«Il y a l’avant, le pendant et l’après-référendum. Nous avons battu campagne avec responsabilité et engagement autour du projet de révision de la Constitution. Il était question de porter ce message sur les points qui, sans aucun doute, renforcent notre démocratie, équilibrent les pouvoirs, stabilisent nos institutions. Il fallait donc descendre sur le terrain, échanger avec les populations, convaincre de l’utilité de cet important élan démocratique porté par un Président armé de courage et de volonté politique de faire émerger ce pays, économiquement et démocratiquement.
Le Peuple souverain a donc dit «Oui» à ce projet du chef de l’Etat le 20 mars, de façon claire et nette. Le taux de participation, si faible soit-il, reste l’expression d’une majorité de citoyens qui avaient quand même le choix entre adhérer à une réforme ou la rejeter. Ils y ont adhéré. C’est en cela que cette victoire ne peut être celle de nous hommes ou femmes politiques seulement. Elle est aussi celle de ces citoyens qui ne sont d’aucun bord politique, qui se sont déplacés sans contrainte aucune, qui ont choisi le bulletin de leur choix.
Alors, le référendum est derrière nous. Il ne sert à rien que chacun tire la couverture sur lui. Notre priorité doit être de continuer à convaincre ceux qui ont voté pour le «Non» que ces réformes sont progressistes. Nous devons faire en sorte qu’ils adhèrent non seulement à cette révision constitutionnelle mais aussi au projet politique du président de la République de façon générale. Car, l’après- référendum est encore plus difficile à gérer puisque nous allons vers des échéances plus complexes : les Législatives de 2017. Nous avons sans aucun doute confiance au Président et son bon bilan peut convaincre les Sénégalais au point de lui confier encore la majorité parlementaire. Mais, face à une opposition blessée par la déferlante du «Oui», nous devons davantage nous souder et faire plus que l’énorme travail de terrain qui nous a valu le succès à ce référendum.»
Le Quotidien
Le Peuple souverain a donc dit «Oui» à ce projet du chef de l’Etat le 20 mars, de façon claire et nette. Le taux de participation, si faible soit-il, reste l’expression d’une majorité de citoyens qui avaient quand même le choix entre adhérer à une réforme ou la rejeter. Ils y ont adhéré. C’est en cela que cette victoire ne peut être celle de nous hommes ou femmes politiques seulement. Elle est aussi celle de ces citoyens qui ne sont d’aucun bord politique, qui se sont déplacés sans contrainte aucune, qui ont choisi le bulletin de leur choix.
Alors, le référendum est derrière nous. Il ne sert à rien que chacun tire la couverture sur lui. Notre priorité doit être de continuer à convaincre ceux qui ont voté pour le «Non» que ces réformes sont progressistes. Nous devons faire en sorte qu’ils adhèrent non seulement à cette révision constitutionnelle mais aussi au projet politique du président de la République de façon générale. Car, l’après- référendum est encore plus difficile à gérer puisque nous allons vers des échéances plus complexes : les Législatives de 2017. Nous avons sans aucun doute confiance au Président et son bon bilan peut convaincre les Sénégalais au point de lui confier encore la majorité parlementaire. Mais, face à une opposition blessée par la déferlante du «Oui», nous devons davantage nous souder et faire plus que l’énorme travail de terrain qui nous a valu le succès à ce référendum.»
Le Quotidien