"Merci d'entrer des informations liées à votre présence en ligne". C'est le nouveau champ que les ressortissants étrangers sont invités à remplir avant leur arrivée aux États-Unis. Depuis mardi 20 décembre, cette nouvelle requête, qui demeure pour le moment optionnelle, encourage chaque voyageur étranger à mentionner les différents comptes dont il est titulaire sur les réseaux sociaux, rapporte le site américain Politico.
Facebook, Instagram et même... GitHub
Objectif : mieux repérer les profils radicalisés sur le Net. Seuls les ressortissants étrangers bénéficiant du programme d'exemption de VISA (le Visa Waver Porgram), ouvert à 39 pays – dont la France – sont concernés par la mesure.
Cette nouvelle requête sur l'identité numérique apparaît ainsi sur le formulaire d'autorisation de voyage ESTA à remplir en ligne et valable deux ans. Un menu déroulant permet de sélectionner le nom de plusieurs réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, mais aussi la plateforme russe Vkontakte ou le réseau des développeurs GitHub. À chaque réseau social mentionné, le voyageur est prié de renseigner le nom d'utilisateur employé sur la plateforme en question.
Manque de transparence
L'annonce de cette nouvelle mesure en juin dernier par le gouvernement avait été largement critiquée. Les associations de défense de la vie privé en ligne crient à la violation des libertés et s'inquiètent du manque de transparence quant à la manière dont les données seront collectées et utilisées.
"Répondre pour éviter les questions intimidantes posées par les officiers"
Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis rappelle, lui, que l'initiative demeure optionnelle et qu'aucun des voyageurs qui refuserait de renseigner son identité numérique ne se verra interdire l'entrée du territoire.
Pourtant, certains craignent de voir des touristes étrangers se contraindre eux-même à renseigner leur présence en lign pour montrer patte blanche. "Le processus d'entrée aux États-Unis est compliqué, et il est probable que la plupart des visiteurs répondent de force à l'intégralité des requêtes pour ne pas risquer de se retrouver devant les questions initmidantes des officiers en uniformes, les mêmes qui décident lesquelles de vos blagues sont drôles et lesquelles font de vous un danger pour la sécurité du pays", affirme à Politico Nathan White, membre de l'ONG Access Now.
Autre dérive possible : voir d'autres pays adopter la même initiative, dans un contexte d'insécuité internationale où la lutte contre le terrorisme justifie des mesures d'exception, au mépris des libertés individuelles.
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Facebook, Instagram et même... GitHub
Objectif : mieux repérer les profils radicalisés sur le Net. Seuls les ressortissants étrangers bénéficiant du programme d'exemption de VISA (le Visa Waver Porgram), ouvert à 39 pays – dont la France – sont concernés par la mesure.
Cette nouvelle requête sur l'identité numérique apparaît ainsi sur le formulaire d'autorisation de voyage ESTA à remplir en ligne et valable deux ans. Un menu déroulant permet de sélectionner le nom de plusieurs réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, mais aussi la plateforme russe Vkontakte ou le réseau des développeurs GitHub. À chaque réseau social mentionné, le voyageur est prié de renseigner le nom d'utilisateur employé sur la plateforme en question.
Manque de transparence
L'annonce de cette nouvelle mesure en juin dernier par le gouvernement avait été largement critiquée. Les associations de défense de la vie privé en ligne crient à la violation des libertés et s'inquiètent du manque de transparence quant à la manière dont les données seront collectées et utilisées.
"Répondre pour éviter les questions intimidantes posées par les officiers"
Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis rappelle, lui, que l'initiative demeure optionnelle et qu'aucun des voyageurs qui refuserait de renseigner son identité numérique ne se verra interdire l'entrée du territoire.
Pourtant, certains craignent de voir des touristes étrangers se contraindre eux-même à renseigner leur présence en lign pour montrer patte blanche. "Le processus d'entrée aux États-Unis est compliqué, et il est probable que la plupart des visiteurs répondent de force à l'intégralité des requêtes pour ne pas risquer de se retrouver devant les questions initmidantes des officiers en uniformes, les mêmes qui décident lesquelles de vos blagues sont drôles et lesquelles font de vous un danger pour la sécurité du pays", affirme à Politico Nathan White, membre de l'ONG Access Now.
Autre dérive possible : voir d'autres pays adopter la même initiative, dans un contexte d'insécuité internationale où la lutte contre le terrorisme justifie des mesures d'exception, au mépris des libertés individuelles.
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