Robert Bourgi est persona non grata au palais de la République du Sénégal. La Lettre du Continent de cette semaine nous apprend que l'avocat français court après une rencontre avec le président Macky Sall, en vain. Le chef de l'Etat sénégalais aurait décidé de prendre ses distances avec Robert Bourgi dont la silhouette a été aperçue à Dakar entre les 15 et 17 décembre.
Personnage très controversé eu égard à son passé de porteur de valises entre les capitales de l'Afrique sub-saharienne et Paris, Robert Bourgi ne s'interdit pas de s'immiscer dans les affaires intérieures des pays africains. Proche des Wade jusqu'à leur chute du pouvoir, il a tenté de se rapprocher de l'actuel locataire du palais de l'avenue Roume.
En février dernier, il est apparu dans un meeting de Benno Bokk Yaakaar à Bignona et a suscité des interrogations sur ses visées réelles. À l'époque, le palais avait dégagé toute responsabilité sur la présence de cet homme au meeting du 10 février. Le maire de Ziguinchor s'était ainsi vu indexé comme l' « inviteur » mais ses proches avaient battu en brèche.
Dans une sortie publique, Robert Bourgi a avoué qu'il était au meeting de la coalition Benno Bokk Yaakaar parce que Abdoulaye Baldé avait mis à sa disposition une voiture et un chauffeur. Quant à son accès à la tribune officielle, il dit y avoir été autorisé par le chargé du protocole du président sortant. Poursuivant, Robert Bourgi d'affirmer qu'il a serré la main de Macky Sall qui, à la fin du meeting, l'a invité à bord de son véhicule de Bignona à Ziguinchor.
Vraisemblablement, c'est depuis cet événement qu'il a perdu ses entrées auprès du chef de l'Etat sénégalais. Mais conformément à ses habitudes, l'homme croit pouvoir faire bouger les lignes en faisant dans le chantage. C'est ainsi qu'il a accordé un entretien à l'Observateur de ce mercredi pour mettre en garde contre toute révision de la Constitution en vue de la suppression de la limitation des mandats.
Comme quoi, Robert Bourgi qui ne s'est jamais préoccupé de l’état de santé de la démocratie en Afrique, devient subitement le défenseur de la limitation des mandats. « Gare à celui qui l'agresserait un peu trop », lance-t-il à propos de la constitution sénégalaise. Il y a quelques mois, il faisait les yeux doux à Ousmane Sonko. C'est dire que la décision du président sénégalais le concernant a fait perdre le nord à Robert Bourgi.
Personnage très controversé eu égard à son passé de porteur de valises entre les capitales de l'Afrique sub-saharienne et Paris, Robert Bourgi ne s'interdit pas de s'immiscer dans les affaires intérieures des pays africains. Proche des Wade jusqu'à leur chute du pouvoir, il a tenté de se rapprocher de l'actuel locataire du palais de l'avenue Roume.
En février dernier, il est apparu dans un meeting de Benno Bokk Yaakaar à Bignona et a suscité des interrogations sur ses visées réelles. À l'époque, le palais avait dégagé toute responsabilité sur la présence de cet homme au meeting du 10 février. Le maire de Ziguinchor s'était ainsi vu indexé comme l' « inviteur » mais ses proches avaient battu en brèche.
Dans une sortie publique, Robert Bourgi a avoué qu'il était au meeting de la coalition Benno Bokk Yaakaar parce que Abdoulaye Baldé avait mis à sa disposition une voiture et un chauffeur. Quant à son accès à la tribune officielle, il dit y avoir été autorisé par le chargé du protocole du président sortant. Poursuivant, Robert Bourgi d'affirmer qu'il a serré la main de Macky Sall qui, à la fin du meeting, l'a invité à bord de son véhicule de Bignona à Ziguinchor.
Vraisemblablement, c'est depuis cet événement qu'il a perdu ses entrées auprès du chef de l'Etat sénégalais. Mais conformément à ses habitudes, l'homme croit pouvoir faire bouger les lignes en faisant dans le chantage. C'est ainsi qu'il a accordé un entretien à l'Observateur de ce mercredi pour mettre en garde contre toute révision de la Constitution en vue de la suppression de la limitation des mandats.
Comme quoi, Robert Bourgi qui ne s'est jamais préoccupé de l’état de santé de la démocratie en Afrique, devient subitement le défenseur de la limitation des mandats. « Gare à celui qui l'agresserait un peu trop », lance-t-il à propos de la constitution sénégalaise. Il y a quelques mois, il faisait les yeux doux à Ousmane Sonko. C'est dire que la décision du président sénégalais le concernant a fait perdre le nord à Robert Bourgi.
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