Sophie Pétronin, Française de 66 ans, spécialisée dans l’assistance aux enfants mal nourris, vivait depuis le début des années 2000 à Gao. Elle est très connue sur place.
Le rapt a été annoncé dès samedi soir par le ministère malien de la Sécurité. Selon des sources locales, la Française est enlevée à 17h par un groupe d’hommes armés dans le 7e arrondissement de Gao, un quartier populaire de la ville. Elle a ensuite été emmenée à bord d’un pick-up kaki et sable, sans immatriculation et avec des vitres teintées, indique le gouverneur de Gao.
Aucune revendication pour l’instant
Personne n’a revendiqué l’enlèvement pour l’instant. Les recherches sont toujours en cours pour retrouver la travailleuse humanitaire et ses ravisseurs. Elles se poursuivent d’abord à l’intérieur de Gao. « On ne sait jamais », explique une autorité locale. L'hypothèse d'une diversion, avec le départ en trombe d'un véhicule pour faire penser que la ressortissante française était à bord alors que les ravisseurs l’ont peut-être cachée en ville, n'est pas écartée
Mais les recherches se poursuivent également en dehors de Gao. Dimanche, un véhicule suspect a été intercepté et fouillé par les forces de sécurité, entre la localité de Gao et Djibok. Des recherches auxquelles participent également les soldats français de la force Barkhane postés à Gao.
Dimanche, en début d’après-midi, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour enlèvement et séquestration en bande organisée. L’enquête en flagrance a été confiée aux services de renseignement français, à la gendarmerie prévôtale et à la police judiciaire militaire auprès des Forces armées françaises à l’étranger.
Inquiétude des proches
Jean-Pierre Pétronin, le mari de Sophie Pétronin, vit en Haute-Savoie. Il est membre de l'association qu'elle a fondé à Gao et s'était rendu sur place avec elle en 2005. Il se dit inquiet, et surpris de ce qui est arrivé. « J’étais scotché. Elle était tellement bien connue sur Gao par toutes les autorités, etc, et c’est quelqu’un qui a beaucoup fait pour ces enfants de Gao. Elle a quand même un certain âge. J’ai toujours été admiratif de ce qu’elle faisait. Mais là, je suis un peu anéanti. Maintenant, voilà, c’est arrivé. On ne sait pas par qui, comment, on ne sait rien. »
Le manque d'information est préoccupant, confie Jean-Pierre Pétronin. « Elles [les autorités françaises, Ndlr] m’ont simplement confirmé que c’est Sophie Pétronin qui a été enlevée. Mais surtout, il y a absolument rien. J’ai pas de renseignement, j’ai rien du tout. Je suis membre aussi de l’association, je suis en contact avec la présidente. Et voilà, on sait rien, c’est ça le problème. On est un peu dans le néant. A part ce qui se passe dans les journaux télévisés où ils nous disent ce qu’on sait déjà. »
Le rapt a été annoncé dès samedi soir par le ministère malien de la Sécurité. Selon des sources locales, la Française est enlevée à 17h par un groupe d’hommes armés dans le 7e arrondissement de Gao, un quartier populaire de la ville. Elle a ensuite été emmenée à bord d’un pick-up kaki et sable, sans immatriculation et avec des vitres teintées, indique le gouverneur de Gao.
Aucune revendication pour l’instant
Personne n’a revendiqué l’enlèvement pour l’instant. Les recherches sont toujours en cours pour retrouver la travailleuse humanitaire et ses ravisseurs. Elles se poursuivent d’abord à l’intérieur de Gao. « On ne sait jamais », explique une autorité locale. L'hypothèse d'une diversion, avec le départ en trombe d'un véhicule pour faire penser que la ressortissante française était à bord alors que les ravisseurs l’ont peut-être cachée en ville, n'est pas écartée
Mais les recherches se poursuivent également en dehors de Gao. Dimanche, un véhicule suspect a été intercepté et fouillé par les forces de sécurité, entre la localité de Gao et Djibok. Des recherches auxquelles participent également les soldats français de la force Barkhane postés à Gao.
Dimanche, en début d’après-midi, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour enlèvement et séquestration en bande organisée. L’enquête en flagrance a été confiée aux services de renseignement français, à la gendarmerie prévôtale et à la police judiciaire militaire auprès des Forces armées françaises à l’étranger.
Inquiétude des proches
Jean-Pierre Pétronin, le mari de Sophie Pétronin, vit en Haute-Savoie. Il est membre de l'association qu'elle a fondé à Gao et s'était rendu sur place avec elle en 2005. Il se dit inquiet, et surpris de ce qui est arrivé. « J’étais scotché. Elle était tellement bien connue sur Gao par toutes les autorités, etc, et c’est quelqu’un qui a beaucoup fait pour ces enfants de Gao. Elle a quand même un certain âge. J’ai toujours été admiratif de ce qu’elle faisait. Mais là, je suis un peu anéanti. Maintenant, voilà, c’est arrivé. On ne sait pas par qui, comment, on ne sait rien. »
Le manque d'information est préoccupant, confie Jean-Pierre Pétronin. « Elles [les autorités françaises, Ndlr] m’ont simplement confirmé que c’est Sophie Pétronin qui a été enlevée. Mais surtout, il y a absolument rien. J’ai pas de renseignement, j’ai rien du tout. Je suis membre aussi de l’association, je suis en contact avec la présidente. Et voilà, on sait rien, c’est ça le problème. On est un peu dans le néant. A part ce qui se passe dans les journaux télévisés où ils nous disent ce qu’on sait déjà. »
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