Dans sa livraison à paraitre demain, le journal "Jeune Afrique" consacre une page entière au Secrétaire général du Parti Socialiste (PS), Ousmane Tanor Dieng.
Selon nos confrères de J.A, Tanor Dieng avait promis qu’il partirait, mais il est toujours là, inamovible dinosaure. Poussant J.A à se poser une kyrielle de questions à savoir : Le secrétaire général du Parti socialiste soutiendra-t-il Macky Sall à la prochaine élection? Laissera-t-il la jeune garde émerger?
Les responsables du Parti Socialiste ne sont pas d'accord sur la démarche de leur Secrétaire général Ousmane Tanor Dieng qui maintient le flou sur l'avenir du parti.
Après la sortie de Modou N'diaye, un cadre du Parti socialiste (PS), qui en fin novembre, au lendemain de l’université d’été, a publié une lettre ouverte au vitriol contre Ousmane Tanor Dieng, l'accusant d’être «un pion du président Macky Sall », tout en glorifiant « le futur sauveur [du] parti » en la personne de Khalifa Sall, le maire de Dakar, d'autres responsables du PS, sous couvert de l'anonymat, ont soutenu dans Jeune Afrique qu'Ousmane Tanor Dieng veut faire du PS un modeste porteur d'eau du Président Macky Sall.
Même si des responsables comme Cheikh Seck, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale pense que Tanor joue un rôle très important en ce moment dans le parti socialiste en faisant en sorte que le parti atteigne un certain niveau de responsabilités, d'autres responsables soutiennent qu'il doit partir et laisser la place à la jeune génération.
Les relations heurtées et les incompréhensions dans le Parti Socialiste
Jeune Afrique explique dans sa livraison que le parti socialiste est en perte de vitesse. En effet, selon nos confrères, dans les rangs de l’ancien parti unique, qui a dominé la vie politique sénégalaise pendant quarante ans, les avis sont partagés.
Si le PS, qui revendique 400 000 militants, dispose toujours d’une force de frappe qui en fait un mouvement de premier plan, quelques chiffres suffisent à illustrer sa perte d’influence. En 2000, Abdou Diouf était arrivé en tête du premier tour de la présidentielle. Sept ans plus tard, Ousmane Tanor Dieng s’était classé troisième. En 2012, il n’était plus que quatrième. Après avoir appelé ses troupes à reporter leurs suffrages sur Macky Sall, il avait choisi d’engager le PS dans BBY, devenant un coéquipier loyal du président fraîchement élu. Une décision qui n’a pas fait l’unanimité parmi ses troupes.
« Khalifa Sall considérait que cette coalition avait pour but de faire élire le candidat le mieux placé face à Abdoulaye Wade, mais qu’ensuite chaque parti devait s’en retourner à ses propres affaires », témoigne un proche du maire de Dakar. « Nous aurions dû nous réorganiser afin de repartir à l’assaut du pouvoir en 2017 », ajoute la députée Aïssata Tall Sall, maire de Podor, qui qualifie de « fraîches » ses relations avec Tanor, qu’elle a défié en 2014 afin de lui ravir, sans succès, la direction du parti.
Dans l’entourage du secrétaire général, on minimise le débat interne, parfois musclé, entre partisans de l’émancipation et défenseurs de la coalition. Depuis quelques mois, celui-ci se cristallise autour de la conduite à tenir lors de la prochaine présidentielle. Pour les uns, le PS ne saurait s’abstenir de présenter son propre candidat. Pour les autres, comme Cheikh Seck, « le PS aura un candidat, la question étant de savoir s’il proviendra de ses rangs ou d’un autre parti ». En d’autres termes, la perspective de soutenir la réélection du président sortant n’est pas exclue.
Le Parti Socialiste condamné à jouer les second rôles?
jeune Afrique est revenu sur les déclarations des uns ou des autres responsables du PS. Selon nos confrères qui revisitent le parti, Barthlémy Dias avait déclaré sur la position du parti par rapport à Macky Sall que « Macky Sall ne peut aucunement être le candidat du PS parce qu’il n’est pas un militant socialiste ». Aissata Tall Sall, qui ne cache pas son ambition de briguer la candidature socialiste lors d’une primaire qu’elle appelle de ses vœux, est sur la même longueur d’onde.
Dans les instances dirigeantes du PS, Jeune Afrique révèle qu'on semble s’accommoder de cette incertitude. « Qui connaît la date de la prochaine présidentielle? » interroge Cheikh Seck, sous-entendant que son parti ne tranchera pas la question d’une candidature autonome s’il ignore le calendrier du scrutin. Une position défendue depuis plusieurs mois par Abdoulaye Vilane, le porte-parole du PS, selon qui le parti « se prononcera en temps voulu, une fois connue la date de l’élection ». Dans l’entourage d’Ousmane Tanor Dieng (qui n’a pas donné suite à nos sollicitations, malgré plusieurs relances), on fait savoir qu’on est « dans une coalition qui travaille » et que « le temps de la politique viendra plus tard ». Macky et Tanor sont donc en phase sur ce point : rien ne presse. Une lenteur qui aiguise la suspicion...
