En qualifiant de léonines au détriment des Africains, les relations entre l’Europe et l’Afrique ou en parlant de genou de la France sur le cou de l’Afrique, notamment francophone, vous êtes dans la rhétorique victimaire du panafricanisme pleurnichard.
Monsieur Ousmane Sonko apprenez à regarder le pare-brise et non le rétroviseur.
En fait, contrairement à vos affabulations, la France, sur le plan économique s’intéresse davantage au Maroc, à l’Algérie, à la Tunisie, à l’Égypte, au Nigéria, à l’Afrique du Sud, à l’Éthiopie, à l’Angola et au Kenya qu’à ses anciennes colonies d’Afrique au Sud du Sahara.
En termes d’investissements et courants d’échanges, la France travaille beaucoup plus avec le Nigéria, l’Égypte et l’Afrique du Sud qui, à eux trois, représentent 60% du PIB de l’Afrique.
Pour ce qui le concerne, le Sénégal ne reçoit pas plus de 5% des investissements directs étrangers français.
Il s’y ajoute que selon l’Ansd, la part de marché de la France au Sénégal est en constante baisse depuis plusieurs décennies.
Cela signifie que la France n’a pas attendu la succursale de Pastef, « Frapp-France Dégage » pour dégager.
Les anciennes colonies françaises d’Afrique dont le Sénégal sont loin des courants d’investissements et de commerces français.
La Françafrique, si elle existe encore, est ailleurs qu’en Afrique francophone comme vous passez votre temps à le dénoncer.
En 2023, les échanges commerciaux entre la France et l’Afrique subsaharienne (48 pays) ont totalisé 24,5 Md€ (11 Md€ d’exportations et 13,5 Md€ d’importations) soit seulement 1,9 % des échanges commerciaux de la France.
L’Afrique subsaharienne représente 1,8 % des exportations françaises et 1,9 % des importations françaises. Ces échanges sont comparables avec ceux réalisés entre la France et l’Amérique latine (2,0 % du commerce extérieur français et 26,3 Md€ en 2023).
Monsieur Ousmane Sonko, le Sénégal ne figure même pas parmi les cinq premiers partenaires africains de la France.
Au lieu de continuer à accuser le néocolonialisme français ou l’impérialisme occidental de tous les maux de notre pays, vous devez mobiliser votre gouvernement pour relever le défi de l’émergence et surtout en s’appuyant sur le secteur privé et non sur l’étatisme mélenchonien .
Contrairement à votre absurde endogénéisation de l’économie, le seul combat utile est d’aider le secteur privé national à conquérir des parts de marché de plus d’un milliard de consommateurs de la Zleca sans oublier les pays des Cercles concentriques que sont l’Uemoa et la Cedeao.
C’est ce Panafricanisme libéral, transformationnel, qui seul peut développer le Sénégal et renforcer sa position commerciale sur le marché africain et mondial.
Au lieu de prendre la voie suicidaire de l’endogénéisation de l’économie et du souverainisme débile avec la traque fiscale, l’inquisition douanière, la promotion de la haine de la richesse et l’étatisme, vous devez vous mobiliser pour la création de conditions d'une économie forte, à même de générer de la croissance et des Sénégalais milliardaires en Dollars.
Continuer à accuser l’Europe, la France, le Fmi et la Banque mondiale d’être les seuls responsables du non-développement du Sénégal est un charlatanisme politique.
Vive le Sénégal !
Vive la République !
Dakar, le 21 mai 2024
Moustapha Diakhaté
Monsieur Ousmane Sonko apprenez à regarder le pare-brise et non le rétroviseur.
En fait, contrairement à vos affabulations, la France, sur le plan économique s’intéresse davantage au Maroc, à l’Algérie, à la Tunisie, à l’Égypte, au Nigéria, à l’Afrique du Sud, à l’Éthiopie, à l’Angola et au Kenya qu’à ses anciennes colonies d’Afrique au Sud du Sahara.
En termes d’investissements et courants d’échanges, la France travaille beaucoup plus avec le Nigéria, l’Égypte et l’Afrique du Sud qui, à eux trois, représentent 60% du PIB de l’Afrique.
Pour ce qui le concerne, le Sénégal ne reçoit pas plus de 5% des investissements directs étrangers français.
Il s’y ajoute que selon l’Ansd, la part de marché de la France au Sénégal est en constante baisse depuis plusieurs décennies.
Cela signifie que la France n’a pas attendu la succursale de Pastef, « Frapp-France Dégage » pour dégager.
Les anciennes colonies françaises d’Afrique dont le Sénégal sont loin des courants d’investissements et de commerces français.
La Françafrique, si elle existe encore, est ailleurs qu’en Afrique francophone comme vous passez votre temps à le dénoncer.
En 2023, les échanges commerciaux entre la France et l’Afrique subsaharienne (48 pays) ont totalisé 24,5 Md€ (11 Md€ d’exportations et 13,5 Md€ d’importations) soit seulement 1,9 % des échanges commerciaux de la France.
L’Afrique subsaharienne représente 1,8 % des exportations françaises et 1,9 % des importations françaises. Ces échanges sont comparables avec ceux réalisés entre la France et l’Amérique latine (2,0 % du commerce extérieur français et 26,3 Md€ en 2023).
Monsieur Ousmane Sonko, le Sénégal ne figure même pas parmi les cinq premiers partenaires africains de la France.
Au lieu de continuer à accuser le néocolonialisme français ou l’impérialisme occidental de tous les maux de notre pays, vous devez mobiliser votre gouvernement pour relever le défi de l’émergence et surtout en s’appuyant sur le secteur privé et non sur l’étatisme mélenchonien .
Contrairement à votre absurde endogénéisation de l’économie, le seul combat utile est d’aider le secteur privé national à conquérir des parts de marché de plus d’un milliard de consommateurs de la Zleca sans oublier les pays des Cercles concentriques que sont l’Uemoa et la Cedeao.
C’est ce Panafricanisme libéral, transformationnel, qui seul peut développer le Sénégal et renforcer sa position commerciale sur le marché africain et mondial.
Au lieu de prendre la voie suicidaire de l’endogénéisation de l’économie et du souverainisme débile avec la traque fiscale, l’inquisition douanière, la promotion de la haine de la richesse et l’étatisme, vous devez vous mobiliser pour la création de conditions d'une économie forte, à même de générer de la croissance et des Sénégalais milliardaires en Dollars.
Continuer à accuser l’Europe, la France, le Fmi et la Banque mondiale d’être les seuls responsables du non-développement du Sénégal est un charlatanisme politique.
Vive le Sénégal !
Vive la République !
Dakar, le 21 mai 2024
Moustapha Diakhaté
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