Face à la presse, le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne a expliqué le pourquoi des 15 points proposés par le président de la République au référendum du 20 mars prochain.
Parlant de l'utilité de ces points et le dialogue qui a été à l'origine de leur proposition, le PM déclare : " Le 28 mai 2013, le président de la République a pris un décret portant création de la Commission Nationale pour la Réforme des Institutions (CNRI). C'était le deuxième jalon du référendum du 20 mars prochain. Il a alloué un budget de plus de 700 millions à la CNRI et confié la présidence à Monsieur Amadou Moctar Mbow qui était accompagné par Mamadou Lamine Loum et d'autres grands hommes de ce pays qui se sont distingués de par leur intelligence, leur compétence et leur capacité de chercheurs. Tout ce beau monde réuni, il leur a confié la CNRI et les réformes de la Constitution. Au début, il leur avait donné un délai de six mois pour faire le travail et après avoir minutieusement étudié les réformes, ils ont rendu le travail au président de la République. Le travail était composé de réformes de court, moyen mais aussi long terme. Ils ont rendu leur travail en disant au président qu'ils avaient confiance en leurs conclusions. Parmi les mesures proposées par la CRNI, le président depuis le départ avait dit qu'il n'allait pas appliquer celle concernant le régime parlementaire car tu es élu président, tu choisis ton Premier ministre, mais on te dit que c'est le Premier ministre qui conduit la politique gouvernementale. Les seuls pays où il y a cela, comme la Guinée-Bissau, on les entend tous les jours se quereller, ils se battent tous les jours. Celui que le peuple a élu c'est le président de la République, alors c'est à lui de nommer ou de démettre ses collaborateurs. Le président n'a pas accepté le régime parlementaire car n'y croyant pas. Alors, parmi les 15 points proposés par le président au référendum, les 13 proviennent des conclusions de la CNRI et le président n'y a pas touché et il les a pris directement comme ça. Donc, il ne faut pas dire qu'il n'y a pas eu de concertation. La CNRI a fait le tour du Sénégal et a rencontré les forces vives, les syndicats, la société civile, la diaspora et le sénégalais lambda pour discuter avec eux des réformes avant de transmettre ses conclusions au président de la République. Maintenant c'est au président que revient le prérogative de choisir les points à prendre et laisser les autres. La CNRI, on la respecte, mais ce n'est pas elle qui a été élu par les sénégalais. C'est le président qui est élu et demain, c'est lui seul qui défendra son bilan...
Parlant de l'utilité de ces points et le dialogue qui a été à l'origine de leur proposition, le PM déclare : " Le 28 mai 2013, le président de la République a pris un décret portant création de la Commission Nationale pour la Réforme des Institutions (CNRI). C'était le deuxième jalon du référendum du 20 mars prochain. Il a alloué un budget de plus de 700 millions à la CNRI et confié la présidence à Monsieur Amadou Moctar Mbow qui était accompagné par Mamadou Lamine Loum et d'autres grands hommes de ce pays qui se sont distingués de par leur intelligence, leur compétence et leur capacité de chercheurs. Tout ce beau monde réuni, il leur a confié la CNRI et les réformes de la Constitution. Au début, il leur avait donné un délai de six mois pour faire le travail et après avoir minutieusement étudié les réformes, ils ont rendu le travail au président de la République. Le travail était composé de réformes de court, moyen mais aussi long terme. Ils ont rendu leur travail en disant au président qu'ils avaient confiance en leurs conclusions. Parmi les mesures proposées par la CRNI, le président depuis le départ avait dit qu'il n'allait pas appliquer celle concernant le régime parlementaire car tu es élu président, tu choisis ton Premier ministre, mais on te dit que c'est le Premier ministre qui conduit la politique gouvernementale. Les seuls pays où il y a cela, comme la Guinée-Bissau, on les entend tous les jours se quereller, ils se battent tous les jours. Celui que le peuple a élu c'est le président de la République, alors c'est à lui de nommer ou de démettre ses collaborateurs. Le président n'a pas accepté le régime parlementaire car n'y croyant pas. Alors, parmi les 15 points proposés par le président au référendum, les 13 proviennent des conclusions de la CNRI et le président n'y a pas touché et il les a pris directement comme ça. Donc, il ne faut pas dire qu'il n'y a pas eu de concertation. La CNRI a fait le tour du Sénégal et a rencontré les forces vives, les syndicats, la société civile, la diaspora et le sénégalais lambda pour discuter avec eux des réformes avant de transmettre ses conclusions au président de la République. Maintenant c'est au président que revient le prérogative de choisir les points à prendre et laisser les autres. La CNRI, on la respecte, mais ce n'est pas elle qui a été élu par les sénégalais. C'est le président qui est élu et demain, c'est lui seul qui défendra son bilan...