« Ce scrutin évalué dans sa globalité est une mascarade », tels sont les mots crus utilisés par Mame Adama Guèye pour évaluer le référendum de dimanche dernier. « Un scrutin a une vocation de permettre un jeu franc et ouvert sur la base de l’équité et de la légalité entre les candidats, tout ce qui a été fait, a contribué à violer gravement tous les principes qui doivent normalement gouverner une élection transparente. Ce scrutin n’a pas reçu 80% de l’agrément des électeurs inscrits », dira-t-il lors de la conférence de presse du Front Ñaani Bañna.
A propos de la campagne électorale, le Front a regretté l’absence volontaire de réglementation pour les médias et « pour une couverture équitable de la campagne électorale des deux camps, a permis que la presse soit infestée d’espaces publicitaires du camp du Oui créant ainsi un déséquilibre flagrant dans le traitement de l’information » déplore t-il.
Pour le vote, il y a eu systématiquement la diffusion de propagande électorale la veille et les jours de scrutin révèle-t-il. La seule réaction des autorités pour y remédier « est de vouloir fermer une télévision, alors que la RTS a battu tous les records de propagande en faveur du Oui en toute illégalité sans se faire inquiéter. »
S’agissant des bulletins de vote choisis « scandaleusement » par le ministère de l’intérieur l’électeur avait un bulletin avec une couleur difficile à spécifier en langue nationale et un Non quasi invisible et illisible. « Nous avions eu donc beaucoup de difficulté pour aider les électeurs à bien identifier les bulletins du Non malgré les spécimens tantôt avec des écritures blanches et tantôt avec des écritures rouges » lit-on sur leur document remis à la presse...
A propos de la campagne électorale, le Front a regretté l’absence volontaire de réglementation pour les médias et « pour une couverture équitable de la campagne électorale des deux camps, a permis que la presse soit infestée d’espaces publicitaires du camp du Oui créant ainsi un déséquilibre flagrant dans le traitement de l’information » déplore t-il.
Pour le vote, il y a eu systématiquement la diffusion de propagande électorale la veille et les jours de scrutin révèle-t-il. La seule réaction des autorités pour y remédier « est de vouloir fermer une télévision, alors que la RTS a battu tous les records de propagande en faveur du Oui en toute illégalité sans se faire inquiéter. »
S’agissant des bulletins de vote choisis « scandaleusement » par le ministère de l’intérieur l’électeur avait un bulletin avec une couleur difficile à spécifier en langue nationale et un Non quasi invisible et illisible. « Nous avions eu donc beaucoup de difficulté pour aider les électeurs à bien identifier les bulletins du Non malgré les spécimens tantôt avec des écritures blanches et tantôt avec des écritures rouges » lit-on sur leur document remis à la presse...