Les structures de microfinance créées par l’Etat ’’ont été des échecs’’ à l’image du Fonds national de promotion de la jeunesse (FNPJ), a indiqué, mercredi, le candidat au second tour de l’élection présidentielle, Macky Sall, qui en a appelé au désengagement du gouvernement de ce secteur, au profit des professionnels.
‘’Le FNPJ et les fonds des femmes ont été des échecs’’, a déclaré l’ancien Premier ministre, estimant que l’Etat n’a rien à faire dans les agences de microfinance qui doivent être laissées à la disposition des professionnels du secteur.
Macky Sall, qui rencontrait l’Association des systèmes financiers décentralisés pour parler des difficultés de ce secteur, a invité ses différents acteurs à une concertation, pour trouver des solutions.
‘’Je suis d’accord avec vous que l’Etat n’a rien à faire dans ce secteur, son rôle doit se limiter à réguler le secteur et à mettre sur pied des lignes de crédit à travers des fonds de garantie’’, a-t-il indiqué, soulignant qu’il est là pour défendre les intérêts de tout le monde.
A côté du secteur bancaire formel, la microfinance a un grand rôle dans le financement de certains projets, notamment dans le monde rural, a-t-il dit, faisant savoir qu’il faut que ce secteur puisse cohabiter avec le secteur bancaire classique.
Dans le même ordre d’idées, il a rappelé que les taux d’intérêt sont ’’très élevés’’ dans le secteur de la microfinance, avant d’appeler à la tenue d’une véritable concertation, pour que tout le monde puisse y trouver ses intérêts.
Auparavant, les responsables du secteur, Ousmane Thiongane et Mamadou Touré, tout en faisant l’état des lieux dans leur secteur d’activité, ont appelé à une plus grande professionnalisation et une ouverture vers le secteur agricole.
‘’On peut énormément faire dans ce sens pour l’autosuffisance alimentaire et la création d’emplois’’, a indiqué M. Thiongane, le président de l’Association des systèmes financiers décentralisés. Mamadou Touré, qui reconnait que l’Etat a fait beaucoup pour la structuration du secteur, estime toutefois qu’il reste beaucoup de choses à faire.
Par rapport à son poids dans la société, à son potentiel de création d’emplois et à son implication dans le vécu des populations dans le secteur éducatif et de la santé, la microfinance mérite une oreille, encore plus attentive de la part des autorités.
Le secteur de la microfinance, au 31 décembre dernier, a généré 3.200 emplois directs, a indiqué Mamadou Touré, membre de l’Association des systèmes financiers décentralisés, pour montrer le poids de ce secteur dans l’économie sénégalaise.
‘’Le FNPJ et les fonds des femmes ont été des échecs’’, a déclaré l’ancien Premier ministre, estimant que l’Etat n’a rien à faire dans les agences de microfinance qui doivent être laissées à la disposition des professionnels du secteur.
Macky Sall, qui rencontrait l’Association des systèmes financiers décentralisés pour parler des difficultés de ce secteur, a invité ses différents acteurs à une concertation, pour trouver des solutions.
‘’Je suis d’accord avec vous que l’Etat n’a rien à faire dans ce secteur, son rôle doit se limiter à réguler le secteur et à mettre sur pied des lignes de crédit à travers des fonds de garantie’’, a-t-il indiqué, soulignant qu’il est là pour défendre les intérêts de tout le monde.
A côté du secteur bancaire formel, la microfinance a un grand rôle dans le financement de certains projets, notamment dans le monde rural, a-t-il dit, faisant savoir qu’il faut que ce secteur puisse cohabiter avec le secteur bancaire classique.
Dans le même ordre d’idées, il a rappelé que les taux d’intérêt sont ’’très élevés’’ dans le secteur de la microfinance, avant d’appeler à la tenue d’une véritable concertation, pour que tout le monde puisse y trouver ses intérêts.
Auparavant, les responsables du secteur, Ousmane Thiongane et Mamadou Touré, tout en faisant l’état des lieux dans leur secteur d’activité, ont appelé à une plus grande professionnalisation et une ouverture vers le secteur agricole.
‘’On peut énormément faire dans ce sens pour l’autosuffisance alimentaire et la création d’emplois’’, a indiqué M. Thiongane, le président de l’Association des systèmes financiers décentralisés. Mamadou Touré, qui reconnait que l’Etat a fait beaucoup pour la structuration du secteur, estime toutefois qu’il reste beaucoup de choses à faire.
Par rapport à son poids dans la société, à son potentiel de création d’emplois et à son implication dans le vécu des populations dans le secteur éducatif et de la santé, la microfinance mérite une oreille, encore plus attentive de la part des autorités.
Le secteur de la microfinance, au 31 décembre dernier, a généré 3.200 emplois directs, a indiqué Mamadou Touré, membre de l’Association des systèmes financiers décentralisés, pour montrer le poids de ce secteur dans l’économie sénégalaise.
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