La Mauritanie doit immédiatement libérer deux militants anti-esclavagistes en prison depuis un an? alors que l’état de santé de l’un d’eux s’est détérioré, ont déclaré aujourd’hui 17 organisations de défense des droits humains? dont Amnesty International.
Biram Dah Abeid et Brahim Bilal Ramadane, président et vice-président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA-Mauritanie) sont en prison depuis le 11 novembre 2014, condamnés pour appartenance à une organisation non reconnue, participation à une réunion non autorisée, non-respect des ordres de la police et rébellion. Les organisations signataires demandent leur libération immédiate et sans condition et l’abandon des charges retenues contre eux.
« La Mauritanie a voté depuis août dernier, une loi durcissant la répression de l'esclavage considéré désormais comme un crime contre l’humanité. Malgré son adoption, les personnes pratiquant l’esclavagisme échappent encore à la justice et, paradoxalement, des militants anti-esclavagistes sont condamnés à des peines de prison ferme, » a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur pour l’Afrique de l’Ouest chez Amnesty International
« La Mauritanie doit cesser de cibler les militants anti-esclavagistes dont deux sont condamnés uniquement pour leur participation à un rassemblement pacifique. »
Selon les informations reçues par les organisations signataires, Biram Dah Abeid souffre d’une hernie discale, d’hypertension et de douleurs à l’abdomen. Il a été admis à l’hôpital d’Aleg, sud-ouest de la Mauritanie, le 25 août dernier suite à des douleurs au dos et à la jambe.
Le médecin-chef de l’hôpital qui l’a examiné aurait indiqué qu’il devait être transféré de manière urgente vers l’hôpital de Nouakchott la capitale pour des analyses complémentaires. Les autorités mauritaniennes n’ont pas encore donné l’autorisation pour ce transfert.
Les organisations signataires demandent que Biram reçoive immédiatement les soins médicaux appropriés conformément aux normes internationales.
« Les lenteurs notées dans le transfert de Biram s’apparentent à un traitement cruel, inhumain et dégradant. Le gouvernement sera tenu pour responsable de tout ce qui pourrait advenir à ce prisonnier d'opinion malade », indique Clément Boursin, responsable des programmes Afrique chez Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT).
Biram Dah Abeid et Brahim Bilal Ramadane, président et vice-président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA-Mauritanie) sont en prison depuis le 11 novembre 2014, condamnés pour appartenance à une organisation non reconnue, participation à une réunion non autorisée, non-respect des ordres de la police et rébellion. Les organisations signataires demandent leur libération immédiate et sans condition et l’abandon des charges retenues contre eux.
« La Mauritanie a voté depuis août dernier, une loi durcissant la répression de l'esclavage considéré désormais comme un crime contre l’humanité. Malgré son adoption, les personnes pratiquant l’esclavagisme échappent encore à la justice et, paradoxalement, des militants anti-esclavagistes sont condamnés à des peines de prison ferme, » a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur pour l’Afrique de l’Ouest chez Amnesty International
« La Mauritanie doit cesser de cibler les militants anti-esclavagistes dont deux sont condamnés uniquement pour leur participation à un rassemblement pacifique. »
Selon les informations reçues par les organisations signataires, Biram Dah Abeid souffre d’une hernie discale, d’hypertension et de douleurs à l’abdomen. Il a été admis à l’hôpital d’Aleg, sud-ouest de la Mauritanie, le 25 août dernier suite à des douleurs au dos et à la jambe.
Le médecin-chef de l’hôpital qui l’a examiné aurait indiqué qu’il devait être transféré de manière urgente vers l’hôpital de Nouakchott la capitale pour des analyses complémentaires. Les autorités mauritaniennes n’ont pas encore donné l’autorisation pour ce transfert.
Les organisations signataires demandent que Biram reçoive immédiatement les soins médicaux appropriés conformément aux normes internationales.
« Les lenteurs notées dans le transfert de Biram s’apparentent à un traitement cruel, inhumain et dégradant. Le gouvernement sera tenu pour responsable de tout ce qui pourrait advenir à ce prisonnier d'opinion malade », indique Clément Boursin, responsable des programmes Afrique chez Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT).
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