Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a tiré encore la sonnette d’alarme sur les manquements de l’audiovisuel sénégalais dans son avis sur le deuxième trimestre 2016. Parmi ces dysfonctionnements, le Cnra dénonce l’absence de la signalétique ou une mauvaise interprétation de son usage et l’avertissement préalable du public avant la diffusion d’images pouvant heurter la sensibilité. Le phénomène, à la mode chez des animateurs consistant à défiler pour chanter les mérites du partenaire qui les a habillés, est aussi décrié par les régulateurs de l’audiovisuel. Parmi les graves manquements, il y a la récurrence de la publicité et de la propagande, particulièrement par les présentateurs sur les chaînes de télévision et la diffusion d’émissions de téléachat, de reportage commercial. Pour l’organe de régulation de l’audiovisuel, la recherche d’audimat ne devrait pas servir de prétexte à un recours à outrance à la publicité dans un contexte technologique changeant. Ainsi le Cnra invite au respect des textes qui font différence entre la publicité et l’information.
Le Cnra a remarqué pour le déplorer l’exposition des téléspectateurs et des auditeurs, particulièrement du jeune public, à certains programmes qui se caractérisent par l’utilisation d’un langage grossier et outrancier. Il relève l’amplification de propos ou d’attitudes de nature à entraîner des comportements violents et/ou débordements au préjudice de paisibles citoyens. Pour le Cnra, les médias audiovisuels doivent respecter l’exigence de protection du collectif social, de la sauvegarde des minorités vulnérables, mais aussi rester attachés à la préservation des valeurs fondatrices et principes intangibles qui gouvernent notre vie en société. L’organe de contrôle de l’audiovisuelle recommande de veiller au respect des textes relatifs à la protection des mineurs dans les contenus des programmes audiovisuels et à la dignité humaine. Le Cnra exige aussi à la conformité aux principes qui régissent la promotion des produits, marchandises et marques dans les programmes audiovisuels. Aussi, recommande-t-il, de veiller à ne pas servir de tribune à la profération d’invectives et propos grossiers pouvant porter atteinte à l’honneur, à la respectabilité et à la dignité des personnes..
Le Cnra a remarqué pour le déplorer l’exposition des téléspectateurs et des auditeurs, particulièrement du jeune public, à certains programmes qui se caractérisent par l’utilisation d’un langage grossier et outrancier. Il relève l’amplification de propos ou d’attitudes de nature à entraîner des comportements violents et/ou débordements au préjudice de paisibles citoyens. Pour le Cnra, les médias audiovisuels doivent respecter l’exigence de protection du collectif social, de la sauvegarde des minorités vulnérables, mais aussi rester attachés à la préservation des valeurs fondatrices et principes intangibles qui gouvernent notre vie en société. L’organe de contrôle de l’audiovisuelle recommande de veiller au respect des textes relatifs à la protection des mineurs dans les contenus des programmes audiovisuels et à la dignité humaine. Le Cnra exige aussi à la conformité aux principes qui régissent la promotion des produits, marchandises et marques dans les programmes audiovisuels. Aussi, recommande-t-il, de veiller à ne pas servir de tribune à la profération d’invectives et propos grossiers pouvant porter atteinte à l’honneur, à la respectabilité et à la dignité des personnes..
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