Dans une interview accordée à la chaine Duabï Tv, le président Macky Sall est revenu sur l'actualité du pays marquée par le débat sur la volonté du président Macky Sall de suivre le Conseil Constitutionnel pour un mandat de 7 ans et référendum qui sera voté le 20 mars.
Sur la question de savoir pourquoi il a renoncé à sa promesse de réduire son mandat de 7 à 5 ans, le président Macky Sall se veut clair : "d'abord les mots sont importants. Vous avez parlé de renoncement et cela n'a pas été le cas. Ce qui se passe c'est que ma volonté n'a pas pu aller plus loin puisque j'ai toujours dit que j'allais faire revenir le quinquennat et ce qui sera fait. AU moment où je vous parle, c'est le régime du septennat qui est en place et si le référendum auquel j'ai appelé ne le réussit pas, nous allons rester au septennat. Le premier engagement a été un retour du quinquennat limité à deux mandats. Maintenant, moi j'avais voulu que cette mesure soit appliquée sur mon mandat en cours qui est de 7 ans. Ça, c'était une volonté de plus. J'ai indiqué la voie et j'ai soumis le projet tel quel avec l'application de la réduction de mandat en cours au Conseil Constitutionnel. Maintenant, ce sont les juges du Conseil Constitutionnel qui ont le dernier mot sur la décision à prendre. Le Conseil a estimé par son avis que cela n'est pas conforme à la Constitution. Alors, quel sera le rôle du président de la République dans cette situation? C'est de dire je tiens compte de l'avis des juges du Conseil Constitutionnel ou j'en tiens pas compte. Je ne pouvais pas passer outre cette décision. Mais encore une fois, la volonté est là et elle se retrouve dans le projet de référendum. Si cela est voté, cela voudra dire qu'au Sénégal définitivement aucun président ne pourra faire plus de deux mandats de 5 ans. Je crois c'est ça l'essentiel. Il y a aussi d'autres pouvoirs que le référendum permettra de donner à l'Assemblée Nationale, au Conseil Constitutionnel lui-même parce qu'on a renforcé ses capacités. Le président de la République a moins d'avantages dans ces réformes".
Sur le coût et l'utilité du référendum, le président Macky Sall dira : "forcément une élection a un coût, mais le référendum n'est pas aussi cher que les autres élections. Parce qu'au lieu de plusieurs bulletins de tous les partis, ici, il n'y a que deux bulletins : celui du "OUI" et celui du "NON". Nous sommes habitués aux élections. Il y aura forcément un coût puisque non seulement nous voterons à l'intérieur du pays, mais aussi nous voterons à l'étranger. Mais ce coût n'est pas excessif et il sera à la portée du Sénégal. Sur ce plan on n'a pas d'inquiétude à se faire sauf pour critiquer, une consultation électorale a un coût minimal. C'est le déplacement, le matériel aussi..."
Sur sa position sur le référendum, Macky Sall déclare : "Je suis un partisan du "OUI" puisque c'est moi qui ai proposé ce référendum. Je suis pour le "OUI" et j'appelle à aller voter comme moi. En réalité, il faut dissocier le référendum de la personne du président de la République. Je suis là pour juste un temps, après je passe et une autre personne viendra. Ce qu'il faut penser, c'est à l'avenir du pays. Moi, j'ai dit que je ne voudrais pas que ça soit moi ou ceux qui me suivront, qu'un président touche à nouveau la Constitution. Les présidents ne pourront plus augmenter ou diminuer de mandat, une fois cette proposition votée. Cette question sera définitivement réglée. Tout comme d'autres points car il y en a 15 dans ma proposition. Alors j'appelle à voter "OUI" pour une démocratie mature, "OUI" pour des institutions fortes et stabilisées, mais aussi "OUI" pour un Sénégal en avant.
Sur la question de savoir pourquoi il a renoncé à sa promesse de réduire son mandat de 7 à 5 ans, le président Macky Sall se veut clair : "d'abord les mots sont importants. Vous avez parlé de renoncement et cela n'a pas été le cas. Ce qui se passe c'est que ma volonté n'a pas pu aller plus loin puisque j'ai toujours dit que j'allais faire revenir le quinquennat et ce qui sera fait. AU moment où je vous parle, c'est le régime du septennat qui est en place et si le référendum auquel j'ai appelé ne le réussit pas, nous allons rester au septennat. Le premier engagement a été un retour du quinquennat limité à deux mandats. Maintenant, moi j'avais voulu que cette mesure soit appliquée sur mon mandat en cours qui est de 7 ans. Ça, c'était une volonté de plus. J'ai indiqué la voie et j'ai soumis le projet tel quel avec l'application de la réduction de mandat en cours au Conseil Constitutionnel. Maintenant, ce sont les juges du Conseil Constitutionnel qui ont le dernier mot sur la décision à prendre. Le Conseil a estimé par son avis que cela n'est pas conforme à la Constitution. Alors, quel sera le rôle du président de la République dans cette situation? C'est de dire je tiens compte de l'avis des juges du Conseil Constitutionnel ou j'en tiens pas compte. Je ne pouvais pas passer outre cette décision. Mais encore une fois, la volonté est là et elle se retrouve dans le projet de référendum. Si cela est voté, cela voudra dire qu'au Sénégal définitivement aucun président ne pourra faire plus de deux mandats de 5 ans. Je crois c'est ça l'essentiel. Il y a aussi d'autres pouvoirs que le référendum permettra de donner à l'Assemblée Nationale, au Conseil Constitutionnel lui-même parce qu'on a renforcé ses capacités. Le président de la République a moins d'avantages dans ces réformes".
Sur le coût et l'utilité du référendum, le président Macky Sall dira : "forcément une élection a un coût, mais le référendum n'est pas aussi cher que les autres élections. Parce qu'au lieu de plusieurs bulletins de tous les partis, ici, il n'y a que deux bulletins : celui du "OUI" et celui du "NON". Nous sommes habitués aux élections. Il y aura forcément un coût puisque non seulement nous voterons à l'intérieur du pays, mais aussi nous voterons à l'étranger. Mais ce coût n'est pas excessif et il sera à la portée du Sénégal. Sur ce plan on n'a pas d'inquiétude à se faire sauf pour critiquer, une consultation électorale a un coût minimal. C'est le déplacement, le matériel aussi..."
Sur sa position sur le référendum, Macky Sall déclare : "Je suis un partisan du "OUI" puisque c'est moi qui ai proposé ce référendum. Je suis pour le "OUI" et j'appelle à aller voter comme moi. En réalité, il faut dissocier le référendum de la personne du président de la République. Je suis là pour juste un temps, après je passe et une autre personne viendra. Ce qu'il faut penser, c'est à l'avenir du pays. Moi, j'ai dit que je ne voudrais pas que ça soit moi ou ceux qui me suivront, qu'un président touche à nouveau la Constitution. Les présidents ne pourront plus augmenter ou diminuer de mandat, une fois cette proposition votée. Cette question sera définitivement réglée. Tout comme d'autres points car il y en a 15 dans ma proposition. Alors j'appelle à voter "OUI" pour une démocratie mature, "OUI" pour des institutions fortes et stabilisées, mais aussi "OUI" pour un Sénégal en avant.