Limogeage de Abdou Khafor Touré et Aly Sy de la Cgis : « Je pensais que ces personnes s’inscriraient dans le sillage le Jub, Jubbal Jubaneti» (Fadilou Keita)


Lors de l’émission grand Jury de la Rfm, le  Directeur général de la caisse de dépôt et de consignation (Cdc), Fadilou Keita est revenu sur les remplacements  de Khafor Touré et Aly Sy à la tête de la Compagnie générale immobilière du Sahel (Cgis) une filiale de la Cdc. « Si j’ai eu bon espoir en ces personnes, c’est parce que je pensais qu’elles s’inscriraient dans le même sillage que nous étions tous, c’est-à-dire le Jub, Jubbal Jubaneti », a-t-il laissé entendre. S’agissant des allégations selon lesquelles, ces directeurs ont été éjectés parce qu’ils auraient refusé d’accomplir une quelconque directive venant de leur supérieur, Fadilou Keita dira : «Je n’ai jamais demandé à qui que ce soit de signer un marché de gré à gré ou telle ou telle chose. Ça, je ne le ferai jamais ».  Il poursuit : « Ce qui s’est passé, c’est très simple. J’ai demandé à ce collaborateur de travailler à récupérer les équipements des 30 hectares qu’on a vendus. Lui-même a travaillé à récupérer les équipements collectifs. Mais, il se trouve qu’il est allé récupérer au niveau de notre bureau d’études morceler quatre équipements collectifs à mon insu alors que la Cgis n’a qu’un mandat de commercialisation ». Aussi, s’interroge-t-il, comment est-ce qu’une personne chargée de récupérer des équipements collectifs peut se permettre de morceler ? A quelle fin ? Qui lui a donné l’autorisation ? Soulignant que « Je n’accepterai pas que pareilles choses se fassent sur mon dos où qu’on dise que c’est Fadilou Keita qui a autorisé telle chose ». Fadilou Keita révèle également que « des gens ont essayé de me remettre 3 milliards pour que j’accepte des choses que ceux de l’ancien régime faisaient. Avant d’aller à la Cdc, j’ai tourné le dos à plusieurs types de véhicules. Des gens m’ont proposé 500 millions voire un milliard Fcfa ». Il rappellera que c’est lui-même qui a créé la Cdc et que par conséquent à travers sa posture, il n’a pas besoins des terrains de l’aéroport. « Je ne cours pas derrière l’argent, personne ne peut me corrompre », assure-t-il.
Dimanche 29 Septembre 2024
Dakaractu



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