : Après la publication de l'article du journal Le Monde, l'opposition a fait une sortie musclée qui a conduit à l'arrestation du coordinateur du PDS, Oumar Sarr. Comment jugez-vous cette situation?
Me Oumar Youm : Nous sommes dans un espace démocratique certes, mais qui n'est pas compatible avec l'expression incontrôlée. L'espace de liberté est forcément un espace de responsabilité, sinon la démocratie n'aurait pas de valeur ajoutée pour la société. Ceux qui parlent, sans retenue ni jugement approprié, pour porter atteinte à l'honorabilité du Président de la République, devront simplement répondre de leurs actes devant la justice.
DAKARACTU : Tivaouane à l'unanimité a salué la venue du président Macky Sall et ses réalisations dans la ville sainte. Il a même demandé la permission de finaliser les travaux de la grande mosquée. Est-ce le début d'une campagne présidentielle?
C'est plutôt le début de l'émergence économique, de l'émergence des territoires surtout ceux à vocation religieuse. En moins d'un an, les ouvrages réalisés à Tivaouane ont donné à cette cité une armature urbaine rénovée à la grande satisfaction des populations. Le Président Macky Sall a une vision de modernisation des cités religieuses mise en oeuvre de façon remarquable. Il mérite encouragements et félicitations, ce que la famille de Seydi Haj Malick et les populations de Tivaouane, la communauté des croyants du Sénégal, de l'Afrique et du monde ont relevé avec force.
Me Oumar Youm : Il faut malheureusement regretter la publication du journal Le Monde dans laquelle le journaliste qui s'est par la suite rectifié, a eu un commentaire manifestement orienté vers le Président Macky Sall qui n'a rien à voir avec cette affaire de corruption. Le journaliste a avoué le mal fondé de ses insinuations et a présenté ses excuses, tout comme le Président Lamine Diack lui-même a soutenu, sans pouvoir être démenti, qu'il n'a pas financé le candidat Macky Sall. Tel un ballon de baudruche dont le destin est de se dégonfler, on peut dire que la tentative de manipulation de l'opinion nationale comme internationale pour atteindre l'image et la bonne réputation du Président s'est retournée contre ses principaux acteurs.
DAKARACTU : Quel rapport a Lamine Diack avec le président Macky Sall pour que directement tout le monde a pensé au financement de sa campagne?
Me Oumar Youm : Les deux hommes n'ont aucun rapport particulier en dehors de la déférence naturelle que le Président a à l'égard de toute personne plus âgée que lui et de respect que le Président Diack doit au Président de la République du Sénégal, institution suprême du pays. Il faut comprendre que les deux hommes ne sont pas de la même génération, n'appartiennent pas à la même formation politique et n'ont jamais partagé les mêmes orientations politiques.
Le Président Diack était un soutien des Assises nationales et travaillait pour une candidature unique autour de sa personne, alors que le président Macky était candidat et souhaitait une candidature plurielle. Tout le monde sait que le Président Sall n'a pas bénéficié des financements de Lamine Diack, on a voulu plutôt le faire croire. C'est simplement malhonnête et particulièrement vicieux comme allégations.
DAKARACTU : D'où proviennent les fonds de campagne du président Macky Sall ?
Me Oumar Youm : Je peux vous dire que pour l'essentiel c'est sur fonds propres que le président Macky a financé sa campagne de 2012, qui faudrait-il le rappeler, était plus une campagne de proximité avec les électeurs qu'une campagne à l'américaine nécessitant beaucoup de moyens. Il s'y ajoutent que des militants et responsables déterminés et convaincus de la pertinence de sa candidature se sont personnellement investis dans leurs localités pour porter cette candidature. Tout le monde sait que les élections de 2012 n'ont pas été remportées par le camp le plus "outillé" financièrement parlant.
DAKARACTU : Après la publication de l'article du journal Le Monde, l'opposition a fait une sortie musclée qui a conduit à l'arrestation du coordinateur du PDS, Oumar Sarr. Comment jugez-vous cette situation?
Me Oumar Youm : Nous sommes dans un espace démocratique certes, mais qui n'est pas compatible avec l'expression incontrôlée. L'espace de liberté est forcément un espace de responsabilité, sinon la démocratie n'aurait pas de valeur ajoutée pour la société. Ceux qui parlent, sans retenue ni jugement approprié, pour porter atteinte à l'honorabilité du Président de la République, devront simplement répondre de leurs actes devant la justice.
DAKARACTU : Tivaouane à l'unanimité a salué la venue du président Macky Sall et ses réalisations dans la ville sainte. Il a même demandé la permission de finaliser les travaux de la grande mosquée. Est-ce le début d'une campagne présidentielle?
C'est plutôt le début de l'émergence économique, de l'émergence des territoires surtout ceux à vocation religieuse. En moins d'un an, les ouvrages réalisés à Tivaouane ont donné à cette cité une armature urbaine rénovée à la grande satisfaction des populations. Le Président Macky Sall a une vision de modernisation des cités religieuses mise en oeuvre de façon remarquable. Il mérite encouragements et félicitations, ce que la famille de Seydi Haj Malick et les populations de Tivaouane, la communauté des croyants du Sénégal, de l'Afrique et du monde ont relevé avec force.
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