Selon nos confrères de J.A, Tanor Dieng avait promis qu’il partirait, mais il est toujours là, inamovible dinosaure. Poussant J.A à se poser une kyrielle de questions à savoir : Le secrétaire général du Parti socialiste soutiendra-t-il Macky Sall à la prochaine élection? Laissera-t-il la jeune garde émerger?
Les responsables du Parti Socialiste ne sont pas d'accord sur la démarche de leur Secrétaire général Ousmane Tanor Dieng qui maintient le flou sur l'avenir du parti.
Après la sortie de Modou N'diaye, un cadre du Parti socialiste (PS), qui en fin novembre, au lendemain de l’université d’été, a publié une lettre ouverte au vitriol contre Ousmane Tanor Dieng, l'accusant d’être «un pion du président Macky Sall », tout en glorifiant « le futur sauveur [du] parti » en la personne de Khalifa Sall, le maire de Dakar, d'autres responsables du PS, sous couvert de l'anonymat, ont soutenu dans Jeune Afrique qu'Ousmane Tanor Dieng veut faire du PS un modeste porteur d'eau du Président Macky Sall.
Même si des responsables comme Cheikh Seck, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale pense que Tanor joue un rôle très important en ce moment dans le parti socialiste en faisant en sorte que le parti atteigne un certain niveau de responsabilités, d'autres responsables soutiennent qu'il doit partir et laisser la place à la jeune génération.
Les relations heurtées et les incompréhensions dans le Parti Socialiste
Jeune Afrique explique dans sa livraison que le parti socialiste est en perte de vitesse. En effet, selon nos confrères, dans les rangs de l’ancien parti unique, qui a dominé la vie politique sénégalaise pendant quarante ans, les avis sont partagés.
Si le PS, qui revendique 400 000 militants, dispose toujours d’une force de frappe qui en fait un mouvement de premier plan, quelques chiffres suffisent à illustrer sa perte d’influence. En 2000, Abdou Diouf était arrivé en tête du premier tour de la présidentielle. Sept ans plus tard, Ousmane Tanor Dieng s’était classé troisième. En 2012, il n’était plus que quatrième. Après avoir appelé ses troupes à reporter leurs suffrages sur Macky Sall, il avait choisi d’engager le PS dans BBY, devenant un coéquipier loyal du président fraîchement élu. Une décision qui n’a pas fait l’unanimité parmi ses troupes.
« Khalifa Sall considérait que cette coalition avait pour but de faire élire le candidat le mieux placé face à Abdoulaye Wade, mais qu’ensuite chaque parti devait s’en retourner à ses propres affaires », témoigne un proche du maire de Dakar. « Nous aurions dû nous réorganiser afin de repartir à l’assaut du pouvoir en 2017 », ajoute la députée Aïssata Tall Sall, maire de Podor, qui qualifie de « fraîches » ses relations avec Tanor, qu’elle a défié en 2014 afin de lui ravir, sans succès, la direction du parti.
Dans l’entourage du secrétaire général, on minimise le débat interne, parfois musclé, entre partisans de l’émancipation et défenseurs de la coalition. Depuis quelques mois, celui-ci se cristallise autour de la conduite à tenir lors de la prochaine présidentielle. Pour les uns, le PS ne saurait s’abstenir de présenter son propre candidat. Pour les autres, comme Cheikh Seck, « le PS aura un candidat, la question étant de savoir s’il proviendra de ses rangs ou d’un autre parti ». En d’autres termes, la perspective de soutenir la réélection du président sortant n’est pas exclue.
Le Parti Socialiste condamné à jouer les second rôles?
jeune Afrique est revenu sur les déclarations des uns ou des autres responsables du PS. Selon nos confrères qui revisitent le parti, Barthlémy Dias avait déclaré sur la position du parti par rapport à Macky Sall que « Macky Sall ne peut aucunement être le candidat du PS parce qu’il n’est pas un militant socialiste ». Aissata Tall Sall, qui ne cache pas son ambition de briguer la candidature socialiste lors d’une primaire qu’elle appelle de ses vœux, est sur la même longueur d’onde.
Dans les instances dirigeantes du PS, Jeune Afrique révèle qu'on semble s’accommoder de cette incertitude. « Qui connaît la date de la prochaine présidentielle? » interroge Cheikh Seck, sous-entendant que son parti ne tranchera pas la question d’une candidature autonome s’il ignore le calendrier du scrutin. Une position défendue depuis plusieurs mois par Abdoulaye Vilane, le porte-parole du PS, selon qui le parti « se prononcera en temps voulu, une fois connue la date de l’élection ». Dans l’entourage d’Ousmane Tanor Dieng (qui n’a pas donné suite à nos sollicitations, malgré plusieurs relances), on fait savoir qu’on est « dans une coalition qui travaille » et que « le temps de la politique viendra plus tard ». Macky et Tanor sont donc en phase sur ce point : rien ne presse. Une lenteur qui aiguise la suspicion...
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